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  Les évêques, successeurs des Apôtres

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doucecolombe

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 Les évêques, successeurs des Apôtres  Empty
MessageSujet: Les évêques, successeurs des Apôtres     Les évêques, successeurs des Apôtres  Icon_minitimeMar 12 Fév - 18:42


 Les évêques, successeurs des Apôtres  9c4f3ace-12dd-11e2-9db3-61aa825d7077-493x328

Les évêques, successeurs des Apôtres
La mission divine confiée par le Christ aux Apôtres est destinée à durer jusqu’à la fin des siècles (cf. Mt 28, 20), étant donné que l’Évangile qu’ils doivent transmettre est pour l’Église principe de toute sa vie, pour toute la durée du temps. C’est pourquoi les Apôtres prirent soin d’instituer, dans cette société hiérarchiquement ordonnée, des successeurs.

En effet, ils n’eurent pas seulement pour leur ministère des auxiliaires divers [40], mais, pour que la mission qui leur avait été confiée pût se continuer après leur mort, ils donnèrent mandat, comme par testament, à leurs coopérateurs immédiats d’achever leur tâche et d’affermir l’œuvre commencée par eux [41], leur recommandant de prendre garde à tout le troupeau dans lequel l’Esprit Saint les avait institués pour paître l’Église de Dieu (cf. Ac 20, 28). Ils instituèrent donc des hommes, de ce genre, leur donnant pour la suite charge d’ordonner qu’après leur mort des hommes éprouvés recueillent leur ministère [42].

Parmi les différents ministères qui s’exercent dans l’Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l’épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines [43], sont les instruments* de transmission de la semence apostolique [44].

Ainsi, selon le témoignage de saint Irénée, c’est la Tradition apostolique qui se manifeste [45] et se conserve dans le monde entier par ceux que les Apôtres ont faits évêques et par leurs successeurs jusqu’à nous [46].

Ainsi donc, les évêques ont reçu, pour l’exercer avec l’aide des prêtres et des diacres, le ministère de la communauté [47]. Ils président à la place de Dieu le troupeau [48], dont ils sont les pasteurs, par le magistère doctrinal, le sacerdoce du culte sacré, le ministère du gouvernement [49]. De même que la charge confiée personnellement par le Seigneur à Pierre, le premier des Apôtres, et destinée à être transmise à ses successeurs, constitue une charge permanente, permanente est également la charge confiée aux Apôtres d’être les pasteurs de l’Église, charge à exercer sans interruption par l’ordre sacré des évêques [50].

C’est pourquoi le saint Concile enseigne que les évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux Apôtres [51], comme pasteurs de l’Église, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et celui qui a envoyé le Christ (cf. Lc 10, 16) [52].


La sacramentalité de l’épiscopat

Ainsi donc en la personne des évêques assistés des prêtres, c’est le Seigneur Jésus Christ, Pontife suprême, qui est présent au milieu des croyants. Assis à la droite de Dieu le Père, il ne fait pas défaut au corps des pontifes [53]. C’est par eux en tout premier lieu, par leur service éminent, qu’il prêche la Parole de Dieu à toutes les nations et administre continuellement aux croyants les sacrements de la foi ; c’est par leur paternelle fonction (cf. 1 Co 4, 15) qu’il intègre à son


Corps par la régénération surnaturelle des membres nouveaux ; c’est enfin par leur sagesse et leur prudence qu’il dirige et oriente le peuple du Nouveau Testament dans son pèlerinage vers l’éternelle béatitude. Choisis comme pasteurs pour paître le troupeau du Seigneur, ils sont les ministres du Christ et les dispensateurs des mystères de Dieu (cf. 1 Co 4, 1). À eux a été confiée la charge de rendre témoignage de l’Évangile de la grâce de Dieu (cf. Rm 15, 16 ; Ac 20, 24) et d’exercer le ministère glorieux de l’Esprit et de la justice dans la gloire (cf. 2 Co 3, 8-9).

Pour remplir de si hautes charges, les Apôtres furent enrichis par le Christ d’une effusion de l’Esprit Saint descendant sur eux (cf. Ac 1, 8 ; 2, 4 ; Jn 20, 22-23) ; eux-mêmes, par l’imposition des mains, transmirent à leurs collaborateurs le don spirituel (cf. 1 Tm 4, 14 ; 2 Tm 1, 6-7) qui s’est communiqué jusqu’à nous à travers la consécration épiscopale. Le saint Concile enseigne que, par la consécration épiscopale [54], est conférée la plénitude du sacrement de l’Ordre, que la coutume liturgique de l’Église et la voix des saints Pères désignent en effet sous le nom de sacerdoce suprême, la réalité totale du ministère sacré [55]. La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctification, confère aussi les charges d’enseigner et de gouverner, lesquelles cependant, de par leur nature, ne peuvent s’exercer que dans la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres. En effet, la Tradition qui s’exprime surtout par les rites liturgiques et par l’usage de l’Église, tant orientale qu’occidentale, montre à l’évidence que par l’imposition des mains et les paroles de la consécration, la grâce de l’Esprit Saint est donnée [56] et le caractère sacré imprimé [57], de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et patente, tiennent la place du Christ lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et agissent en sa personne [58]. Aux évêques, il revient d’introduire, par le sacrement de l’Ordre, de nouveaux élus dans le corps épiscopal.

Le collège épiscopal et son chef

De même que saint Pierre et les autres Apôtres constituent, de par l’institution du Seigneur, un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre et les évêques successeurs des Apôtres, forment entre eux un tout. Déjà la plus antique discipline en vertu de laquelle les évêques établis dans le monde entier vivaient en communion entre eux et avec l’évêque de Rome par le lien de l’unité, de la charité et de la paix [59], et de même la réunion de Conciles [60], où l’on décidait en commun de toutes les questions les plus importantes [61], par une décision que l’avis de l’ensemble permettait d’équilibrer [62], tout cela signifie le caractère et la nature collégiale de l’ordre épiscopal ; elle se trouve manifestement prouvée par le fait des Conciles œcuméniques tenus tout le long des siècles. On la trouve évoquée dans l’usage qui s’est introduit de très bonne heure d’appeler plusieurs évêques pour coopérer à l’élévation d’un nouvel élu au ministère sacerdotal le plus élevé. C’est en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres que quelqu’un est fait membre du corps épiscopal.

Mais le collège ou corps épiscopal n’a d’autorité que si on l’entend comme uni au Pontife romain, successeur de Pierre, comme à son chef et sans préjudice pour le pouvoir du primat qui s’étend à tous, pasteurs et fidèles. En effet, le Pontife romain a sur l’Église, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Église, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours exercer librement. L’ordre des évêques, qui succède au collège apostolique dans le magistère et le gouvernement pastoral, bien mieux dans lequel le corps apostolique se perpétue sans interruption constitue, lui aussi, en union avec le Pontife romain, son chef, et jamais en dehors de ce chef, le sujet du pouvoir suprême et plénier sur toute l’Église [63], pouvoir cependant qui ne peut s’exercer qu’avec le consentement du Pontife romain.


''Le Seigneur a fait du seul Simon la pierre de son Église''

Le Seigneur a fait du seul Simon la pierre de son Église, à lui seul il en a remis les clés (cf. Mt 16, 18-19) ; il l’a institué pasteur de tout son troupeau (cf. Jn 21, 15 s.), mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre (Mt 16, 19) a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des Apôtres unis à son chef (Mt 18, 18 ; 28, 16-20) [64].

Par sa composition multiple, ce collège exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l’unité du troupeau du Christ. Dans ce collège, les évêques, fidèles à observer le primat et l’autorité de leur chef, jouissent pour le bien de leurs fidèles et même de toute l’Église, d’un pouvoir propre, l’Esprit Saint assurant par l’action continue de sa force, la structure et la concorde dans l’organisme.

Le pouvoir suprême dont jouit ce collège à l’égard de l’Église universelle s’exerce solennellement dans le Concile œcuménique. Il n’y a point de Concile œcuménique s’il n’est pas comme tel confirmé ou tout au moins accepté par le successeur de Pierre : au Pontife romain appartient la prérogative de convoquer ces conciles, de les présider et de les confirmer [65].

Le pouvoir collégial peut être exercé en union avec le pape par les évêques résidant sur la surface de la terre, pourvu que le chef du collège les appelle à agir collégialement ou du moins qu’il donne à cette action commune des évêques dispersés son approbation ou sa libre acceptation pour en faire un véritable acte collégial.

Les relations à l’intérieur du collège

L’unité collégiale apparaît aussi dans les relations mutuelles de chacun des évêques avec les Églises particulières et avec l’Église universelle. Le pontife romain, comme successeur de Pierre, est le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles [66]. Les évêques sont, chacun pour sa part, le principe et le fondement de l’unité dans leurs Églises particulières [67] ; celles-ci sont formées à l’image de l’Église universelle, c’est en elles et par elles qu’existe l’Église catholique une et unique [68]. C’est pourquoi chaque évêque représente son Église, et, tous ensemble, avec le pape, représentent l’Église universelle dans le lien de la paix, de l’amour et de l’unité.


Les évêques, pris à part, placés à la tête de chacune des Églises particulières, exercent leur autorité pastorale sur la portion du Peuple de Dieu qui leur a été confiée, et non sur les autres Églises ni sur l’Église universelle. Mais, comme membres du collège épiscopal et légitimes successeurs des Apôtres, ils sont tous tenus, à l’égard de l’Église universelle, de par l’institution et le précepte du Christ, à cette sollicitude [69] qui est, pour l’Église universelle, éminemment profitable, même si elle ne s’exerce pas par un acte de juridiction. Tous les évêques, en effet, doivent promouvoir et servir l’unité de la foi et la discipline commune de l’ensemble de l’Église, former les fidèles à l’amour envers tout le Corps mystique du Christ, surtout envers ses membres pauvres, souffrants, et envers ceux qui souffrent persécution pour la justice (cf. Mt 5, 10), ils doivent enfin promouvoir toute l’activité qui est commune à l’ensemble de l’Église, surtout en vue du progrès de la foi et pour que la lumière de la pleine vérité se lève sur tous les hommes. D’ailleurs, il est bien établi que, en gouvernant leur propre Église comme une portion de l’Église universelle, ils contribuent efficacement au bien de tout le Corps mystique qui est aussi le Corps des Églises [70].


Constitution dogmatique sur l'Eglise - Lumen Gentium
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