Écoute Partage Parole
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Écoute Partage Parole

Ecoute et partage la Parole avec ton cœur
 
PortailAccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.
 

 Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création

Aller en bas 
AuteurMessage
coeurtendre
Admin
coeurtendre

Masculin Nombre de messages : 12665
Age : 67
Localisation : Trois-Rivières
Réputation : 1
Date d'inscription : 16/02/2007

Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création Empty
MessageSujet: Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création   Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création Icon_minitimeMar 21 Mar - 10:29

Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création 206640364E57B95223FD03

1/ Une guérison le jour du sabbat, 
signe du jour de la nouvelle création

Le jour de la nouvelle création : la comparaison entre le dimanche chrétien et le sabbat propre à l’Ancien Testament a suscité des approfondissements théologiques de grand intérêt. On a notamment mis en lumière la relation particulière qui existe entre la résurrection et la création. En effet, la réflexion chrétienne a spontanément relié la résurrection survenue « le premier jour après le sabbat » au premier jour de la semaine cosmique dans le livre de la Genèse (1,1s)… Un tel lien invitait à comprendre la résurrection comme le commencement d’une nouvelle création, dont le Christ glorieux constitue les prémices, étant lui-même « Premier-né de toute créature » et aussi « Premier-né d’entre les morts » (Col 1,15.18).

En effet le dimanche est le jour où, plus qu’en tout autre, le chrétien est appelé à se souvenir du salut qui lui a été offert dans le baptême et qui a fait de lui un homme nouveau dans le Christ. « Ensevelis avec lui lors du baptême, vous êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l’a ressuscité des morts » (Col 2,12; Rm 6,4-6). La liturgie souligne cette dimension baptismale du dimanche en invitant à célébrer aussi les baptêmes, en plus de la Veillée pascale, en ce jour de la semaine « où l’Église commémore la résurrection du Seigneur », et aussi en suggérant, comme rite pénitentiel approprié au commencement de la messe, l’aspersion avec l’eau bénite, qui rappelle précisément l’événement baptismal dans lequel naît toute existence chrétienne.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

2/« Le Fils de l’Homme est maître du sabbat. »

Dans la Loi donnée par Moïse…, Dieu ordonnait à tous de se reposer et de ne faire aucun travail le jour du sabbat. Mais celui-ci était « une image et une ombre » (He 8,5) du véritable sabbat, qui est accordé à l’âme par le Seigneur. En effet, l’âme qui a été jugée digne du véritable sabbat cesse de s’adonner à ses préoccupations honteuses et avilies et s’en repose ; elle célèbre le véritable sabbat et jouit du véritable repos, étant délivrée de toutes les œuvres des ténèbres…

Jadis, il était prescrit que même les animaux dénués de raison devaient se reposer le jour du sabbat : le bœuf ne devait pas être soumis au joug, ni l’âne porter de fardeau, car les animaux eux-mêmes se reposaient des travaux pénibles. En venant parmi nous et en nous donnant le sabbat véritable et éternel, le Seigneur a apporté le repos à l’âme qui était chargée et accablée du fardeau du péché, et qui, sous la contrainte, accomplissait des œuvres de l’injustice, assujettie qu’elle était à des maîtres cruels. Il l’a soulagée du poids intolérable des idées vaines et ignobles ; il l’a affranchie du joug amer des œuvres d’injustice, et il lui a donné le repos.

En effet, le Seigneur appelle l’homme au repos en lui disant : « Venez, vous tous qui peinez et êtes accablés, et je vous donnerai le repos » (Mt 11,28). Et toutes les âmes qui lui font confiance et s’approchent de lui…célèbrent un sabbat véritable, délicieux et saint, une fête de l’Esprit, dans une joie et une allégresse inexprimables. Elles rendent à Dieu un culte pur qui lui plaît, procédant d’un cœur pur. C’est là le sabbat véritable et saint.

Homélie attribuée à saint Macaire d’Égypte (390)

3/« Le jour du sabbat…, il enseignait en homme qui a autorité. »

C’est un jour du sabbat que le Seigneur Jésus commence à accomplir des guérisons, pour signifier que la nouvelle création commence au point où l’ancienne s’était arrêtée, et aussi pour marquer dès le début que le Fils de Dieu n’est pas soumis à la Loi mais supérieur à la Loi, qu’il ne détruit pas la Loi mais l’accomplit (Mt 5,17). Ce n’est pas par la Loi mais par le Verbe que le monde a été fait, comme nous le lisons : « Par la Parole du Seigneur les cieux ont été faits » (Ps 32,6). La Loi n’est donc pas détruite mais accomplie, afin de renouveler l’homme déchu. Voilà pourquoi l’apôtre Paul dit : « Débarrassez-vous de l’homme ancien ; revêtez l’homme nouveau, qui a été créé selon le Christ » (Col 3,9).

Il est donc juste que le Seigneur commence le jour du sabbat, pour montrer qu’il est le Créateur (…), continuant l’ouvrage qu’il avait commencé jadis lui-même. Comme l’ouvrier qui s’apprête à réparer une maison, il commence, non par les fondations, mais par les toits ; il commence à démolir ce qui est délabré. (…) En délivrant le possédé, il commence par le moindre pour en venir au plus grand : même des hommes peuvent délivrer du démon — par la parole de Dieu, il est vrai — mais commander aux morts de ressusciter n’appartient qu’à la puissance de Dieu.

Saint Ambroise (340-397)

4/Une guérison le jour du sabbat, 
symbole de l’achèvement de la 
création

Ce monde est très bon, tel qu’il a été fait et tel que nous le voyons, parce que Dieu le veut ainsi : personne ne pourrait en douter. Si la création était désordonnée, si l’univers évoluait au hasard, on pourrait mettre en doute cette affirmation. Mais puisque le monde a été fait avec sagesse et science, de façon raisonnable et logique, puisqu’il a été orné de toute beauté, il faut que celui qui y préside et qui l’a organisé ne soit autre que la Parole de Dieu, son Verbe, son Logos. (…)

Étant la Parole bonne du Dieu de bonté, c’est ce Verbe qui a disposé l’ordre de toutes choses, qui a réuni les contraires avec les contraires pour en former une seule harmonie. C’est lui, « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1,24), qui fait tourner le ciel, qui suspend la terre et qui, sans qu’elle repose sur rien, la maintient par sa propre volonté (cf He 1,3). Le soleil éclaire la terre par la lumière qu’il reçoit de lui, et la lune reçoit sa mesure de sa lumière. Par lui, l’eau est suspendue dans les nuages, les pluies arrosent la terre, la mer garde ses limites, la terre se couvre de plantes de toutes sortes (cf Ps 103). (…)

La raison pour laquelle cette Parole, le Verbe de Dieu, est venue jusqu’aux créatures est vraiment admirable. (…) La nature des êtres créés est passagère, faible, mortelle ; mais puisque le Dieu de l’univers est par nature bon et excellent, il aime les hommes. (…) Voyant donc que par elle-même toute la nature créée s’écoule et se dissout, pour lui éviter cela et pour que l’univers ne retourne pas au néant (…), Dieu ne l’abandonne pas aux fluctuations de sa nature. Dans sa bonté, par son Verbe, il gouverne et maintient toute la création. (…) Elle ne subit donc pas le sort qui serait le sien si le Verbe ne la gardait pas, c’est-à-dire l’anéantissement. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature, parce que c’est par lui que tout subsiste, les choses visibles et invisibles, et il est aussi la tête de l’Église » (Col 1,15-18).

Saint Athanase (295-373)

5/« Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. » (Ex 20,8)

Maintenant que nous sommes au temps de la grâce qui nous a été révélée, l’observance du sabbat, jadis symbolisée par le repos d’un seul jour, a été abolie pour les fidèles. En ce temps de grâce en effet, le chrétien observe un sabbat perpétuel, s’il fait tout ce qu’il fait de bon dans l’espoir du repos à venir et s’il ne se glorifie pas de ses œuvres bonnes comme d’un bien qu’il aurait de lui-même sans l’avoir reçu.

Ainsi, en comprenant et en recevant le sacrement du baptême comme un sabbat, c’est-à-dire comme le repos du Seigneur dans sa sépulture (Rm 6,4), le chrétien se repose de ses œuvres anciennes pour marcher désormais dans une vie nouvelle en reconnaissant que Dieu agit en lui. C’est Dieu qui à la fois agit et se repose, d’une part accordant à sa créature la gérance qui lui convient, d’autre part jouissant en lui-même d’une éternelle tranquillité.
Dieu ni ne s’est fatigué en créant le monde, ni n’a refait ses forces en cessant de créer, mais il a voulu par ces mots de son Écriture [« Dieu se reposa le septième jour » (Gn 2,2)] nous inviter à désirer ce repos, en nous donnant le commandement de sanctifier ce jour.

Saint Augustin (354-430)

Revenir en haut Aller en bas
 
Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création
»  Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création
» Une guérison le jour du sabbat, symbole de l’achèvement de la création
»  Réflexion 485/ "Le troisième commandement. " / " Le jour du Sabbat "/
» « Proclamez la bonne nouvelle à toute la création. »

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
Écoute Partage Parole :: Forum de Partage-
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.Sauter vers: