coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Angélus/Pape François/Question/168/« Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?»/ Dim 14 Mai - 0:07 | |
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Chers frères et sœurs, bonjours! L’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui se termine par une question préoccupée de Jésus : « Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 8 ). Comme pour dire : quand je viendrai à la fin de l’histoire — mais, pouvons-nous penser, même maintenant, à ce moment de la vie — trouverai-je un peu de foi en vous, dans votre monde ? C’est une question sérieuse. Imaginons que le Seigneur vienne aujourd’hui sur terre : il verrait, malheureusement, tant de guerres, tant de pauvreté, tant d’inégalités, et en même temps de grandes conquêtes de la technique, des moyens modernes et des gens qui courent toujours, sans jamais s’arrêter ; mais trouverait-il des personnes qui lui consacrent du temps et de l’affection, qui le mettent au premier plan ? Et surtout, demandons-nous : que trouverait-il en moi, si le Seigneur venait aujourd’hui, que trouverait-il en moi, dans ma vie, dans mon cœur ? Quelles priorités de ma vie verrait-il ?
« Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18,verset,8 ).Comme pour dire : quand je viendrai à la fin de l’histoire — mais, pouvons-nous penser, même maintenant, à ce moment de la vie — trouverai-je un peu de foi en vous, dans votre monde ?Et surtout, demandons-nous : que trouverait-il en moi, si le Seigneur venait aujourd’hui, que trouverait-il en moi, dans ma vie, dans mon cœur ? Quelles priorités de ma vie verrait-il ? (Une question réponse spéciale du pape François):Et quel est le remède ? La prière.
Souvent, nous nous concentrons sur beaucoup de choses urgentes mais pas nécessaires, nous nous occupons et nous préoccupons de nombreuses réalités secondaires ; et peut-être, sans nous en rendre -compte, négligeons-nous ce qui compte le plus et nous laissons notre amour pour Dieu refroidir, se refroidir peu à peu. Aujourd’hui, Jésus nous offre le remède pour réchauffer une foi tiédie. Et quel est le remède ? La prière. La prière est la médecine de la foi, le reconstituant de l’âme. Il faut, cependant, que ce soit une prière constante. Si nous devons suivre un traitement pour aller mieux, il est important de bien l’observer, de prendre les médicaments de façon et aux moments adéquats, avec constance et régularité. C’est ce qu’il faut en tout dans la vie. Pensons à une plante que nous gardons à la maison : nous devons la nourrir avec constance chaque jour, nous ne pouvons pas l’inonder d’eau et puis la laisser sans eau pendant des semaines ! A plus forte raison pour la prière : on ne peut pas vivre seulement de moments forts ou de rencontres intenses de temps en temps pour ensuite « entrer en hibernation ». Notre foi va s’assécher. Il faut l’eau quotidienne de la prière, il faut un temps dédié à Dieu, afin qu’Il puisse entrer dans notre temps, dans notre histoire ; de moments constants où nous lui ouvrons le cœur, afin qu’Il puisse répandre en nous chaque jour amour, paix, joie, force, espérance ; c’est-à-dire, nourrir notre foi.
C’est pourquoi Jésus parle aujourd’hui « à ses disciples — à tous, pas seulement à quelques-uns ! — de la nécessité de prier sans cesse et de ne pas se décourager » (verset, 1). Mais on pourrait objecter : « Mais moi, comment puis-je le faire ? Je ne vis pas dans un couvent, je n’ai pas beaucoup de temps pour prier !». A cette difficulté, qui est vraie, peut peut-être venir en aide une pratique spirituelle savante, que l’on a un peu oubliée aujourd’hui, que nos aînés, surtout les grands-mères, connaissent bien : celle que l’on appelle les jaculatoires. Le nom est un peu désuet, mais la substance est bonne. De quoi s’agit-il ? De très brèves prières, faciles à mémoriser, que nous pouvons répéter souvent pendant la journée, au cours des différentes activités, pour rester « connectés » avec le Seigneur. Prenons quelques exemples. Dès que nous nous réveillons, nous pouvons dire : « Seigneur, je te remercie et je t’offre cette journée » : c’est une petite prière ; puis, avant une activité, nous pouvons répéter : « Viens, Esprit Saint » ; et entre une chose et l’autre, prier ainsi : « Jésus, j’ai confiance en toi, Jésus, je t’aime ». Des petites prières, mais qui nous maintiennent en contact avec le Seigneur. Combien de fois envoyons-nous des « messages » aux personnes que nous aimons ! Faisons-le aussi avec le Seigneur, afin que le cœur reste connecté à Lui. Et n’oublions pas de lire ses réponses. Le Seigneur répond, toujours. Où les trouve-t-on ? Dans l’Évangile, à tenir toujours sous la main et à ouvrir chaque jour quelques fois, pour recevoir une Parole de vie qui nous est adressée. Et revenons à ce conseil que j’ai donné tant de fois : ayez un petit Évangile de poche, dans votre poche, dans votre sac, et ainsi, quand vous avez une minute, ouvrez et lisez quelque chose, et le Seigneur répondra.
Que la Vierge Marie, fidèle à l’écoute, nous enseigne l’art de toujours prier, sans nous lasser.
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