coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13248 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Citation réflexion 54 Pardon Pape François Sam 3 Fév - 22:12 | |
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Citation réflexion 54 Pardon Pape François Don Pino arrachait au malaise social en faisant simplement le prêtre avec un cœur de pasteur. Apprenons de lui à refuser toute spiritualité désincarnée et à nous salir mains avec les problèmes des gens. Pour moi, elle sent mauvais, cette spiritualité qui te laisse les yeux renversés, fermés ou ouverts, et tu restes toujours là … Cela n’est pas catholique! Allons à la rencontre des gens avec la simplicité de ceux qui veulent les aimer avec Jésus dans le cœur, sans projets pharaoniques, sans chevaucher les modes du moment. A notre âge, nous avons vu tant de projets pastoraux pharaoniques … Qu’ont-ils donné? Rien! Les projets pastoraux, les plans pastoraux sont nécessaires, mais comme un moyen, comme un moyen d’aider la proximité, la prédication de l’Evangile, mais en eux-mêmes, ils ne servent à rien. La voie de la rencontre, de l’écoute, du partage est la voie de l’Église. Grandir ensemble dans la paroisse, suivre les parcours des jeunes à l’école, accompagner les vocations, les familles et les malades; créer des lieux de rencontre où prier, réfléchir, jouer, passer du temps sainement et apprendre à être de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens. Voilà une pastorale qui enfante et qui régénère le prêtre lui-même, la religieuse. Il y a une chose que je veux dire surtout aux religieuses: votre mission est grande, car l’Église est mère et sa façon d’accompagner doit toujours avoir un trait maternel. Vous, les religieuses, pensez que vous êtes une icône de l’Église, parce que l’Église est femme, épouse du Christ, vous êtes une icône de l’Église. Pensez que vous êtes une icône de la Vierge Marie, qui est mère de l’Église. Votre maternité fait tant de bien, tant de bien. Il y avait une fois — j’ai raconté cela si souvent, je le dis brièvement —, là où mon père travaillait, tant d’immigrés de l’après-guerre espagnol, des communistes, des socialistes… tous mangeurs de curé. L’un d’eux est tombé malade, il a été soigné trente jours chez lui par une religieuse qui venait lui apporter des soins suite à une très grave maladie, très difficile à soigner. Les premiers jours, il lui a dit tous les gros mots qu’il connaissait et la religieuse le soignait en silence. Cette histoire terminée, cet homme s’est réconcilié. Et une fois, comme il sortait du travail, avec d’autres, deux religieuses passèrent et les autres ont dit des paroles grossières, et lui, a donné un coup de poing à l’un d’eux et l’a jeté à terre en disant: «Prends-en toi à Dieu et aux prêtres, mais ne touche pas à la Vierge Marie ni aux sœurs!». Vous êtes la porte, parce que vous êtes mères et l’Église est mère. La tendresse d’une mère, la patience d’une mère… S’il vous plait, ne dévalorisez pas votre charisme de femmes et votre charisme de consacrées. Il est important que vous soyez impliquées dans la pastorale pour révéler le visage de l’Église mère. Il est important que les évêques vous appellent dans les conseils, dans les différents conseils pastoraux, car la voix de la femme est toujours importante, la voix de la consacrée, c’est important. Et je voudrais remercier les contemplatives qui, par la prière et par le don total de leur vie, sont le cœur de l’Église mère et font battre dans le Corps du Christ l’amour qui relie tout.
Et demandons à la Vierge Marie de prier avec nous et pour nous le Père céleste, afin qu’il répande sur tous les croyants l’Esprit Saint, feu divin qui réchauffe les cœurs et nous aide à être solidaires avec les joies et les souffrances de nos frères.
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