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 Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/

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coeurtendre
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coeurtendre

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Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Empty
MessageSujet: Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/   Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Icon_minitimeLun 6 Mar - 22:53

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Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky


 Voici l’histoire de la descendance de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le petit bétail avec ses frères. Le jeune homme accompagnait les fils de Bilha et les fils de Zilpa, femmes de son père. Il fit part à leur père de la mauvaise réputation de ses frères. Israël, c’est-à-dire Jacob, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix.En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité. Joseph eut un songe et le raconta à ses frères qui l’en détestèrent d’autant plus.




Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky


« Écoutez donc, leur dit-il, le songe que j’ai eu un songe:



Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky




Nous étions en train de lier des gerbes au milieu des champs, et voici que ma gerbe se dressa et resta debout. Alors vos gerbes l’ont entourée et se sont prosternées devant ma gerbe. »Ses frères lui répliquèrent : « Voudrais-tu donc régner sur nous ? nous dominer ? » Ils le détestèrent encore plus, à cause de ses songes et de ses paroles. Il eut encore un autre songe et le raconta à ses frères. Il leur dit : « Écoutez, j’ai encore eu un songe : voici que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. » Il le raconta également à son père qui le réprimanda et lui dit : « Qu’est-ce que c’est que ce songe que tu as eu ? Nous faudra-t-il venir, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner jusqu’à terre devant toi ? »Ses frères furent jaloux de lui, mais son père retint la chose. Les frères de Joseph étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père. Israël dit à Joseph : « Tes frères ne gardent-ils pas le troupeau à Sichem ? Va donc les trouver de ma part ! » Il répondit : « Me voici. » Jacob reprit : « Va voir comment se portent tes frères et comment va le troupeau, et rapporte-moi des nouvelles. » C’est de la vallée d’Hébron qu’il l’envoya, et Joseph parvint à Sichem. Un homme le rencontra alors qu’il était perdu en pleine campagne, et lui demanda : « Que cherches-tu ? »Il répondit : « Je cherche mes frères. Indique-moi donc où ils font paître le troupeau. »L’homme dit : « Ils sont partis d’ici, et je les ai entendu dire : “Allons à Dotane !” » Joseph continua donc à chercher ses frères et les trouva à Dotane. Ceux-ci l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.



Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky


 Ils se dirent l’un à l’autre : « Voici l’expert en songes qui arrive !



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 C’est le moment, allons-y, tuons-le, et jetons-le dans une de ces citernes. Nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré, et on verra ce que voulaient dire ses songes ! » Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains. Il leur dit : « Ne touchons pas à sa vie. » Et il ajouta : « Ne répandez pas son sang : jetez-le dans cette citerne du désert, mais ne portez pas la main sur lui. » Il voulait le sauver de leurs mains et le ramener à son père. Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique de grand prix qu’il portait, ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau.

 Ils s’assirent ensuite pour manger. En levant les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe qu’ils allaient livrer en Égypte. Alors Juda dit à ses frères : « Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre propre chair. » Ses frères l’écoutèrent. Des marchands madianites qui passaient par là retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte. Quand Roubène revint à la citerne, Joseph n’y était plus. Il déchira ses vêtements, revint vers ses frères et dit : 




Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky


« L’enfant n’est plus là ! Et moi, où vais-je donc aller, moi Question »



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 Ils prirent alors la tunique de Joseph, égorgèrent un bouc et trempèrent la tunique dans le sang.Puis ils firent porter à leur père la tunique de grand prix, avec ce message : « Nous avons trouvé ceci. Regarde bien : est-ce ou n’est-ce pas la tunique de ton fils ? » Il la reconnut et s’écria : « La tunique de mon fils ! Une bête féroce a dévoré Joseph ! Il a été mis en pièces ! » Jacob déchira ses vêtements, mit un sac sur ses reins et porta le deuil de son fils pendant de longs jours.


 Ses fils et ses filles se mirent tous à le consoler, mais il refusait les consolations, en disant : « C’est en deuil que je descendrai vers mon fils, au séjour des morts. » Et son père le pleura.Quant aux Madianites, ils le vendirent en Égypte à Putiphar, dignitaire de Pharaon et grand intendant. Joseph fut emmené en Égypte. Putiphar, dignitaire de Pharaon et grand intendant, un Égyptien, l’acheta aux Ismaélites qui l’avaient emmené là-bas. Le Seigneur était avec Joseph, et tout lui réussissait ; il vivait dans la maison de son maître, l’Égyptien. Ce dernier vit que le Seigneur était avec Joseph et faisait réussir tout ce qu’il entreprenait.Joseph trouva grâce aux yeux de son maître qui l’attacha à son service : il lui donna autorité sur sa maison et remit entre ses mains tout ce qu’il possédait.

 Dès que l’Égyptien eut confié cette charge à Joseph, le Seigneur bénit sa maison, à cause de Joseph, et la bénédiction du Seigneur s’étendit sur tout ce que possédait l’Égyptien, sa maison et ses champs. Il abandonna entre les mains de Joseph tout ce qu’il possédait et ne s’occupa plus de rien, sinon de la nourriture qu’il prenait. Joseph avait belle allure et il était agréable à regarder. À quelque temps de là, la femme de son maître leva les yeux sur Joseph et dit : « Couche avec moi ! »

 Mais il refusa et répondit à la femme de son maître : « Voici que mon maître ne s’occupe plus de rien dans la maison. Tout ce qu’il possède, il l’a remis entre mes mains. Dans cette maison, il ne m’est pas supérieur et il ne me refuse rien, sinon toi, car tu es sa femme. Comment donc pourrai-je commettre ce grand mal et pécher contre Dieu ? » Chaque jour, elle insistait auprès de Joseph. Mais lui n’acceptait pas de partager sa couche et d’être à elle. Vint le jour où Joseph entra dans la maison pour faire son travail, alors qu’aucun domestique n’était là. La femme l’attrapa par son vêtement, en disant : « Couche avec moi ! » Mais il abandonna le vêtement entre ses mains et s’enfuit au-dehors. Lorsqu’elle réalisa que, dans sa fuite, il avait abandonné son vêtement entre ses mains,elle appela ses domestiques et leur dit : « Voyez ça ! On nous a amené un Hébreu pour se jouer de nous ! Il est venu vers moi pour coucher avec moi, et j’ai appelé à grands cris.Alors, quand il m’a entendu élever la voix pour appeler, il a abandonné son vêtement à côté de moi et s’est enfui au-dehors. » Elle garda près d’elle le vêtement de Joseph, jusqu’à ce que le maître rentre chez lui.

 Elle lui tint alors le même langage : « Le serviteur hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se jouer de moi. Mais j’ai appelé à grands cris, et il a abandonné son vêtement à côté de moi et s’est enfui au-dehors. » Quand le maître entendit sa femme lui dire : « Voilà comment ton serviteur a agi envers moi ! », il s’enflamma de colère. Le maître de Joseph se saisit de lui et le jeta dans la prison où étaient enfermés les prisonniers du roi. Joseph était en prison,mais le Seigneur était avec lui ; il lui accorda sa faveur et lui fit trouver grâce aux yeux du chef de la prison. Le chef de la prison remit entre les mains de Joseph tous les prisonniers : tout ce qui se faisait, c’est Joseph qui le faisait faire. Le chef de la prison ne s’occupait en rien de ce qui était confié à Joseph car le Seigneur était avec lui, et ce qu’il entreprenait, le Seigneur le faisait réussir.

 À quelque temps de là, l’échanson du roi d’Égypte ainsi que le panetier commirent une faute envers leur maître, le roi d’Égypte. Pharaon s’irrita contre ses deux dignitaires, le grand échanson et le grand panetier, et il les fit mettre au poste de garde, dans la maison du grand intendant, au lieu même où Joseph était prisonnier. Le grand intendant les confia aux soins de Joseph qui fut attaché à leur service. Ils demeurèrent un certain temps au poste de garde. Une même nuit, l’échanson et le panetier du roi d’Égypte firent tous deux un songe, alors qu’ils étaient prisonniers dans la prison. Et chacun des songes avait sa propre signification. Au matin, quand Joseph entra chez eux, il vit qu’ils avaient la mine défaite.Il demanda donc aux dignitaires de Pharaon qui étaient avec lui au poste de garde, dans la maison de son maître : 



Le pardon de Joseph à ses frères/1/Suite 2/« Écoutez, j’ai encore eu un songe/ Photofunky


« Pourquoi vos visages sont-ils si sombres aujourd’hui Question  »



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Ils lui répondirent : « Nous avons eu un songe, et il n’y a personne pour l’interpréter. » Joseph leur dit : « N’est-ce pas à Dieu qu’il appartient d’interpréter ? Racontez-moi donc ! » Le grand échanson raconta à Joseph le songe qu’il avait fait : « J’ai rêvé qu’une vigne était devant moi. Elle portait trois sarments. Elle bourgeonnait, fleurissait, puis ses grappes donnaient des raisins mûrs.J’avais entre les mains la coupe de Pharaon. Je saisissais les grappes, je les pressais au-dessus de la coupe de Pharaon et je lui remettais la coupe entre les mains. »Joseph lui dit : « Voici l’interprétation : les trois sarments représentent trois jours.Encore trois jours et Pharaon t’élèvera la tête, il te rétablira dans ta charge, et tu placeras la coupe entre ses mains, comme tu avais coutume de le faire précédemment quand tu étais son échanson. Mais quand tout ira bien pour toi, pour autant que tu te souviennes d’avoir été avec moi, montre ta faveur à mon égard : rappelle-moi au souvenir de Pharaon et fais-moi sortir de cette maison ! En effet, j’ai été enlevé au pays des Hébreux, et là non plus je n’avais rien fait pour qu’on me jette dans la citerne. »

Voyant que Joseph avait fait une interprétation favorable, le grand panetier lui dit : « Moi, j’ai rêvé que je portais sur la tête trois corbeilles de gâteaux.Et dans la corbeille d’au-dessus, il y avait tous les aliments que le panetier fabrique pour la nourriture de Pharaon, et les oiseaux picoraient dans la corbeille au-dessus de ma tête. » Joseph répondit : « Voici l’interprétation : les trois corbeilles représentent trois jours.Encore trois jours et Pharaon t’élèvera la tête, il te pendra à un arbre, et les oiseaux picoreront ta chair. » Le troisième jour, jour anniversaire de Pharaon, celui-ci fit un festin pour tous ses serviteurs. Il éleva la tête du grand échanson et celle du grand panetier en présence de ses serviteurs : il rétablit dans sa charge le grand échanson, et celui-ci plaça la coupe entre les mains de Pharaon ; mais le grand panetier, il le pendit, comme l’avait annoncé Joseph.Toutefois le grand échanson ne se souvint pas de Joseph ; il l’oublia.



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 Deux ans plus tard, Pharaon eut un songe.



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 Il se tenait debout près du Nil,et voici que montaient du Nil sept vaches, belles et bien grasses, qui broutaient dans les roseaux. Puis, derrière elles, montaient du Nil sept autres vaches, laides et très maigres. Elles se tenaient à côté des premières, sur la rive du Nil. Et les vaches laides et très maigres mangeaient les sept vaches belles et bien grasses. Alors Pharaon s’éveilla. Il se rendormit et fit encore un songe : sept épis montaient sur une seule tige ; ils étaient gros et beaux. Puis, après eux, germaient sept épis maigres et desséchés par le vent d’est. Et les épis maigres avalaient les sept épis gros et pleins. Alors Pharaon s’éveilla : c’était un songe !Mais le matin, son esprit était troublé ; il fit convoquer tous les magiciens et tous les sages d’Égypte. Pharaon leur raconta les songes, mais personne ne pouvait les interpréter.Alors le grand échanson parla à Pharaon en ces termes : « Aujourd’hui, je me rappelle mes fautes. Pharaon s’était irrité contre ses serviteurs et il m’avait mis au poste de garde, dans la maison du grand intendant, et avec moi, le grand panetier.Une même nuit, nous avons fait un songe, moi et lui. Et chacun des songes avait sa propre signification. Il y avait là, avec nous, un jeune Hébreu, serviteur du grand intendant. Nous lui avons raconté nos songes et il a donné à chacun l’interprétation du songe qu’il avait fait.Et ses interprétations s’avérèrent exactes : moi, on m’a rétabli dans ma charge, et l’autre, on l’a pendu. »



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 Pharaon fit appeler Joseph.



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En toute hâte, on le tira de son cachot. Il se rasa, changea de vêtements et se rendit chez Pharaon. Pharaon dit à Joseph : « J’ai fait un songe et personne ne peut l’interpréter. Mais j’ai entendu dire de toi, qu’il te suffit d’entendre raconter un songe pour en donner l’interprétation. » Joseph répondit à Pharaon : « Ce n’est pas moi, c’est Dieu qui donnera à Pharaon la réponse qui lui rendra la paix. » Alors, Pharaon dit à Joseph : « Dans le songe, j’étais debout au bord du Nil, et voici que montaient du Nil sept vaches, bien grasses et de belle allure, qui broutaient dans les roseaux. Puis, derrière elles, montaient sept autres vaches, chétives, très laides et décharnées. Je n’en avais jamais vu d’une telle laideur dans tout le pays d’Égypte. Les vaches décharnées et laides mangeaient les premières vaches, les grasses, qui entraient dans leur panse. Mais on ne s’apercevait pas que les grasses étaient entrées dans leur panse : elles restaient aussi laides qu’avant. Alors je me suis réveillé.Mais j’ai encore vu, en songe, sept épis qui montaient sur une seule tige ; ils étaient pleins et beaux. Puis, après eux, germaient sept épis durcis, maigres et desséchés par le vent d’est.Et les épis maigres avalaient les sept beaux épis. J’en ai parlé aux magiciens, mais personne n’a pu me fournir d’explication. »

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