doucecolombe
Nombre de messages : 25779 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: « Écoute, mon peuple (...) ; je t'adjure, moi ton Dieu » (Ps 49,7) Lun 18 Nov - 22:37 | |
| « Écoute, mon peuple (...) ; je t'adjure, moi ton Dieu » (Ps 49,7) « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs comme aux jours dans le désert, où vos pères m'ont mis à l'épreuve. (...) Jamais ils n'entreront dans mon repos » (Ps 94,7-11). La grâce de la promesse de Dieu est abondante, si aujourd'hui nous écoutons sa voix, car cet aujourd'hui s'étend à chaque jour nouveau aussi longtemps qu'on dira « aujourd'hui ». Cet aujourd'hui demeure jusqu'à la fin des temps, ainsi que la possibilité d'apprendre. A ce moment-là le véritable aujourd'hui, le jour sans fin de Dieu, se confondra avec l'éternité. Obéissons donc toujours à la voix du Verbe divin, la Parole de Dieu faite chair, car l'aujourd'hui de toujours est l'image de l'éternité et le jour est le symbole de la lumière ; or le Verbe est pour les hommes la lumière (Jn 1,9) dans laquelle nous voyons Dieu.Il est donc naturel que la grâce surabonde pour ceux qui ont cru et obéi, mais contre ceux qui ont été incrédules (...), qui n'ont pas reconnu les voies du Seigneur (...), il est naturel que Dieu soit irrité contre eux et qu'il les menace. (...) Ainsi les Hébreux ont erré dans le désert ; ils ne sont pas entrés dans le lieu du repos à cause de leur incrédulité. (...)Parce qu'il aime les hommes, le Seigneur les invite tous « à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4), et il leur envoie l'Esprit Saint, le Paraclet. (...) Écoutez donc, vous qui êtes loin et vous qui êtes proches (Ep 2,17). Le Verbe ne se cache de personne. Il est notre lumière commune, il brille pour tous les hommes. Hâtons-nous donc vers le salut, vers la nouvelle naissance. Hâtons-nous de nous réunir nombreux dans un seul troupeau, dans l'unité de l'amour. Et cette multitude de voix (...), obéissant à un seul maître, le Verbe, trouvera son repos en la Vérité même et pourra dire « Abba, Père » (Rm 8,15). | |
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