coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13248 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Soyons prudents dans la prière : ne pas tomber dans l’habitude. . . / Mer 29 Sep - 21:21 | |
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Ce père demande la santé pour son fils ( Jn 4,43- 54). Le Seigneur réprimande un peu tout le monde, mais également lui : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas » (v. 48). Le fonctionnaire, au lieu de se taire et de garder le silence, s’avance et lui dit: « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure » (v. 49). Et Jésus lui répondit : « Va, ton fils est vivant » (v. 50). Trois choses sont nécessaires pour faire une vraie prière. La première est la foi : si vous n’avez pas la foi... Et bien souvent, la prière n’est qu’orale, avec la bouche... mais elle ne vient pas de la foi du cœur, ou d’une foi faible... Pensons à un autre père, celui du fils possédé, lorsque Jésus lui répondit : « Tout est possible à celui qui croit », le père dit clairement : « Je crois, mais augmentez ma foi » (Mc 9,23-24). La foi dans la prière. Prier avec foi, aussi bien quand nous prions à l’extérieur que quand nous venons ici et que le Seigneur est là: mais ai-je la foi ou est-ce une habitude ? Soyons prudents dans la prière : ne pas tomber dans l’habitude, sans savoir que le Seigneur est là, que je parle au Seigneur et qu’il est capable de résoudre le problème. La première condition pour une vraie prière est la foi.
La deuxième condition, que Jésus lui-même nous enseigne, est la persévérance. Certains demandent, mais la grâce ne vient pas : ils n’ont pas cette persévérance, parce qu’au fond ils n’en ont pas besoin, ou qu’ils n’ont pas la foi. Jésus lui-même nous enseigne la parabole de cet homme qui va chez un voisin pour lui demander du pain à minuit : de la persévérance pour frapper à la porte ( Lc 11,5- 8 ). Ou bien la veuve, avec le juge injuste : et elle insiste, elle insiste, elle insiste : c’est la persévérance (Lc 18,1- 8 ). Foi et persévérance vont de pair, car si vous avez la foi, vous êtes sûr que le Seigneur vous donnera ce que vous demandez. Et si le Seigneur vous fait attendre, frappez, frappez, à la fin le Seigneur donne la grâce. Mais il ne fait pas cela, le Seigneur, pour se rendre intéressant ou pour dire «mieux vaut qu’il attende»: non. Il le fait pour notre propre bien, pour que nous le prenions au sérieux. Prenez la prière au sérieux, pas comme des perroquets : bla bla bla et rien d’autre... Jésus lui-même nous reproche: « Ne soyez pas comme les païens qui croient en l’efficacité de la prière et en des mots, beaucoup de mots » (Mt 6,7- 8 ). Non. C’est la persévérance qui est en jeu. C’est la foi.
Et la troisième chose que Dieu veut dans la prière, c’est le courage. Quelqu’un peut se demander : il faut du courage pour prier et se tenir devant le Seigneur ? Il en faut. En effet, le courage de rester là pour demander et pour avancer, presque – mais je ne veux pas dire une hérésie – presque comme si on menaçait le Seigneur. Le courage de Moïse devant Dieu, quand Dieu a voulu détruire le peuple et en faire le chef d’un autre peuple. Il dit : “Non. Moi avec le peuple” (Ex 32, 7-14) Le courage. Le courage d’Abraham, quand il négocie le salut de Sodome : “Et s’ils étaient 30, s’ils étaient 25, s’ils étaient 20...” (cfr Gn 18,22-33) : voilà, le courage. Cette vertu du courage, il en faut beaucoup. Non seulement pour les actions apostoliques, mais aussi pour la prière. Foi, persévérance et courage. En ces jours où il est nécessaire de prier, prions davantage ; réfléchissons pour savoir si nous prions de cette façon : avec foi dans le fait que le Seigneur peut intervenir, avec persévérance et avec courage. Le Seigneur ne déçoit pas : Il ne déçoit pas. Il nous fait attendre, Il prend son temps, mais Il ne déçoit pas. Foi, persévérance et courage. Prière pour la communion spirituelle Les personnes qui ne peuvent pas communier font à présent une communion spirituelle : Mon Jésus, je t’adore dans le Saint-Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, Ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et pour la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il.
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