doucecolombe
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| Sujet: 71/Citation /Sujet/Une personne tend à mourir comme elle a vécu. Mer 9 Déc - 14:23 | |
| Cette soif de vie a trouvé sa réponse réelle et fiable dans la résurrection de Jésus Christ. La résurrection de Jésus ne donne pas seulement la certitude de la vie au-delà de la mort, mais elle illumine également le mystère même de la mort de chacun de nous. En effet, l’Église prie : « Si nous sommes attristés par la certitude de devoir mourir, nous sommes réconfortés par la promesse de l’immortalité future ». Voilà une belle prière de l’Église ! Une personne tend à mourir comme elle a vécu. Si ma vie a été un chemin avec le Seigneur, un chemin de confiance dans son immense miséricorde, je serai préparé à accepter le moment ultime de mon existence terrestre comme l’abandon définitif plein de confiance entre ses mains accueillantes, dans l’attente de contempler face à face son visage. C’est la plus belle chose qui puisse nous arriver : contempler face à face ce visage merveilleux du Seigneur, le voir comme Il est, beau, plein de lumière, plein d’amour, plein de tendresse. Nous allons jusqu’à ce point : voir le Seigneur. Dans cet horizon, on comprend l’invitation de Jésus à être toujours prêts, vigilants, en sachant que la vie dans ce monde nous est donnée également pour préparer l’autre vie, celle avec le Père céleste. Et il existe pour cela une voie sûre : bien se préparer à la mort, en étant proches de Jésus. Telle est la sécurité : je me prépare à la mort en étant près de Jésus. Et comment fait-on pour être près de Jésus ? Avec la prière, dans les sacrements et aussi dans la pratique de la charité. Rappelons-nous qu’il est présent chez les plus faibles et nécessiteux. Il s’est lui-même identifié à eux, dans la célèbre parabole du jugement dernier, quand il dit : « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. [...] Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 35-36.40). C’est pourquoi une voie sûre est de retrouver le sens de la charité chrétienne et du partage fraternel, de prendre soin des plaies corporelles et spirituelles de notre prochain. La solidarité en compatissant à la douleur et en donnant l’espérance constitue les prémisses et la condition pour recevoir en héritage ce Royaume préparé pour nous. Qui pratique la miséricorde ne craint pas la mort. Pensez bien à cela : qui pratique la miséricorde ne craint pas la mort ! Vous êtes d’accord ? Nous le disons ensemble pour ne pas l’oublier ? Qui pratique la miséricorde ne craint pas la mort. Et pourquoi ne craint-il pas la mort ? Parce qu’il la regarde en face dans les blessures de ses frères, et il la dépasse avec l’amour de Jésus Christ. Si nous ouvrons la porte de notre vie et de notre cœur à nos frères les plus petits, alors notre mort aussi deviendra une porte qui nous introduira au ciel, dans la patrie bienheureuse, vers laquelle nous nous dirigeons, en souhaitant ardemment demeurer pour toujours avec notre Père, Dieu, avec Jésus, avec la Vierge et avec les saints. | |
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