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 La joie de l’Évangile/Citation/268<>274

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coeurtendre
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La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Empty
MessageSujet: La joie de l’Évangile/Citation/268<>274    La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Icon_minitimeDim 9 Mar - 4:59

''Le plaisir spirituel d’être un peuple''

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  La Parole de Dieu nous invite aussi à reconnaître que nous sommes un peuple : « Vous qui jadis n’étiez pas un peuple et qui êtes maintenant le Peuple de Dieu » (1 P 2, 10). Pour être d’authentiques évangélisateurs, il convient aussi de développer le goût spirituel d’être proche de la vie des gens, jusqu’à découvrir que c’est une source de joie supérieure. La mission est une passion pour Jésus mais, en même temps, une passion pour son peuple. Quand nous nous arrêtons devons Jésus crucifié, nous reconnaissons tout son amour qui nous rend digne et nous soutient, mais, en même temps, si nous ne sommes pas aveugles, nous commençons à percevoir que ce regard de Jésus s’élargit et se dirige, plein d’affection et d’ardeur, vers tout son peuple. Ainsi, nous redécouvrons qu’il veut se servir de nous pour devenir toujours plus proche de son peuple aimé. Il nous prend du milieu du peuple et nous envoie à son peuple, de sorte que notre identité ne se comprend pas sans cette appartenance.

La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Poussi15

Jésus même est le modèle de ce choix évangélique qui nous introduit au cœur du peuple. Quel bien cela nous fait de le voir proche de tous !Quand il parlait avec une personne, il la regardait dans les yeux avec une attention profonde pleine d’amour : « Jésus fixa sur lui son regard et l’aima » (Mc 10, 21). Nous le voyons accessible, quand il s’approche de l’aveugle au bord du chemin (cf. Mc 10, 46-52), et quand il mange et boit avec les pécheurs (cf. Mc 2, 16), sans se préoccuper d’être traité de glouton et d’ivrogne (cf. Mt 11, 19). Nous le voyons disponible quand il laisse une prostituée lui oindre les pieds (cf. Lc 7, 36-50) ou quand il accueille de nuit Nicodème (cf. Jn 3, 1-15). Le don de Jésus sur la croix n’est autre que le sommet de ce style qui a marqué toute sa vie. Séduits par ce modèle, nous voulons nous intégrer profondément dans la société, partager la vie de tous et écouter leurs inquiétudes, collaborer matériellement et spirituellement avec eux dans leurs nécessités, nous réjouir avec ceux qui sont joyeux, pleurer avec ceux qui pleurent et nous engager pour la construction d’un monde nouveau, coude à coude avec les autres. Toutefois, non pas comme une obligation, comme un poids qui nous épuise, mais comme un choix personnel qui nous remplit de joie et nous donne une identité.

 La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Evangelization-digital-continent

Parfois, nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur. Pourtant, Jésus veut que nous touchions la misère humaine, la chair souffrante des autres. Il attend que nous renoncions à chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains, afin d’accepter vraiment d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse. Quand nous le faisons, notre vie devient toujours merveilleuse et nous vivons l’expérience intense d’être un peuple, l’expérience d’appartenir à un peuple.

La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Colombe-main

Il est vrai que, dans notre relation avec le monde, nous sommes invités à rendre compte de notre espérance, mais non pas comme des ennemis qui montrent du doigt et condamnent. Nous sommes prévenus de manière très évidente : « Que ce soit avec douceur et respect » (1 P 3, 16), et « en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous » (Rm 12, 18). Nous sommes aussi appelés à essayer de vaincre le « mal par le bien » (Rm 12, 21), sans nous lasser de « faire le bien » (Ga 6, 9) et sans prétendre être supérieurs, mais considérant plutôt « les autres supérieurs à soi » (Ph 2, 3). De fait, les Apôtres du Seigneur « avaient la faveur de tout le peuple » (Ac 2, 47 ; cf. 4, 21.33 ; 5, 13). Il est évident que Jésus Christ ne veut pas que nous soyons comme des princes, qui regardent avec dédain, mais que nous soyons des hommes et des femmes du peuple. 


La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Bible-livre-extraordinaire

Ce n’est ni l’opinion d’un Pape ni une option pastorale parmi d’autres possibilités ; ce sont des indications de la Parole de Dieu, aussi claires, directes et indiscutables qu’elles n’ont pas besoin d’interprétations qui leur enlèveraient leur force d’interpellation. Vivons-les “sine glossa ”, sans commentaires. Ainsi, nous ferons l’expérience de la joie missionnaire de partager la vie avec le peuple fidèle à Dieu en essayant d’allumer le feu au cœur du monde.
L’amour pour les gens est une force spirituelle qui permet la rencontre totale avec Dieu, à tel point que celui qui n’aime pas son frère « marche dans les ténèbres » (1 Jn 2, 11), « demeure dans la mort » (1 Jn 3, 14) et « n’a pas connu Dieu » (1 Jn 4,8 ).


La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      Beaute-parole-de-dieu

 Benoît XVI a dit que « fermer les yeux sur son prochain rend aveugle aussi devant Dieu »,[209]et que l’amour est la source de l’unique lumière qui « illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité et qui nous donne le courage de vivre et d’agir ».[210] Ainsi, quand nous vivons la mystique de nous approcher des autres, afin de rechercher leur bien, nous dilatons notre être intérieur pour recevoir les plus beaux dons du Seigneur. Chaque fois que nous rencontrons un être humain dans l’amour, nous nous mettons dans une condition qui nous permet de découvrir quelque chose de nouveau de Dieu. Chaque fois que nos yeux s’ouvrent pour reconnaître le prochain, notre foi s’illumine davantage pour reconnaître Dieu. Il en ressort que, si nous voulons grandir dans la vie spirituelle, nous ne pouvons pas cesser d’être missionnaires. 


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L’œuvre d’évangélisation enrichit l’esprit et le cœur, nous ouvre des horizons spirituels, nous rend plus sensibles pour reconnaître l’action de l’Esprit, nous fait sortir de nos schémas spirituels limités. En même temps, un missionnaire pleinement dévoué, expérimente dans son travail le plaisir d’être une source, qui déborde et rafraîchit les autres. Seul celui qui se sent porter à chercher le bien du prochain, et désire le bonheur des autres, peut être missionnaire. Cette ouverture du cœur est source de bonheur, car « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35). Personne ne vit mieux en fuyant les autres, en se cachant, en refusant de compatir et de donner, en s’enfermant dans le confort. Ce n’est rien d’autre qu’un lent suicide.

La mission au cœur du peuple n’est ni une partie de ma vie ni un ornement que je peux quitter, ni un appendice ni un moment de l’existence. Elle est quelque chose que je ne peux pas arracher de mon être si je ne veux pas me détruire. Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde. Je dois reconnaître que je suis comme marqué au feu par cette mission afin d’éclairer, de bénir, de vivifier, de soulager, de guérir, de libérer. Là apparaît l’infirmière dans l’âme, le professeur dans l’âme, le politique dans l’âme, ceux qui ont décidé, au fond, d’être avec les autres et pour les autres. Toutefois, si une personne met d’un côté son devoir et de l’autre sa vie privée, tout deviendra triste, et elle vivra en cherchant sans cesse des gratifications ou en défendant ses propres intérêts. Elle cessera d’être peuple.


La joie de l’Évangile/Citation/268<>274      IZShsZCe0u2EyN6vxgYvL3P_M_Q

Pour partager la vie des gens et nous donner généreusement, nous devons reconnaître aussi que chaque personne est digne de notre dévouement. Ce n’est ni pour son aspect physique, ni pour ses capacités, ni pour son langage, ni pour sa mentalité ni pour les satisfactions qu’elle nous donne, mais plutôt parce qu’elle est œuvre de Dieu, sa créature. Il l’a créée à son image, et elle reflète quelque chose de sa gloire. Tout être humain fait l’objet de la tendresse infinie du Seigneur, qui habite dans sa vie. Jésus Christ a versé son précieux sang sur la croix pour cette personne. Au-delà de toute apparence, chaque être est infiniment sacré et mérite notre affection et notre dévouement. C’est pourquoi, si je réussis à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie. C’est beau d’être un peuple fidèle de Dieu. Et nous atteignons la plénitude quand nous brisons les murs, pour que notre cœur se remplisse de visages et de noms !

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