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 Michel blogue le sujet/Chevalier de Colomb/

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coeurtendre
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MessageSujet: Michel blogue le sujet/Chevalier de Colomb/   Michel blogue le sujet/Chevalier de Colomb/ Icon_minitimeVen 13 Nov - 12:46

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Je suis un Chevalier de Colomb depuis plusieurs années. Selon moi, un miracle approuvé pour le père McGivney qui sera Béatifié, devrait être un signe pour plusieurs Chevaliers de Colomb, qui devraient en profiter pour prendre le chemin de la conversion, >>>> à l'exemple du père McGivney, pour suivre le Christ sur le chemin de l'Évangile. Chaque Chevalier de Colomb est-il vraiment conscient que nous sommes loin, >>> très loin de la conversion qui nous permettrait de devenir des modèles du père McGivney, des passionnés pour le Christ? Actuellement je trouve que l'on met trop l'accent - beaucoup trop - sur l'aspect matériel concernant les assurances, et peu sur la nouvelle évangélisation. Nous devons nous apprivoiser à laisser naître et renaître le Christ au-dedans de chacun de nous, si nous voulons Le faire connaître autour de nous, à l'exemple du père McGivney.

Avant de devenir Chevalier de Colomb, je me souviendrai toujours du jour où j'ai vu une affiche où il était écrit : (Conseil des Chevaliers de Colomb). J'avais eu l'occasion de lire un petit livre sur le fondateur McGivney, qui sera Béatifié et qui me rappelle la citation suivante de cet article : « Fidèles à la vision de l’abbé McGivney, puissiez-vous continuer à chercher de nouvelles façons d’être un ferment de l’Évangile dans le monde et une force spirituelle pour le renouveau de l’Église dans la sainteté, l’unité et la vérité ».Selon moi si je n'avais pas connu feu l'abbé Bernard je ne serais jamais devenue Chevalier de Colomb.

Comme j'étais un passionné pour l'Évangile, j'ai frappé à la porte du Conseil des Chevaliers de Colomb, et voici mon expérience. On ouvre la porte et je me rends compte qu'un groupe d'hommes joue au billard. Je me présente et leur explique en quoi consiste mon engagement en Église ; et je leur demande de me dire à leur tour en quoi consiste la mission des Chevaliers de Colomb. Celui à qui je pose la question me tourne le dos en me disant : Excusez-moi, c'est à mon tour de jouer au billard. Personne ne semblait vouloir répondre à mes questions sur l'engagement des Chevaliers de Colomb. Il y avait quatre hommes, et ils jouaient au billard. Comme ils ne semblaient pas plus intéressés que cela, je suis ressorti en me disant : Les Chevaliers de Colomb, ce sont des hommes qui semblent être des passionnés pour le billard et moi ça ne me dit rien, je n'aime pas ce jeu.

L'Abbé Bernard, qui m'avait invité plusieurs fois dans cette ville pour un projet d'évangélisation, était aumônier des Chevaliers de Colomb et je ne le savais pas, comme lui-même ne savait pas que j'avais rencontré les quatre Chevaliers faisant partie du groupe dont il était l'aumônier.
Un jour je reçois une lettre de 4 pages de l'Abbé André Bernard, qui me demande de venir vivre dans le presbytère de sa paroisse pour m'occuper des jeunes et prendre la responsabilité d'une soupe populaire que l'on appelait le café des pauvres. Quelques mois après mon arrivée au presbytère, il me fait venir dans son bureau pour me faire une nouvelle proposition.

Il me dit : Michel, tu n'as jamais pensé devenir Chevalier de Colomb? Je lui répondis : "Je ne sais pas jouer au billard et je ne me sens pas attiré par ce jeu". Je lui raconte ma première aventure avec le Conseil des Chevaliers de Colomb, dont il était l'aumônier, comme il me l'apprit. Après lui avoir raconté mon histoire de billard, il a attrapé le fou-rire, mais ensuite il exprima sa grande déception de l'accueil qui m'avait été fait par le Conseil des Chevaliers de Colomb.

L'Abbé André  Bernard me raconta alors la véridique histoire du Fondateur des Chevaliers de Colomb. Vers la fin de l'histoire, il me regarda et me dit : Je suis aumônier des Chevaliers de Colomb et je suis très attristé de l'accueil qui t'a été fait à notre Conseil des Chevaliers. Je  vais  parler de toi au Conseil des Chevaliers, et tu vas venir toi-même te présenter en leur expliquant en quoi consiste ton travail dans l'Église, en témoignant comment tu as rencontré Dieu dans ta vie. Tu sais, Michel, tu as vraiment un profil pour devenir Chevalier de Colomb, si tu le veux.

Si je n'avais pas eu cette chance d'échanger avec l'Abbé André Bernard, il est bien certain que pour moi le groupe des Chevaliers de Colomb se serait résumé à des personnes qui organisent des tournois de billard. Cette expérience m'a fait comprendre que dans n'importe quel groupe il y a des personnes qui sont présentes sans pour autant être des modèles qui les identifient à l'orientation du groupe dont elles ont choisi de faire partie. Ici, je ne parle pas seulement des Chevaliers de Colomb, mais des membres de l'Église en général, plusieurs d'entre eux ayant perdu le vrai  sens profond de leur vocation en église avec l'Église, en  marchant sur le Chemin de l'Évangile.

Moi et l'Abbé Bernard, nous étions des passionnés pour l'Annonce de l'Évangile, nous avions des points communs qui se ressemblaient, comme par exemple l'amour passionné pour accompagner les pauvres. Pour moi comme pour l'abbé, la prière et l'oraison devaient avoir la priorité sur notre engagement. L'abbé autant que moi, nous avions cette facilité d'accompagner des personnes, dans une expérience de pastorale commune, y compris dans l'animation de groupe, en étant deux devant le public pour donner une conférence. Moi comme lui, nous  trouvions important de nous apprivoiser à faire une pastorale de groupe autant dans l'accompagnement individuel des personnes en difficulté que dans l'animation de groupe. Il n'y a rien de plus enrichissant que de donner une conférence à deux devant le public. Quand l'un parle, l'autre écoute comme s'il faisait partie de l'assemblée, et si l'autre a quelque chose à ajouter, il fait un signe de la main et à son tour il prend la parole pour enrichir le sujet de la conférence d'animation à deux. 

Cette forme d'expérience est très rare de nos jours, mais c'est une approche très enrichissante, qu'il faudrait développer. En général les personnes rassemblées autour de nous étaient surprises de voir deux personnes devant elles, et qui développaient un sujet de conférence, où le partage et l'échange étaient vécus dans la joie de l'Évangile.

Si je me guide sur ma première expérience avec l'accueil triste des Chevaliers de Colomb, je n'ai pas été surpris que le Conseil soit dissous quelques mois après le décès de l'Abbé André Bernard. L'Abbé avait une foi inébranlable, qu'il nourrissait plusieurs fois par jour. Son écoute auprès des pauvres n'avait pas d'heure. Il me disait : À n'importe quelle heure, si un pauvre veut recevoir le sacrement du pardon, ne regarde pas l'heure, réveille-moi.

Selon moi, il va falloir qu'un jour - qui sera sûrement un grand jour de renaissance -, un grand ou un petit Chevalier, quel que soit son degré en tant que Chevalier, prenne son courage à deux mains pour faire renaître le Christ  au coeur même de la Chevalerie, à l'exemple du Père McGivney.

Depuis 2008 que je demeure à Trois-Rivières, parfois je me disais : Il existe peut-être un groupe de Chevaliers de Colomb qui respecte l'orientation du Fondateur, le Père McGivney, à l'exemple de feu l'abbé André Bernard.

Personnellement, quel que soit le nom du groupe, quand on accueille un nouveau membre, je trouve triplement important de lui permettre de faire sa présentation en expliquant au groupe de Chevaliers comment et pourquoi il est devenu Chevalier de Colomb et en quoi consistait son travail dans le Conseil des Chevaliers de Colomb de Rouyn Noranda.

L'Accueil des Chevaliers de Colomb de Trois-Rivières a été pire que celui du Conseil de Rouyn Noranda. Si l'Abbé André Bernard avait été présent, il aurait eu une très grande déception de cet accueil. Je me suis rendu au Conseil en taxi, pour aller payer ma carte ; le tout m'a coûté 75 dollars. On m'a présenté comme nouveau membre du Conseil de Trois-Rivières, en disant : Voici le nouveau membre de notre Conseil, Michel Bernatchez ; point final ; sans aucune chance de me présenter, si je me guide sur le contraire de l'approche de l'Abbé André Bernard, qui a été un grand modèle comme aumônier de son Conseil de Rouy-Noranda. 

Si je fais la comparaison avec le premier accueil, celui du premier Conseil qui jouait au billard, je trouve que l'accueil du Conseil de Trois-Rivières est triplement pire, surtout que j'ai payé 75 dollars juste pour aller dire mon nom et mon prénom au nouveau Conseil de Trois-Rivières. Avant de venir au Conseil, j'avais donné toutes les références de mon travail par l'aumônier, l'Abbé André Bernard.

Dans le Conseil de Rouyn Noranda, j'ai payé un projecteur $8,000 pour me permettre de présenter des conférences sur des sujets de pastorale sur écran géant.

Comme j'ai travaillé pendant 40 ans bénévolement, feu l'Abbé André me disait : "Michel, ta carte de Chevalier, elle est payée à vie parce que tu as fait don de ta vie pour les pauvres." Une bonne partie de mon matériel était payé par des prêtres et des religieux(ses) qui avaient le même profil que l'Abbé André Bernard. Tout ce que je recevais, je le redonnais gratuitement, car je voulais vivre à l'exemple du Christ : Je reçois du gratuit pour donner du gratuit.

Si je me guide sur l'accueil des pauvres Chevaliers de Trois-Rivières, mon profil de Chevalier ne correspond pas à un profil de Chevalier de Colomb. Ils sont chançeux que l'Abbé Bernard ne soit plus de ce monde, car je suis convaincu qu'il serait venu prendre la parole pour s'adresser au Conseil de Trois-Rivières. Si on se guide sur la revue des Chevaliers de Colomb et sur l'accueil des Chevaliers, je me rends compte que la revue respecte beaucoup plus l'oeuvre du fondateur, le  père McGivney.

Remarque très importante.

Personnellement j'étais un Chevalier du troisième degré, et j'ai toujours pensé que j'étais un Chevalier du premier degré. Quand j'ai reçu ma première carte comme membre de Chevalier du troisième degré, je ne m'étais pas attardé au degré, alors j'ai pris ma carte et je l'ai mise dans mon bureau sans même la regarder. Je savais seulement que j'étais devenu Chevalier de Colomb pour être au service de l'Évangile et de l'Église, mais jamais l'un sans l'autre. Tout au long de mon parcours avec les Chevaliers de Colomb de Rouyn Noranda, je me rendais compte qu'il y avait beaucoup de division entre les Chevaliers du premier, deuxième, troisième, et quatrième degrés. Personnellement, je me suis aperçu que j'étais au troisième degré seulement quand j'ai fait ma première démarche pour rejoindre un nouveau Conseil de Chevaliers, à Trois-Rivières.

À ma très grande surprise, après avoir fait parvenir toutes les références de feu l'abbé Bernard au responsable du Conseil concernant mon travail comme Chevalier de Colomb, j'ai été surpris qu'un Chevalier comme moi, qui n'était même pas au courant que le Conseil de Rouyn Noranda m'avait remis une carte de Chevalier du troisième degré, reçoive du nouveau Conseil de Trois-Rivières, une carte du premier degré. J'ai comme l'impression que l'Abbé André Bernard s'est aperçu que je n'attachais aucune importance au degré et encore moins au costume des Chevaliers. Ce qui m'intéressait dans la Chevalerie, ce n'était pas les degrés et encore moins la beauté du costume, c'était d'annoncer l'Évangile, de donner des conférences sur le mariage et sur plusieurs sujets sensibles. Quand j'ai voulu rejoindre le Conseil des Chevaliers de Colomb de Trois-Rivières, c'étais surtout pour reproduire le même travail que celui que j'avais accompli avec l'aumônier, l'Abbé André Bernard.

La première des choses que j'ai apprise du Chevalier responsable, c'est qu'aujourd'hui on ne parle plus de religion dans la Chevalerie. Quelque chose qui impressionnait l'Abbé Bernard et les membres Chevaliers, c'est que la plupart de toutes les conférences que je donnais, étaient toujours faites à partir de faits vécus.

Tout pour écrire que si mon profil de Chevalier n'est pas digne d'un profil de Chevalier, alors je demande de ne plus me faire parvenir la revue des Chevaliers de Colomb et de me retirer du groupe des Chevaliers de Colomb. Si l'Abbé Bernard était encore vivant, je lui poserais la question suivante : Pourquoi un Chevalier de Colomb qui a donné sa vie bénévolement au service de (l'Évangile - l'Église) voit qu'un nouveau Conseil le fait baisser du troisième degré au premier degré? Je suis convaincu à 100% qu'il m'aurait répondu : Je ne comprends pas moi non plus, mais je vais leur demander la raison du pourquoi d'un tel changement. Une autre petite remarque : Quand j'ai vécu ma  formation comme Chevalier de Colomb, le grand Chevalier m'a dit : Quand tu vas te présenter pour ta formation, tu dois mettre une cravate. Je n'aime pas du tout les cravates mais je m'en suis acheté une pour ma formation. Rendu sur place, je m'aperçois que je suis le seul à porter une cravate. Moi qui aime être simple parmi les simples, pauvre parmi les pauvres, vous comprendrez que j'étais mal à l'aise. Je n'ai jamais eu aucune explication concernant le fait d'avoir une cravate pour recevoir une formation en vue de devenir Chevalier de Colomb.

Je me suis souvent demandé si un modèle d'aumônier comme feu l'Abbé André Bernard l'a été, si cela existe encore en 2023. Si oui, je serais bien heureux de le rencontrer. Un jour, l'Abbé Bernard me dit : Tu as été tellement gratuit dans ton travail pour notre Conseil de Chevaliers de Colomb, que tu mérites que nous aussi nous soyons gratuits pour te garder comme Chevalier de Colomb. Quand j'ai offert les mêmes services au Conseil de Trois-Rivières, j'avais l'impression de me retrouver devant le groupe des premiers Chevaliers, ceux qui jouaient au billard. La seule différence c'est que je n'ai pas eu besoin de payer 75 dollars comme à Trois-Rivières, mais juste de dire : "Je m'appelle Michel Bernatchez, je suis un nouveau membre", sans aucune possibilité de me présenter.

1/Chers amis Chevaliers de Colomb, nous sommes en 2023, il y a beaucoup de suicides chez nos jeunes, y compris chez les adultes, surtout depuis le début de la pandémie. 

2/Il y a beaucoup de féminicides, dans presque tous les pays du monde, et il y a de plus en plus de maltraitance des femmes et des enfants battus, des personnes âgées et des personnes handicapées physiques et mentales. Mes 40 ans de travail sur le terrain des grandes souffrances de la vie, je les ai vécus auprès de plusieurs des catégories mentionnées ci-dessus. Je ne demande pas aux Chevaliers de Colomb de reproduire mon travail, et même si je suis passé de Chevalier du troisième degré pour descendre au premier degré sans avoir aucune explication, cela ne m'empêche pas de mettre mon charisme au service de l'Évangile et de l'Église en travaillant avec les Chevaliers de Colomb. Je serais même prêt à rencontrer des aumôniers, pour donner une conférence sur un des sujets mentionnés ci-dessous.

J'ai déjà donné des conférences dans plusieurs congrégations de religieuses, des paroisses, des écoles et plusieurs autres mouvements.

Y a-t-il une possibilité d'accomplir un tel travail, pour rendre service au premier degré - puisque pour moi les degrés ne sont pas importants , mais c'est le contenu du coeur de chaque Chevalier de Colomb qui est le plus important? Je crois qu'en 2023, nous devrions faire beaucoup d'efforts pour aborder les sujets sensibles, ce qui va sûrement nous aider à sauver plusieurs vies de jeunes et d'adultes qui vivent dans une société où le cancer de la bureaucratie existe dans plusieurs institutions de la santé publique ; la profession est devenue un job payant, où on met l'accent sur la quantité de patients au lieu de mettre notre énergie sur la qualité des soins, et surtout sur la qualité de l'écoute des patients, sans les juger maladroitement +comme l'a fait le médeci dans le lien ci-dessous, qui prouve réellement qu'il y a un  gros manque de formation auprès du personnel médical. 

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