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 Michel blogue/Sujet/Bonjour chère maman/Avec toi je rends témoignage/de notre foi en Jésus-Christ/

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coeurtendre
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Michel blogue/Sujet/Bonjour chère maman/Avec toi je rends témoignage/de notre foi en Jésus-Christ/ Empty
MessageSujet: Michel blogue/Sujet/Bonjour chère maman/Avec toi je rends témoignage/de notre foi en Jésus-Christ/   Michel blogue/Sujet/Bonjour chère maman/Avec toi je rends témoignage/de notre foi en Jésus-Christ/ Icon_minitimeDim 14 Mai - 10:47

Michel blogue/Sujet/Bonjour chère maman/Avec toi je rends témoignage/de notre foi en Jésus-Christ/ Maman3colombepng

Bonjour maman chérie. Même aujourd'hui, j'ai de la difficulté à écrire ou à dire (tu nous a quittés) depuis 2009, puisque nous étions 10 enfants et que je  connais peu les 9 autres, car notre vie a été très différente des autres familles. Surtout les familles où les enfants ont eu le privilège de vivre sous le même toit, avec leurs parents, dans la même maison de leur naissance jusqu'au moment où ils sont devenus de  jeunes adultes assez responsables pour se prendre en main. 


Si je t'écris aujourd'hui en ce jour de la fête des mamans, je le fais en mon nom, mais aussi en ton nom. La raison en est simple : Toi, moi et plusieurs autres enfants, avons tellement souffert qu'il ne faut pas passer sous silence ce que nous avons  vécu, pour encourager les mamans et les enfants  de tous les pays du monde à dénoncer toute  forme de violence, comme toi et moi nous l'avons vécu tout au long de notre parcours de vie sous le régime du silence imposé. J'écris surtout cette réflexion personnelle à partir du peu que je connais de toi. 


De ma naissance jusqu'à mes 15 ans 1/2, je t'ai peu connue, car sur les dix enfants, j'ai vécu pour ma part, dans 7 foyers nourriciers différents sur une période proche de 8 ans. Je voudrais te rappeler les souvenirs que j'ai gardés de toi depuis ma naissance jusqu'à aujourd'hui.


Mais avant, je te rappelle que lorsque nous étions enfants, on ne disait pas maman et encore moins papa, mais on disait tout court ma et pa , ni plus ni moins. Aujourd'hui je prends l'initiative d'écrire maman et papa, même si je n'en ai pas l'habitude. Quelques années après ton décès, je me suis souvenu que tu m'avais raconté que ma grand-mère, du côté de papa, t'avait écrit une lettre pour te prévenir de ne pas te marier avec papa ; puis ensuite elle l'avait donnée à une des sœurs de papa  pour qu'elle puisse te la remettre, mais il semble que celle-ci t'a remis la lettre juste après ton mariage. Ma grand mère avait écrit que son fils - papa - avait des problèmes de santé mentale, en plus d'être alcoolique.


Quand tu m'as raconté cette histoire, je voulais tellement t'écouter jusqu'au bout pour toutes les fois où personne ne t'avait écoutée, que j'ai complètement oublié de te demander quelle avait été ta réaction après avoir lu la lettre de la mère de papa. Mais il était trop tard pour toi, tu as tout accepté, tu étais mariée. Ensuite tu m'as expliqué qu'un jour où tu étais enceinte, mon grand-père avait voulu te violer, mais tu as réussi à lui faire peur en lui disant que s'il avançait, tu lui cassais le manche du balai sur le dos, alors il est sorti.  Ensuite mon grand-père s'est plaint à papa en racontant à sa façon à lui que tu avais voulu lui casser le manche du balai sur le dos. Quand papa est entré à la maison et malgré le fait que tu étais enceinte, il t'a prise par la gorge en te hissant tout au long du mur, en te disant : Si tu avais touché à mon père, je t'aurais tuée.

Voici les souvenirs que j'ai gardés de toi, chère maman

Souvenir 1/Quand j'avais 2 ans, papa m'a monté dans le grenier, il m'a battu avec un bâton et le résultat a été deux cuisses et une jambe de cassées, ensuite il m'a laissé seul dans le grenier et il est redescendu. Quelques minutes après, il me cria de descendre, mais impossible de me lever. C'est toi qui es montée et tu t'es aperçu que je ne pouvais plus marcher ; tu m'as alors descendu dans tes bras. Je souffrais cruellement de mes trois cassures, mais à la vue de papa, j'étais paralysé par la peur, et ma peur m'empêchait de pleurer malgré la triple douleur de mes cassures.

Souvenir 2/Tous les gauchers mangent de la main gauche, et papa me disait souvent : Mange de la main droite! avec plusieurs sacres à chaque fois qu'il me le redemandait, mais je n'avais que trois ans. Un jour, il se leva en sacrant avec beaucoup de rage, il me prit le bras et me frappa le coude sur la table jusqu'à ce qu'il casse, ensuite j'ai dû être conduit à l'Hôpital.

Souvenir 3/Je me suis fait casser le nez par papa, mais sans aucune hospitalisation par la suite ; je ne me souviens pas de la raison pour laquelle il m'avait battu en me frappant partout sur le corps ; cette fois-ci, c'est le nez qui a reçu un coup, au point que l'os a été fracturé.

Souvenir 4/Comme j'ai fait 7 foyers nourriciers sur 8 années, je me souviens de mon retour à la maison à mes 9 ans 1/2 ; je me souviendrai toujours quand tu es venue me conduire dans ma chambre, tu m'as embrassé sur le front en me disant toute ta joie de me revoir, en me souhaitant bonne nuit. Je ne sais comment te le dire, maman, mais je t'ai toujours trouvée courageuse, merveilleuse, surtout en ce temps où tu as vécu la maltraitance, en plus de voir plusieurs de tes enfants se faire maltraiter, à une époque où les maisons pour les femmes et les enfants battus n'existaient pas du tout. Malheureusement, au retour de presque tous les enfants à la maison, la maltraitance a recommencé de nouveau.

Souvenir 5/Papa te traitait de tous les noms, toujours en sacrant après toi. Si le téléphone sonnait, il ne voulait pas répondre, et pourtant tu devais dire mot pour mot ce que lui voulait que tu dises, sans même entendre ce que disait ton interlocuteur(trice). Ensuite, quand tu fermais la ligne du téléphone, il te disait, toujours en sacrant de multiples fois : C'est même pas ça que je voulais que tu dises! Parfois, avec une certaine crainte, tu lui disais : Pourquoi tu ne réponds pas? Tu pourrais dire ce que toi, tu veux dire. Sa réaction était toujours la même : Farme ta gueule, laisse mouez tranquille! en sacrant, comme toujours.

Souvenir 6/Tu lui avais déjà offert d'apprendre à conduire l'auto et il t'avait répondu : Tu connais rien là-dedans, et si tu conduisais une auto, tu aurais tellement d'accidents qu'il ne nous serait plus possible de survivre à cause du manque d'argent. Un jour la vie a joué un tour à papa ; comme il était bûcheron, il a eu un accident du travail en coupant un arbre, le vent a poussé l'arbre vers lui et lui a enfoncé trois côtes. Il n'était plus capable de conduire pour plusieurs mois. Maman a appris à conduire avec papa assis à côté d'elle, et il lui sacrait après en voulant lui apprendre à conduire. Ma pauvre maman était tellement craintive, qu'elle lui a dit : Anicet, si tu veux que j'apprenne à conduire, tu t'assois sur le siège à l'arrière, tu prends ta bière et tu me laisses tranquille. 

Ma chère maman a fini par avoir son permis de conduire et en 25 ans elle n'a jamais eu d'accident, alors que papa en a eu plusieurs, en plus de fuir la police plusieurs fois. Une soirée durant l'hiver, j'étais présent dans l'auto ; pas de chauffage malgré un froid terrible, sa bouteille à la main et le volant de l'autre main. Quand il a entendu la sirène de la police, il a accéléré à fond, et quand il a vu un grand stationnement d'autos, il a garé son auto sur le parking de plusieurs centaines de véhicules, et il a tout fermé en me demandant de me baisser pour que nous passions inaperçus. Il était tellement content qu'il en a ri à s'en faire craquer les os. 

 Souvenir 7/Comme j'avais essayé vainement de me sauver, quelques mois après mon retour de mes foyers nourriciers, c'est à 15 ans 1/2 seulement que je suis sorti dehors en gardant une grande distance entre moi et papa, et je lui ai dit ceci, pour la première fois : Papa, je te pardonne pour toute la maltraitance que tu m'as infligée depuis mes deux ans jusqu'à aujourd'hui. Maintenant, je veux sauver mes os, ma peau et ma santé psychologique, alors je quitte la maison. Plus tard, je reviendrai te voir pour te dire que je t'aime. Comme d'habitude, il se mit à sacrer après moi en me demandant d'entrer dans la maison. Je lui ai fait la remarque que des voisins nous regardaient. Je l'ai prévenu que s'il appelait la police, je montrerais les marques sur mon corps, et je raconterais mes histoires de maltraitance. Il entra dans la maison en sacrant. J'ai appris plus tard qu'il avait sorti de la maison tout mon linge pour le faire brûler derrière la maison tellement il était en colère à cause de la réussite de mon départ. 

Souvenir 8/De longues années ont passé, et un jour je reçois un appel de maman pour me demander si je savais pourquoi elle avait pardonné à papa. Je lui répondis que non, et pour la mettre à l'aise, je lui ai dit : Maman, ne te sens pas obligée de me le dire, sois à l'aise. Alors le silence a tellement duré, que je me pensais seul au téléphone. Maman, tu es toujours là? À ma grande surprise, elle commença à réciter son Notre Père... Quand elle fut rendue à  "pardonne-nous nos offenses", elle haussa très fortement la voix pour dire "comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé"... Elle me dit : Voilà pourquoi j'ai pardonné à ton père. Cette approche avec maman m'a fait comprendre que nous avions plusieurs points en commun : le silence, l'écoute, la patience, le pardon, l'accueil inconditionnel de l'autre.

 Un jour que je lui  rendais visite, elle parla au téléphone avec une de ses sœurs. Elle lui dit : Tu ne sais pas qui est ici, c'est Michel, mon fils, il est tranquille, il écoute, je peux parler, ha! comme ça fait du bien! Le fait que j'ai entendu de la bouche de ma maman, qu'elle pardonnait à papa la maltraitance qu'il lui avait imposée toute sa vie, c'est comme si le  pardon de maman était devenu le frère de mon pardon. C'était le plus beau cadeau que maman pouvait me faire. 

Maman était une femme riche de cœur, mais elle avait tellement été rabaissée à l'extrême par papa, qu'elle n'était pas consciente que son coeur de femme était habillé, habité de plusieurs richesses qu'elle ne connaissait pas, à cause du fait qu'elle avait été privée de liberté de parole, liberté de marcher, liberté de prendre ses enfants dans ses bras.     

 Souvenir 9/Un jour je reçois un appel téléphonique de maman, puis elle me parle de son cancer du sein et de son cancer des poumons, ensuite elle me dit ceci : Je ne sais pas pourquoi, mais les femmes qui habitent dans la même maison appartement que moi et celles qui demeurent autour, elles viennent toutes me voir pour me parler de leurs difficultés. Parfois elles restent tellement longtemps que je ne sais pas quoi leur dire pour leur demander de partir afin que je puisse dormir, car je suis très fatiguée. Je lui ai donné l'explication suivante : Tu sais, maman, quand on pardonne à quelqu'un qui nous a blessé comme toi tu l'as vécu, alors les femmes qui t'entourent, elles s’aperçoivent que ton coeur est riche en amour et c'est pour cette raison qu'elles viennent vers toi, tu es riche dans ton coeur, elles t'aiment parce que tu as aimé pendant toute ta vie.

 Souvenir 10/Un autre jour, je reçois un appel téléphonique de maman, elle me raconte quelques souvenirs du début de sa vie avec papa. Elle me raconte que quelques mois après son mariage, un matin avant que papa parte pour son travail, elle s'approcha de lui pour l'embrasser en lui souhaitant une bonne semaine. Juste au moment où elle allait pour l'embrasser, il la repoussa en lui disant : Arrête donc tes maudites niaiseries à vouloir  m'embrasser puis laisse-moi donc aller travailler tranquille - en sacrant.

Ensuite elle me raconta qu'un matin elle préparait son déjeuner et au moment de manger ses toasts pour déjeuner, que certains appellent pain grillé, papa lui demanda de tremper ses toasts dans son café en lui faisant le reproche que ça faisait trop de bruit et que ça le dérangeait. 

Souvenir 11/Quelques mois avant le décès de maman, je l'invite à aller la chercher chez un de mes frères qui fumait, mais comme elle fumait elle aussi, il m'était impossible d'entrer dans la maison à cause de l'odeur de la fumée. Alors j'invitai ma maman à venir jouer aux dominos chez une de mes amies, avec moi et mon épouse. Quand nous sommes arrivés devant la porte, il y avait presque 20 marches à monter ; et comme elle était très petite fragile et malade, je l'ai prise dans mes bras pour monter les marches. Cette expérience m'a rappelé le jour de mes deux ans, quand elle était montée dans le grenier après que papa m'avait eu cassé les deux cuisses et une jambe pour me faire descendre les marches pour me conduire à l'Hôpital. Mais une drôle de bonne surprise, tout à fait inattendue, m'attendait la journée de ses funérailles.

Souvenir 12/Quand nous avons appris son décès, nous sommes descendus, moi et mon épouse, en Gaspésie, pour les funérailles. Personne n'avait choisi les textes pour la liturgie, alors le prêtre a pris la liturgie du jour. À notre immense surprise, l'Évangile du jour était celui où les disciples de Jésus lui demandaient de leur apprendre à prier. La prière était celle du Notre Père. Alors vous comprendrez que le souvenir qui m'est revenu à l'esprit, c'est celui du jour où maman m'avait appelé pour me demander si je savais pourquoi elle avait pardonné à papa toute la maltraitance qu'il lui avait fait subir, à elle comme à ses enfants. Oui, c'était l'Évangile du Notre Père. Je n'ai jamais compris comme je n'ai jamais cherché à comprendre, mais c'était un grand signe pour moi ; du fait que moi et maman nous avions pardonné pour tourner la page de notre douloureux passé au merveilleux présent, le pardon était devenu la richesse de notre identité de vie. Je pardonne, elle pardonne, et ensuite on se retrouve face à face avec l'Évangile sur le sujet du pardon.

Souvenir 13/Dans un autre appel téléphonique, maman me raconta le jour où papa avait cassé des vitres de la maison et de la vaisselle, et nous nous étions tous sauvés dans la cave ; la police est venu le chercher pour le conduire dans un hôpital psychiatrique. Les enfants ont tous été placés en foyer nourricier et on a conduit ma mère dans une crèche pour enfants où elle devait travailler pour en prendre soin. On place ses enfants, et ensuite on lui demande de s'occuper des enfants des autres. Maman me raconta qu'elle avait eu des idées suicidaires. Un jour elle rencontra un prêtre qui lui offrait de travailler comme cuisinière pour leur congrégation. Ce prêtre a accompagné ma maman jusqu'au dernier moment de sa vie.

Souvenir 14/Voici un souvenir qui m'a fait rire de l'intérieur, car si j'avais eu l'audace de rire comme un enfant, ma vie aurait été plus en danger que celle du chat. Un jour que j'étais dehors, quand mon père sortit, il a vu un chat assis proche de son auto ; il s'est mis à sacrer puis il pris une grosse roche pour la lancer vers le chat en sacrant après le chat, et la roche passa tout droit en manquant le chat, elle arriva direct dans le rétroviseur de son auto et le miroir éclata en plusieurs morceaux. Papa entra dans la maison en sacrant et il dit à maman : Le maudit chat, il a cassé mon miroir! Moi j'ai ri au-dedans de moi car je voulais rester vivant, et j'étais bien content pour le chat.

Chère maman, le monde dans lequel tu as vécu, n'a pas été de tout repos pour toi et plusieurs de tes enfants, mais il y a une chose que je n'ai pas eu le temps de te dire avant ton grand départ. En ce jour de la fête de toutes les mamans, je voudrais te le partager, à toi comme à tous ceux et celles qui vont nous lire. Si papa, qui souffrait de cruauté mentale en plus d'être un alcoolique régulier, a détruit ta vie à cause de son côté pervers narcissique, dis-toi bien qu'un jour il m'a sauvé la vie, et voici comment, en cliquant sur le lien ci-dessous. 


En ce jour de la fête de toutes les mamans aujourd'hui en 2023, surtout celles qui souffrent encore aujourd'hui durant la pandémie du coronavirus, je leur fais le cadeau d'avoir écrit notre témoignage sur le sujet de la maltraitance, pour toutes les mamans et tous les enfants battus de tous les pays du monde, en espérant leur venir en aide, pour les encourager à Arrow dénoncer toute forme de violence qu'il n'était pas possible de dénoncer autrefois à cause de cette mauvaise loi du silence et des ressources inexistantes.

Aujourd'hui en 2023,Bonne fête à toi, maman, et à toutes les mamans dans tous les pays du monde!

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