coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Réflexion 147/Sujet/ " Jésus et Israël " Jeu 19 Oct - 15:49 | |
| "Jésus et Israël" Dès les débuts du ministère public de Jésus, des Pharisiens et des partisans d’Hérode, avec des prêtres et des scribes, se sont mis d’accord pour le perdre (Mc 3, 6). Par certains de ses actes (expulsions de démons, Mt 12, 24 ; pardon des péchés, Mc 2, 7 ; guérisons le jour du sabbat, (Mc 3, 1-6) interprétation originale des préceptes de pureté de la Loi, Mc 7, 14-23 ; familiarité avec les publicains et les pécheurs publics, cf. Mc 2, 14-17) Jésus a semblé à certains, mal intentionnés, suspect de possession (Mc 3, 22 ; Jn 8, 48 ; 10, 20). On l’accuse de blasphème (Mc 2, 7 ; Jn 5, 18 ; 10, 33) et de faux prophétisme (Jn 7, 12 ; 7, 52), crimes religieux que la Loi châtiait par la peine de mort sous forme de lapidation (Jn 8, 59 ; 10, 31). Bien des actes et des paroles de Jésus ont donc été un " signe de contradiction " (Lc 2, 34) pour les autorités religieuses de Jérusalem, celles que l’Évangile de S. Jean appelle souvent " les Juifs " (Jn 1, 19 ; 2, 18 ; 5, 10 ; 7, 13 ; 9, 22 ; 18, 12 ; 19, 38 ; 20, 19), plus encore que pour le commun du Peuple de Dieu (Jn 7, 48-49). Certes, ses rapports avec les Pharisiens ne furent pas uniquement polémiques. Ce sont des Pharisiens qui le préviennent du danger qu’il court (Lc 13, 31). Jésus loue certains d’entre eux comme le scribe de Mc 12, 34 et il mange à plusieurs reprises chez des Pharisiens (Lc 7, 36 ; 14, 1). Jésus confirme des doctrines partagées par cette élite religieuse du Peuple de Dieu : la résurrection des morts (Mt 22, 23-34 ; Lc 20, 39), les formes de piété (aumône, jeûne et prière, (Mt 6, 18) et l’habitude de s’adresser à Dieu comme Père, le caractère central du commandement de l’amour de Dieu et du prochain (Mc 12, 28-34).Aux yeux de beaucoup en Israël, Jésus semble agir contre les institutions essentielles du Peuple élu : 1– La soumission à la Loi dans l’intégralité de ses préceptes écrits et, pour les Pharisiens, dans l’interprétation de la tradition orale. 2– La centralité du Temple de Jérusalem comme lieu saint où Dieu habite d’une manière privilégiée.
3– La foi dans le Dieu unique dont aucun homme ne peut partager la gloire. | |
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