doucecolombe
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| Sujet: Réflexion 506/" Le respect de la dignité des personnes " / Mar 7 Nov - 2:02 | |
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" Le respect de la dignité des personnes /Le respect de l’âme d’autrui"
Le scandale est l’attitude ou le comportement qui portent autrui à faire le mal. Celui qui scandalise se fait le tentateur de son prochain. Il porte atteinte à la vertu et à la droiture ; il peut entraîner son frère dans la mort spirituelle. Le scandale constitue une faute grave si par action ou omission il entraîne délibérément autrui à une faute grave. Le scandale revêt une gravité particulière en vertu de l’autorité de ceux qui le causent ou de la faiblesse de ceux qui le subissent. Il a inspiré à notre Seigneur cette malédiction : " Qui scandalise un de ces petits, il vaudrait mieux pour lui qu’on l’ait précipité dans la mer avec une pierre au cou ! " (Mt 18, 6 ; 1 Co 8, 10-13). Le scandale est grave lorsqu’il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d’enseigner et d’éduquer les autres. Jésus en fait le reproche aux scribes et aux pharisiens : Il les compare à des loups déguisés en agneaux (Mt 7, 15).Le scandale peut être provoqué par la loi ou par les institutions, par la mode ou par l’opinion.
Ainsi se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie religieuse, ou à des " conditions sociales qui, volontairement ou non, rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements " (Pie XII, discours 1er juin 1941). Il en va de même des chefs d’entreprises qui portent des règlements incitant à la fraude, des maîtres qui " exaspèrent " leurs enfants (Ep 6, 4 ; Col 3, 21) ou de ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs morales.
Celui qui use de pouvoirs dont il dispose dans des conditions qui entraînent à mal faire, se rend coupable de scandale et responsable du mal qu’il a, directement ou indirectement, favorisé. " Il est impossible que les scandales n’arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent " (Lc 17, 1).
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