Bonjour, mes chères amies soeurs Servantes de Jésus Marie. Dieu soit votre joie comme votre joie est devant Dieu, et comme elle est aussi en Dieu. Encore aujourd'hui je conserve un très beau souvenir de mes rencontres avec votre communauté, quand je travaillais à la paroisse Cathédrale de Rouyn Noranda, avec le curé André Bernard.
Soeur Marie de l'incarnation, votre ancienne supérieur, avait un coeur simple, toujours joyeux, avec un regard qui exprimait cette joie de vivre ivre de Dieu. Ivre de cette joie de vivre sous le regard de Dieu, dans un esprit de contemplation, où l'on a du plaisir à s'oublier devant Celui qui nous Aime.
Ma mission auprès des pauvres de Rouyn Noranda n'a pas été de tout repos, mais je ne regrette rien du tout car cette mission m'a permis d'aller à l'école des pauvres sans Dieu, pour faire la différence avec les pauvres qui sont devenus riches de Dieu. Chaque pauvre est une petite école de vie, où l'Esprit-Saint nous instruit à travers eux, pour nous faire découvrir cette Présence de Dieu dans chaque pauvre, y compris moi et chaque soeur Servante de Jésus Marie.
Chaque fois que je suis allé vous présenter un diaporama sur la vie des saints, cela représentait pour moi un repos bien mérité, ma joie avait du plaisir à faire communion avec votre joie de vivre sous le Regard de Dieu.
J'ai beaucoup aimé travailler avec l'abbé André Bernard, un prêtre au coeur simple, un homme de prière avant d'être un homme d'action au service des pauvres. J'aime beaucoup la citation de Saint Padre Pio qui dit : Dans les livres on cherche Dieu, dans la prière on le trouve. Sainte mère Teresa disait, elle aussi : La prière élargit le coeur jusqu'à ce qu'il contienne le Don de Dieu.
D'ailleurs, moi et l'abbé Bernard, nous avions un point commun, c'était cette passion d'écouter les pauvres, y compris la joie de partager notre expérience spirituelle en lien avec notre connaissance de la vie relationnelle avec Dieu. Il nous était possible d'accompagner certains pauvres dans un esprit communautaire, comme il nous était possible de donner des conférences à deux sur des sujets en lien avec la Parole de Dieu.
Après que l'abbé André Bernard a été hospitalisé à l'Institut de Cardiologie de Montréal, ensuite il est allé demeurer chez les frères des Écoles Chrétiennes, où le Seigneur est venu le chercher. J'ai demeuré pendant 20 ans avec les frères des Écoles chrétiennes, jusqu'au jour où j'ai reçu une demande de l'abbé Bernard de venir travailler avec lui à la Cathédrale de Saint-Michel.
Le frère supérieur m'a encouragé, en m'assurant que si ça ne fonctionnait pas bien, la porte de leur communauté serait toujours ouverte pour m'accueillir. Le premier supérieur qui m'avait invité à vivre avec eux, était entouré de seulement 4 frères. Le contact s'était fait dans un groupe de prière, à partir d'une soeur du Bon Pasteur qui m'a dit : Michel, je connais un frère qui aime beaucoup les pauvres comme toi, je suis certaine qu'il aimerait te rencontrer.
Mais 5 ans après, la maison a passé au feu et les cinq frères ont été dispersés dans différentes maisons de la congrégation. Comme je n'étais pas frère, je me suis loué un appartement, mais, à ma très grande surprise, quelques mois pus tard un frère de la même communauté avec qui j'avais vécu, était devenu le nouveau supérieur d'une maison de 30 frères. Quand il m'invita à venir vivre avec eux, je suis revenu, pour ensuite repartir au moment où l'abbé Bernard m'invita lui-même à travailler dans sa paroisse.
Ensuite j'ai quitté la Cathédrale Saint-Michel quand j'ai appris qu'il ne serait plus possible que l'abbé Bernard y revienne, à cause de sa santé. Les cinq années qui ont suivi, après mon départ de la cathédrale, j'ai travaillé à protéger deux personnes âgées qui se faisaient exploiter financièrement et psychologiquement.
Ensuite, comme j'étais asthmatique sévère, j'ai commencé à souffrir d'allergies environnementales, y compris des allergies à l'air frais naturel et à la climatisation. Quand je suis arrivé à Trois-Rivières, comme je n'avais pas de médecin, je suis tombé entre les mains des étudiants en médecine.
Malheureusement, la chance n'était pas de mon côté. Le médecin qui accompagnait les étudiants était un homme au comportement très particulier, pour ne pas écrire irresponsable. Les étudiants suivis par ce médecin m'ont tellement prescrit de cortisone que j'y suis devenu allergique à un tel point que mon corps enflait de partout.
Quand j'étais responsable du café des pauvres, dans le sous-sol de la Cathédrale Saint-Michel de Rouyn Noranda, parfois il y avait 40 à 50 personnes qui fumaient à l'intérieur. Comme j'étais asthmatique, je suis devenu en peu de temps allergique à la fumée, aux odeurs de vieux livre, y compris à l'odeur des livres neufs, des journaux et de l'encens.
Quand je travaillais avec l'abbé Bernard, un jour, il me fit venir dans son bureau pour m'offrir à me payer des cours d'informatique, mais ma réponse l'a beaucoup surpris. Je lui ai répondu : Vous, c'est l'informatique et les pauvres ; quant à moi, je préférerais me faire interner dans un hôpital psychiatrique plutôt que d'utiliser internet. Non, l'informatique, ce n'est pas pour moi ; moi, c'est juste les pauvres et je suis heureux ainsi. Car moi, mon ordi, c'est simpl c'est mon coeur qui est mon ordina-coeur. L'abbé me regarda en souriant et il me dit : Je te comprends, mon cher Michel, je voulais juste t'en faire la proposition.
L'abbé Bernard était un prêtre au grand coeur, plein d'une générosité évangélique envers tous les pauvres que le Seigneur mettait sur sa route. Je ne pense pas vous avoir dit comment j'avais fait ma première rencontre avec l'abbé Bernard? J'avais reçu une demande pour donner une conférence dans un Café Chrétien, auprès des jeunes, dans la Ville de Gaspé en Gaspésie.
À la fin de ma conférence, une femme s'approcha de moi et me dit ceci : Je connais un prêtre à Rouyn Noranda qui aimerait beaucoup rencontrer une personne comme vous, qui avez cette facilité extraordinaire de vous exprimer aussi naturellement en public. Je vais lui parler de vous et je vais vous donner son numéro de téléphone pour communiquer avec lui. Cette expérience ressemble drôlement à celle de la soeur du Bon Pasteur qui m'avait mis en contact avec les frères des Écoles Chrétiennes.
Ces deux expériences m'ont fait comprendre que quand on aime Dieu, c'est Lui qui nous conduit là où Il veut et quand Il le veut. Dans les 8 dernières années, mes allergies environnementales ont tellement empiré, à cause de l'excès de cortisone prescrite par les étudiants, qui étaient accompagnés par un médecin dont le profil ressemblait à celui du pauvre abbé George Émile Martin, vicaire à la Cathédrale Saint-Michel.
J'ai tellement eu de prescriptions de cortisone, que j'ai dû être hospitalisé parce que j'avais trop de cortisone dans le sang.
C'est à partir de ce moment-là que j'y suis devenu allergique. Le 3 février 2018 est devenu pour moi une date inoubliable, c'est celle où j'ai été exposé à la climatisation pendant 14 heures d'affilée malgré trois recommandations dans mon dossier médical, qui disaient qu'il ne faut pas exposer ce patient à la climatisation (même pas quelques instants). Cette malheureuse expérience a donné comme résultat une pneumonie, avec un rétrécissement des cordes vocales et des intinctions de voix à chaque jour, de 2018 jusqu'à aujourd'hui. Cela peut commencer la nuit, avec une durée qui se poursuit jusqu'à 14 heures-15 heures pm, chaque jour depuis le 3 février 2018 où l'on m'a exposé 14 heures à la climatisation.
À cause de ces mauvaises expériences de négligence médicale, j'ai été privé de sortir le printemps, l'automne et l'hiver pendant 8 ans. Il n'y a que l'été où je peux sortir pour faire mon jardin de 30 plants de concombre et 20 plants de tomate, que je partage avec tous mes voisins. Un jour, une petite fille demanda à sa grand-maman : Est-ce que Mr Concombre va venir aujourd'hui? C'est à partir de ce moment-là que l'on m'a donné le surnom de Mr Concombre.
La pandémie de Covid 19 m'a sauvé la vie, jusqu'à aujourd'hui.
La pandémie de Covid 19 a été pour moi le contraire de ce qu'elle a été pour des milliers de personnes dans le monde. Oui, la pandémie m'a sauvé la vie et voici pourquoi. Quand je devais me rendre à l'urgence, j'étais tellement exposé de longues heures à la climatisation, que j'en sortais toujours avec le résultat d'une pneumonie.
Mais dès le début de la pandémie, je recevais ma médication en direct à partir de la pharmacie Jean-Coutu qui m'en faisait la livraison. Je n'avais plus besoin d'aller attendre de 10 à 14 heures en étant en direct avec la climatisation alors que j'y suis allergique à l'extrême.
Avec toutes les expériences que le Seigneur m'a permis de vivre dans de multiples souffrances, j'ai vite compris que la souffrance devient une école de vie à partir de notre premier et unique oui à Jésus-Christ. Toute souffrance est porteuse de grandeur, qu'elle soit physique ou morale ; la souffrance ramène à Dieu beaucoup plus d'êtres qu'elle n'en détourne. Surtout si elle rencontre sur son chemin de vie un témoin de Jésus-Christ, qui aura du plaisir à écouter et à aimer comme le Christ, en marchant sur le chemin de l'Évangile toujours avec Jésus-Christ, mais jamais sans Lui.
J'avais réellement promis à l'abbé Bernard de ne jamais me retrouver devant internet, mais Dieu m'a joué un tour. Je n'ai jamais suivi de cours d'informatique, comme me l'avait proposé l'abbé André Bernard, mais Dieu m'a conduit là où je ne voulais pas être conduit. Voici comment Dieu m'a conduit où je m'étais promis de ne jamais me rendre.
Un jour, j'ai découvert qu'un homme et une femme âgés de 80 et 86 ans étaient exploités par plusieurs personnes, et même par des compagnies. La femme avait des pertes de mémoire et l'homme avait la maladie de Parkinson. L'homme qui souffrait de la maladie de Parkinson, sa femme était décédée d'un cancer, et le pauvre homme souffrait d'être trop longtemps sans voir son fils qui demeurait à Las Vegas. Un jour, je me suis rendu chez un de mes amis dans la Ville de Québec ; il était assis devant son ordinateur et il parlait en direct avec un de ses amis africain.
Les premières images qui me sont venues à l'esprit, c'est Mr Dubé, l'homme que j'accompagnais ; je le voyais déjà en train de parler avec son fils à partir d'internet. Dans les semaines qui ont suivi, j'ai fait l'achat d'un ordinateur à quelques pas de ma demeure, pour réaliser les rêves de cet homme, au moins de voir son fils et son petit-fils en passant par internet.
J'ai accompagné cet homme pendant 5 ans, puis il est décédé d'une pneumonie. Il a communiqué avec son fils pendant quelques années, avant son décès. Comme j'étais allergique aux vieux livres comme aux livres neufs, j'ai fini par découvrir que la Bible et la vie des saints(es) existaient sur internet. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à comprendre que Dieu m'avait conduit là où je m'étais promis de ne jamais aller, parce que j'étais un grand passionné pour le contact humain en direct, sur le terrain des grandes souffrances de la vie. Mais si Dieu me guérissait par miracle, je reviendrais marcher au coeur de la nature pour être à l'écoute de plusieurs créatures en manque d'écoute, qui vivent dans une solitude non-désirée, avec beaucoup de douleur dans le coeur.
Depuis les années 2000, je suis présent sur internet, et pourtant je n'aime toujours pas internet. Je m'en sers seulement pour m'instruire à partir du site du Vatican, la chaîne catholique KTOtv, y compris le site Bibliclerus.org. J'ai pensé, à ce sujet, vous faire parvenir un certain nombre de liens sous forme d'abécédaires liturgiques, que j'ai créés à partir de ma propre expérience personnelle sur le Web.
Un peu d'humour avec mes débuts dans l'utilisation d'internet.
Au tout début, je ne connaissais rien, rien de rien d'internet... Je ne savais pas comment faire un copier-coller à partir de ma souris... Je ne comprenais pas ce que voulais dire faire un copier-coller dans le langage technique du Web. Un jour, je reçois un courriel d'une internaute qui me demande de lui expliquer comment faire un copier-coller. Comme j'étais bon en artisanat et que je savais utiliser la colle pour faire la création de mes décors, voici ma réponse à la question de cette internaute.
Je lui dis de se rendre chez bureau en gros et de s'acheter de la colle pour coller des décorations : Tu pourras coller où tu voudras. Je te souhaite bonne chance dans tes expériences décoratives.
Ensuite, un jour, en cliquant du côté droit de ma souris, je vois le mot copier-coller. La première des choses qui m'est venue à l'esprit, c'est le courriel de cette internaute qui voulait que je lui apprenne à faire un copier-coller. Je me suis dit : Pauvre lui, je ne lui ai pas appris grand-chose avec mon courriel.
Je n'avais reçu aucun cours d'informatique. J'ai pensé tout de suite à la proposition que m'avait faite l'abbé Bernard. Ensuite j'ai vite compris que faire la volonté de Dieu, très souvent c'est aller dans la direction où l'on s'était promis de ne jamais se rendre. Qui aurait dit qu'un jour celui qui a eu tant de plaisir à présenter la vie des saints(es), serait présent sur internet pour créer des pages-blogs sur la nouvelle évangélisation avec La Parole de Dieu, le catéchisme et la vies des saints(es)?
À la suite de mon témoignage, je vais vous faire parvenir une page de plusieurs liens sur la Liturgie, des sermons à partir de la vie des saints, des vidéos d'homélies de deux prêtres qui ont vraiment le coeur plongé dans le Coeur de La Parole de Dieu. Les noms et prénoms des deux prêtres sont le père Henri Boulad sj, et le père Raniero Cantalamessa, celui qui prêche au Vatican.
Le père Boulad n'a pas d'homélie écrite, mais la père Cantalamessa a plusieurs homélies écrites, sur plusieurs sujets liturgiques. Je mettrai les liens ci-dessous... Si vous avez des questions, il me fera plaisir d'y répondre.
Tél. 819-777-1744 soeurs Servantes de Jésus Marie
Mar 29 Juin - 23:44