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 56/Demeurer fidèle à la grâce reçue !/

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coeurtendre
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coeurtendre

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MessageSujet: 56/Demeurer fidèle à la grâce reçue !/   56/Demeurer fidèle à la grâce reçue !/ Icon_minitimeMer 19 Juin - 23:02

56/Demeurer fidèle à la grâce reçue !/ Bienheureux%20Pape%20Jean-Paul%20II

 
 En effet, le don de Dieu ne détruit pas la liberté de l'homme, mais la suscite, la développe et la demande. Aussi, dans l'Église, la confiance totale dans la fidélité inconditionnelle de Dieu à sa promesse va de pair avec la grave responsabilité de coopérer à l'action du Dieu qui appelle, de contribuer à créer et à maintenir les conditions dans lesquelles le bon grain, semé par Dieu, peut prendre racine et porter des fruits abondants. L'Église ne cessera jamais de prier le Maître de la moisson afin qu'il envoie des ouvriers à sa moisson ( Mt 9,38) ; elle proposera aux nouvelles générations un projet de vocation clair et courageux ; elle les aidera à discerner l'authenticité de l'appel de Dieu et à y répondre avec générosité ; elle apportera une attention particulière à la formation des candidats au presbytérat.

Vraiment, pour l'avenir de l'évangélisation de l'humanité, l'Église considère comme une tâche de grande importance et particulièrement délicate la formation attentive des futurs prêtres, diocésains et religieux, prolongée durant toute leur vie, pour favoriser leur sanctification personnelle dans le ministère et une constante mise à jour de leur engagement pastoral. Par cette œuvre de formation, l'Église poursuit dans le temps l'œuvre du Christ que l'évangéliste Marc présente ainsi : « Jésus gravit la montagne, et il appelle à lui ceux qu'il voulait. Ils vinrent à lui. Et il en institua Douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher, avec pouvoir de chasser les démons » (Mc 3,13-15).

Au cours de son histoire, on peut l'affirmer, l'Église a toujours revécu, avec une intensité ou des modalités diverses, cette page de l'Évangile par l'œuvre de formation des candidats au presbytérat et des prêtres eux-mêmes. Aujourd'hui cependant, l'Église se sent appelée à revivre dans un nouveau type d'engagement ce que le Maître a fait avec ses Apôtres ; en cela, elle est stimulée par les profondes et rapides transformations de la société et des cultures de notre temps, par la multiplicité et la diversité des contextes où elle annonce l'Évangile et en témoigne. Elle est aussi sollicitée par l'évolution favorable du nombre des vocations sacerdotales dans divers diocèses du monde, par l'urgence d'un nouvel examen des contenus et des méthodes de la formation sacerdotale, par l'inquiétude des évêques et de leurs communautés devant la raréfaction persistante du clergé, par l'absolue nécessité que la « nouvelle évangélisation » trouve dans les prêtres ses premiers « nouveaux évangélisateurs ».

C'est précisément dans ce contexte historique et culturel que s'est située en 1990 la dernière Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques, consacrée à « la formation des prêtres dans les circonstances actuelles », vingt-cinq ans après la fin du Concile, avec l'intention de compléter la doctrine conciliaire sur ce point et de l'adapter avec plus de pertinence aux conditions actuelles (3).Dans la continuité des textes du Concile Vatican II au sujet de l'ordre sacerdotal et de la formation des prêtres (4) et dans le but d'en appliquer concrètement la doctrine riche et autorisée aux différentes situations, l'Église a déjà traité plusieurs fois des problèmes de la vie, du ministère et de la formation des prêtres. Les occasions les plus solennelles furent les Synodes des Évêques. Dès la première Assemblée générale, tenue en octobre 1967, le Synode a consacré cinq congrégations générales au thème du renouveau des séminaires. Ce travail a apporté une contribution décisive à l'élaboration du document de la Congrégation pour l'Éducation catholique : « Normes fondamentales pour la formation sacerdotale » (5). C'est surtout la seconde Assemblée générale ordinaire, en 1971, qui a consacré la moitié de ses travaux au sacerdoce ministériel. Les fruits de cette longue réflexion, repris et condensés en quelques « recommandations » soumises à mon Prédécesseur le Pape Paul VI et lues à l'ouverture du Synode de 1974, concernaient principalement la doctrine sur le sacerdoce ministériel et certains aspects de la spiritualité et du ministère presbytéral.

En plusieurs autres occasions, le Magistère de l'Église a continué à 
manifester sa sollicitude pour la vie et le ministère des prêtres. Dans les années postconciliaires, peut-on dire, il n'y eut pas d'intervention du Magistère qui, sous une forme ou sous une autre, n'ait pris en considération de façon explicite ou implicite, le sens de la présence des prêtres dans la communauté, leur rôle et leur nécessité pour l'Église et pour la vie du monde. Ces dernières années, et en de nombreux endroits, on a éprouvé la nécessité de revenir sur le thème du sacerdoce, en l'abordant d'un point de vue relativement nouveau et plus adapté aux circonstances ecclésiales et culturelles présentes. Du problème de l'identité du prêtre, l'attention s'est portée vers les problèmes liés à l'itinéraire de la formation au sacerdoce et à la qualité de vie des prêtres. En réalité, les nouvelles générations d'appelés au sacerdoce ministériel présentent des caractéristiques notablement différentes de celles de leurs prédécesseurs immédiats et vivent dans un monde nouveau sous bien des aspects, en continuelle et rapide évolution. Et de tout cela, il importe de tenir compte dans l'élaboration des programmes et la réalisation des itinéraires de formation au sacerdoce ministériel. Quant aux prêtres qui exercent leur ministère depuis plus ou moins longtemps, ils semblent souffrir aujourd'hui d'une dispersion excessive dans des activités pastorales toujours plus nombreuses. Face aux difficultés de la société et de la culture contemporaine, ils se sentent obligés de repenser leur style de vie et les priorités de leurs engagements pastoraux, alors qu'ils éprouvent toujours plus la nécessité d'une formation permanente.

Les préoccupations et les réflexions du Synode des Évêques de 1990 ont porté sur l'augmentation des vocations au presbytérat, sur la formation - afin que les candidats connaissent et suivent Jésus en se préparant à célébrer et à vivre le sacrement de l'Ordre qui les configure au Christ Tête et Pasteur, Serviteur et Époux de l'Église - et sur la définition d'itinéraires de formation permanente propres à soutenir de façon réaliste et efficace le ministère et la vie spirituelle des prêtres. Ce même Synode voulait aussi répondre à une demande du Synode précédent sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde. Les laïcs eux-mêmes avaient souhaité que les prêtres s'engagent à les former afin de les aider de façon adéquate dans l'accomplissement de la mission ecclésiale commune. En réalité, « plus se développe l'apostolat des laïcs, plus on ressent fortement le besoin d'avoir des prêtres qui soient bien formés, des prêtres saints. Ainsi, la vie même du Peuple de Dieu traduit l'enseignement du Concile Vatican II sur le rapport entre le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel et hiérarchique. En effet, dans le mystère de l'Église, la hiérarchie a un caractère ministérielle

Plus on approfondit le sens de la vocation propre des laïcs, plus apparaît à l'évidence ce qui est propre au prêtre ». Dans l'expérience ecclésiale typique du Synode, c'est-à-dire « l'expérience particulière de communion épiscopale dans l'universalité, qui affermit le sens de l'Église universelle, la responsabilité des évêques envers l'Église universelle et sa mission, en communion affective et effective autour de Pierre » (7), on a entendu la voix claire et attristée de diverses Églises particulières et, en ce Synode, pour la première fois, de certaines Églises de l'Est ; elles ont proclamé leur foi dans l'accomplissement de la promesse de Dieu : « Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur » (Jr 3,15). Elles ont renouvelé leur engagement pastoral pour le soin apporté aux vocations et pour la formation des prêtres, conscientes que l'avenir de l'Église, son développement et sa mission universelle de salut en dépendent. Reprenant maintenant le fonds très riche des réflexions, des orientations et des indications qui ont préparé et accompagné les travaux des Pères synodaux, par cette Exhortation apostolique post-synodale, j'y joins ma voix d'Évêque de Rome et de successeur de Pierre. 

Je m'adresse au cœur de tous les fidèles et de chacun d'entre eux, en particulier des prêtres et de tous ceux qui sont engagés dans le délicat ministère de leur formation. Oui, je désire rejoindre tous les prêtres et chacun d'entre eux, diocésains ou religieux, par cette Exhortation. Je fais miens les sentiments et les paroles des Pères synodaux dans le «  Message final du Synode au Peuple de Dieu » : « Pleins de reconnaissance et d'admiration, nous nous tournons vers vous qui êtes nos premiers collaborateurs dans le ministère apostolique. Votre rôle dans l'Église est vraiment nécessaire et irremplaçable. C'est vous qui portez le poids du ministère sacerdotal et qui avez un contact direct avec les fidèles. Vous êtes les ministres de l'Eucharistie, les dispensateurs de la miséricorde divine dans le sacrement de la Pénitence, les consolateurs des âmes et les guides de tous les fidèles dans le tourbillon des difficultés de la vie d'aujourd'hui. « Nous vous saluons de tout notre cœur, nous vous exprimons notre gratitude, et nous vous exhortons à persévérer dans cette voie avec joie et enthousiasme. Ne cédez pas au découragement. Notre tâche n'est pas nôtre, mais celle de Dieu. « Celui qui nous a appelés et qui nous envoie demeure avec nous, tous les jours de notre vie. En effet, nous œuvrons, mandatés par le Christ » .

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