coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13248 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: . « Près de la croix de Jésus se tenait Marie, sa mère » Jeu 7 Mai - 0:09 | |
| Notre Dame des DouleursQuand Jésus s’est mis à parcourir les villes et les villages pour annoncer la Bonne Nouvelle (Mt 9,35), Marie l’accompagnait, inséparablement attachée à ses pas, suspendue à ses lèvres dès qu’il ouvrait la bouche pour enseigner. À tel point que ni la tempête de la persécution ni l’horreur du supplice n’ont pu lui faire abandonner la compagnie de son Fils, l’enseignement de son Maître. « Près de la croix de Jésus se tenait Marie, sa mère ». Vraiment, elle est mère, celle qui n’abandonnait pas son Fils, même dans les terreurs de la mort. Comment aurait-elle pu être effrayée par la mort, elle dont « l’amour était fort comme la mort » (Ct 8,6) et même plus fort que la mort. Oui, elle se tenait debout près de la croix de Jésus et la douleur de cette croix la crucifiait dans son cœur elle aussi ; toutes les plaies dont elle voyait blessé le corps de son Fils étaient autant de glaives qui lui transperçaient l’âme (Lc 2,35). C’est donc à juste titre qu’elle est proclamée Mère ici et qu’un protecteur bien choisi est désigné pour prendre soin d’elle, car c’est ici surtout que se manifestent l’amour parfait de la mère à l’égard du Fils et la vraie humanité que le Fils avait reçue de sa mère…Jésus « l’ayant aimée, il l’aima jusqu’à la fin » (Jn 13,1). Non seulement la fin de sa vie a été pour elle, mais aussi ses derniers mots : achevant pour ainsi dire de dicter son testament, Jésus a confié le soin de sa mère à son plus cher héritier… Pierre, pour sa part, a reçu l’Église, et Jean, Marie. Cette part revenait à Jean comme un signe de l’amour privilégié dont il était l’objet, mais aussi à cause de sa chasteté… Car il convenait que personne d’autre ne rende ses services à la mère du Seigneur que le disciple bien-aimé de son Fils… Et par cette disposition providentielle, le futur évangéliste pourrait s’entretenir familièrement de tout avec celle qui savait tout, elle qui, depuis le commencement, observait attentivement tout ce qui concernait son Fils, qui « conservait avec soin toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19). | |
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