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  1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans la volonté de votre Père… Soyez donc sans crainte. »

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coeurtendre
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coeurtendre

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 1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans  la volonté de votre Père… Soyez donc sans  crainte. » Empty
MessageSujet: 1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans la volonté de votre Père… Soyez donc sans crainte. »    1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans  la volonté de votre Père… Soyez donc sans  crainte. » Icon_minitimeMar 21 Mar - 10:55

 1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans  la volonté de votre Père… Soyez donc sans  crainte. » 206640364E57B95223FD03

1/« Pas un moineau ne tombe à terre sans 
la volonté de votre Père… Soyez donc sans 
crainte. »

Arrivé tout près d’une grande troupe d’oiseaux, le bienheureux François constata qu’ils l’attendaient ; il leur adressa son salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se soient pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu, et les pria humblement d’être attentifs.
Il leur dit, entre autres choses : « Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours : il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler, et tout ce dont vous aviez besoin pour vivre. De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez la meilleure grâce. Il vous a donné pour domaine les airs et leur limpidité. Vous n’avez ni à semer ni à moissonner ; il vous donne la nourriture et le logement sans que vous ayez à vous en inquiéter » (Mt 6,26).  À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une joie admirable : ils allongeaient le cou, déployaient leurs ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement. Lui allait et venait parmi eux, frôlait de sa tunique leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, exultant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré par toutes ses créatures.
François n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité, aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore jusque-là prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures inanimées, à louer et aimer le Créateur.

Thomas de Celano (1190-v. 1260), biographe
 de saint François et de sainte Claire
 
2/« Celui qui fait la volonté de mon Père qui est 
aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur,
 une mère. »

Vouloir seulement ce que Dieu veut est logique pour celui qui est vraiment amoureux de lui… En dehors de ses désirs, nos désirs n’existent pas, et si un seul existait, il existerait parce qu’il est conforme à sa volonté, et s’il ne l’était pas, c’est qu’alors notre volonté ne serait pas unie à la sienne… Mais si vraiment nous sommes unis par l’amour à sa volonté, nous ne désirerons rien qu’il ne désire, nous n’aimerons rien qu’il n’aime et, tout abandonnés à sa volonté, quoi qu’il nous envoie, où qu’il nous mette nous sera indifférent… Tout ce qu’il voudra de nous nous sera, non seulement indifférent, mais aussi, en plus, agréable.

Je ne sais pas si je me trompe en tout ce que je dis ; je me soumets en tout à celui qui entend ces choses ; je dis seulement ce que je sens. Vraiment, je ne désire rien de plus que de l’aimer, et tout le reste je le remets entre ses mains. Que sa volonté s’accomplisse ! Chaque jour je suis plus heureux, dans mon complet abandon entre ses mains.

3/« Que ta volonté soit faite. »

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Ô mon tendre Maître, quelle joie pour moi que tu n’aies pas fait dépendre l’accomplissement de ta volonté d’un vouloir aussi misérable que le mien ! (…) Que je serais malheureuse, si tu avais voulu qu’il dépende de moi que ta volonté s’accomplisse ou non. À présent, je te donne librement la mienne, bien que ce soit à un moment où ce don n’est pas purement désintéressé, car une longue expérience m’a fait connaître les avantages de cet abandon. Quel immense profit, mes amies, mais d’autre part, quelle immense perte, si nous n’accomplissons pas ce que nous offrons au Seigneur par cette demande du Notre Père. (…)

Je veux donc vous dire, ou vous rappeler, quelle est cette volonté. Ne craignez pas que ce soit de vous donner des richesses, ni des plaisirs, ni des honneurs, ni tous les biens d’ici-bas. Il ne nous porte pas si peu d’amour ! Il fait le plus grand cas du présent que vous lui offrez, et il entend vous le récompenser bien, puisque dès cette vie il vous donne son Royaume. (…) Voyez, mes filles, ce que Dieu a donné à son Fils qu’il aimait par-dessus tout. ; par là, vous pourrez reconnaître quelle est sa volonté. Oui, tels sont les dons qu’il nous fait en ce monde. Il donne en proportion de l’amour qu’il porte pour chacun de nous , tenant compte aussi du courage qu’il voit en chacun et de l’amour qu’on a pour lui. Celui qui l’aime beaucoup, il le reconnaît capable de beaucoup souffrir pour lui, et celui qui l’aime peu, de peu souffrir. Pour moi, je suis persuadée que la mesure de notre force pour porter une grande croix ou une petite, c’est la mesure de notre amour. (…)

Tous mes conseils dans ce livre ne tendent qu’à un but : nous donner totalement au Créateur, soumettre notre volonté à la sienne, nous détacher des créatures ; vous devez en avoir compris la grande importance, je n’en dirai pas davantage. J’indiquerai seulement pour quel motif notre bon Maître formule cette demande du Notre Père. C’est qu’il sait le grand avantage qu’il y a pour nous à faire ce plaisir à son Père éternel. Par là nous nous disposons à atteindre rapidement le but de notre voyage et à nous désaltérer aux eaux vives de la fontaine dont j’ai parlé. Mais si nous ne donnons pas entièrement notre volonté au Seigneur pour qu’il prenne soin lui-même de tout ce qui nous concerne, jamais il ne nous permettra d’y boire.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

4/« Me voici, afin d’accomplir votre volonté. » (He 10,5)

La fidélité est la plus riche et la plus délicate fleur de l’amour ici-bas. Là-haut, dans le ciel, l’amour s’épanouira en action de grâces, en complaisance, en jouissance, dans la possession pleine et entière de l’objet aimé ; ici-bas, il se traduit par une fidélité généreuse et constante à Dieu, malgré les ténèbres de la foi, malgré les épreuves, les difficultés, les contradictions. À l’exemple de notre divin modèle, nous devons nous donner sans réserve, comme lui-même s’est livré sans réserve au Père en entrant dans le monde « me voici, afin d’accomplir votre volonté » (He 10,5). (…)

Nous devons dire à Jésus : « Je veux être à vous tout entier ; je désire vivre de votre vie par la foi et l’amour ; je veux que vos désirs soient mes désirs, et, comme vous, par amour pour votre Père, je veux faire tout ce qui peut vous être agréable : “J’ai placé votre loi au milieu de mon cœur” (Ps 40,9 Vg) ; il vous est agréable que je garde fidèlement les prescriptions de la loi chrétienne que vous avez établies (…), comme preuve de la délicatesse de mon amour envers vous, je veux dire comme vous avez dit vous-même : ni un iota ni une virgule ne sera enlevé par moi de votre loi (cf. Mt 5,18) ; donnez-moi votre grâce pour que je ne laisse pas passer la moindre chose qui puisse vous faire plaisir, afin que, selon votre propre parole, “étant fidèle dans les petites choses, je le devienne aussi dans les grandes” (cf. Lc 16,10) ; faites surtout que toujours j’agisse par amour pour vous et pour votre Père (cf. Jn 14,31) ; tout mon désir serait de pouvoir dire comme vous : “J’accomplis toujours ce qui est agréable au Père” (cf. Jn 8,29) ».

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

5/« Que ta volonté soit faite sur 
la terre comme dans les cieux. »

Non pas que Dieu fasse ce qu’Il veut, mais que nous nous puissions faire ce qu’Il veut. Qui peut empêcher Dieu de faire ce qu’Il veut ? Mais nous autres, nous sommes contrecarrés par le démon qui nous empêche d’obéir en toute chose, intérieurement et extérieurement, à la volonté de Dieu. Aussi demandons-nous que sa volonté s’accomplisse en nous ; pour qu’elle s’accomplisse, nous avons besoin de son secours. Personne n’est fort par ses propres ressources, mais sa force est dans la bonté et dans la miséricorde de Dieu…

La volonté de Dieu est celle que le Christ a faite et enseignée : l’humilité dans la conduite, la solidité dans la foi, la modestie dans les paroles, la justice dans les actes, la miséricorde dans les œuvres, la discipline dans les mœurs. La volonté de Dieu, c’est de ne faire de tort à personne, de supporter celui qu’on nous fait, de garder la paix avec nos frères, d’aimer Dieu de tout notre cœur, l’aimer parce qu’il est Père et le craindre parce qu’il est Dieu. Ne rien préférer au Christ, puisqu’il nous a préférés à tout, adhérer inviolablement à sa charité, nous tenir sous la croix avec courage et confiance. Quand il s’agit de combattre pour son nom ou son honneur, montrer de la constance en nos paroles ; faire preuve de confiance dans les difficultés afin de soutenir la lutte, de patience dans la mort afin d’obtenir la couronne. Voilà ce que signifie vouloir être cohéritier du Christ, accomplir le précepte de Dieu, faire la volonté de Dieu.
Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr

6/La violence qui s’empare du Royaume

Que rien ne t’empêche plus de t’unir au Christ… Prie sans attendre, supplie de tout ton cœur, demande ardemment, jusqu’à ce que tu reçoives. Ne te relâche pas. Ces choses te seront données si tout d’abord de toute ta foi tu te fais violence pour confier à Dieu ton souci et pour remplacer ta propre prévoyance par la providence de Dieu. Quand il verra ta volonté, quand il verra qu’en toute pureté de cœur tu t’es confié à lui plus qu’à toi-même et que tu t’es fait violence pour espérer en lui plus qu’en ton âme, alors cette puissance inconnue de toi viendra faire en toi sa demeure. Et tu sentiras dans tous tes sens la puissance de celui qui est avec toi indubitablement. Grâce à cette puissance beaucoup entrent dans le feu et ne craignent pas, marchent sur l’eau et n’hésitent pas.

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul 

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