doucecolombe
Nombre de messages : 25808 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Michel blogue:Video transcrite/FSSPX (Fraternité Maçonnique Saint-Pie X)/Alerte pour la protection des mineurs/ Lun 6 Mai - 15:41 | |
| Remarque très importante:Chers(ères) amis(es) internautes de notre diocèse de Trois-Rivières, y compris de tous les autres diocèses dans le monde, surtout dans les soixante lieux où la fraternité pie x est présente. Certaines personnes parmi les internautes pourraient se demander : Qu'est-ce qui a provoqué chez moi cette recherche sur la fraternité pie x? La seule et unique raison qui a motivé ma longue recherche concernant le vrai profil de la fraternité pie x, c'est la protection des mineurs, surtout quand j'ai appris que cette fraternité pie x avait fait l'achat de l'église Saint-Gérard-des-Laurentides. Vous remarquerez que je ne mets pas de F ni de (P )majuscules à fraternité pie x, et que je n`écris pas Saint-Pie X, car il faut faire la différence entre la vie de Saint Pie X et la fraternité pie x. En lisant le lien qui a pour titre Michel blogue/sa rencontre avec un pédophile/sans s'en rendre compte/en faisant de l'auto-stop/+/Protégeons nos enfants, en lisant ce fait vécu, vous allez comprendre que si Dieu m'a protégé pour éviter de devenir une victime d'un pédophile, il est tout à fait normal qu'en 2024 je reproduise cette même protection auprès des mineurs de la paroisse Saint-Gérard-des-Laurentides de Shawinigan, qui fait partie de notre Diocèse de Trois-Rivières. Attention : le contenu de ce film peut heurter. Âmes sensibles, s'abstenir. Pour la tranquillité des victimes, nous avons modifié leurs noms.
La vidéo la plus importante pour connaître la fraternité Saint Pie x "Il a abusé de moi chaque soir." François. . . "C'était insupportable pour moi mais j'étais jeune, je ne me rendais pas compte de ce qui se passait réellement." Jacques Il était traité comme un roi au Gabon... L'abbé Patrick Groche, un des prêtres les plus anciens de la Fraternité St-Pie X, un groupe traditionaliste qui est en délicatesse avec Rome depuis 1988.Au lieu d'apporter à l'Afrique la lumière du Christ, Groche a apporté les ténèbres. La mission est devenue un terrain de chasse pour prédateurs sexuels... avec la complicité de plusieurs autres clercs. Pour la première fois, des victimes commencent à parler. (Voix de l'archevêque Marcel Lefebvre) Sermon du Jubilé Sacerdotal, 23 septembre 1979."Je voyais ces villages païens devenir Chrétiens, se transformant non seulement, je dirai, spirituellement et surnaturellement, mais aussi physiquement, socialement, économiquement, politiquement..." Dans les années 30, le Gabon a vu arriver un jeune missionnaire français, le Père Marcel Lefebvre. Professeur au séminaire des spiritains à Libreville, puis recteur, il allait passer 13 ans de sa vie à apporter la foi aux Gabonais. Pie XII était impressionné par son travail et le nomma délégué apostolique pour l'Afrique française.Il était surnommé par Pie XII "le plus efficace et le plus qualifié de mes délégués apostoliques". Mgr Lefebvre tomba ainsi amoureux du peuple africain, et, des décennies plus tard, il portait encore dans son coeur le Gabon, où tout avait commencé pour lui.En 1985, après 40 ans d'absence, il retourna à Libreville. Ceux qui l'avaient connu l'accueillirent chaleureusement.Il était accompagné de l'abbé Patrick Groche, un des premiers prêtres de la FSSPX, ordonné en 1976. C'est Groche qui fut choisi par l'archevêque pour fonder la mission gabonaise de la Fraternité."Le 16 janvier 1986, en la fête de St-Marcel Ier (pape et martyr), notre petite mission Saint-Pie X voit le jour à Libreville."Depuis lors, la FSSPX s'est étendue à 25 missions sur le continent Africain : Nigéria, Ghana, Bénin, Zimbabwe, Kenya, etc. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960. Sa langue officielle est restée le français. Le pays compte 2,5 millions d'habitants, dont 42% de catholiques, près de 40% d'autres chrétiens, et 10% de musulmans. La capitale, Libreville, rassemble à peu près 1/3 de la population. Pendant près d'un quart de siècle (1986-2008), l'abbé Groche a régné sur la mission de Libreville. À 74 ans, il reste aujourd'hui un membre du chapitre général très en vue. Il inspire le respect à cause de sa proximité de longue date avec Mgr Lefebvre, et du prestige qu'il a tiré de la mission gabonaise . Ce que la FSSPX ne dit pas, c'est que Groche est un prédateur sexuel. Et qu'elle le sait depuis longtemps.Vers 2010, un assistant du supérieur général "a confié à un prêtre que Menzingen ne savait pas que faire de Groche et qu'il devait réapprendre le sacerdoce après une vie dissolue." Nous tenons cette info de première main, d'un prêtre qui a quitté la Fraternité justement à cause de la façon dont elle étouffe les cas d'abus. Abbé Patrick Groche. Économe du district de France (1976-1985). "Et puis, en 1976, il y avait plus de prêtres..." Malgré cela, Groche a eu les honneurs d'une video tournée pour les 40 ans du district de France.(30 décembre 2019) "J'ai été abusé sexuellement par l'abbé Patrick Groche, fondateur de la mission St-Pie X de Libreville et proche collaborateur de Mgr Lefebvre. Les faits ont eu lieu au Gabon mais aussi en France, dans sa maison de famille à Besançon et dans un pensionnat de la Fraternité." François Ces propos sont de François, une des nombreuses victimes de Groche. Il n'avait que 16 ans quand les abus ont commencé. C'était en 1986, l'année de fondation de la mission. "Je me suis couché sur lui, dos à lui comme il le souhaitait, il a commencé à me toucher les parties intimes, il me caressait partout et me masturbait." Ces scènes se sont répétées encore et encore pendant 5 ans. Groche inventait chaque fois des prétextes pour faire venir François dans sa chambre après la messe ou le catéchisme. "En ce temps-là, en Afrique, un prêtre blanc était considéré comme un envoyé de Dieu. Nos parents avaient beaucoup de respect pour lui parce qu'il était le supérieur de la mission de Libreville, et très proche de Mgr Marcel Lefebvre. C'est pour ces raisons que je n'ai pas pu réagir." Groche avait d'excellentes relations avec les autorités gabonaises et obtenait des traitements de faveur en jouant sur la réputation de Mgr Lefebvre. Le gouvernement a même édité un timbre avec une photo de l'archevêque pour les 10 ans de la mission. 10.000 exemplaires, soit 4 fois plus que d'habitude. Soutenu par les autorités ecclésiastiques ET civiles, Groche était intouchable. Ses victimes, terrorisées, n'osaient pas parler. Et leurs parents le vénéraient quasiment comme un dieu. Groche a récolté beaucoup d'argent pour la mission du Gabon, des sommes qu'il aurait utilisées pour lui-même : une maison spacieuse à Libreville, des locations de voitures de luxe quand il voyageait, une bonne table... bref, la belle vie. Des confrères le décrivent comme ayant une mentalité colonialiste, prenant les Noirs de haut et faisant des remarques racistes à leur sujet. Les abus sexuels ont continué, même une fois que François a quitté l'Afrique pour étudier en France. Par exemple, lors d'une visite de Groche à sa mère, à Besançon. Pendant ces deux jours, François a dû dormir dans la même chambre que le prêtre. "Il a abusé de moi chaque soir... Il abusait de moi chaque fois qu'il venait nous voir en France, à l'école l'étoile du matin, à Eguelshardt. Il était le supérieur de la mission St Pie X, très autoritaire, très strict. Il était le bras droit de Mgr Lefebvre, on le craignait. En 1993, alors que Groche rendait visite à François à Sarreguemines, François a eu le courage de lui dire NON. Groche ne s'est plus jamais manifesté.Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. Devenu adulte, François a pris conscience que l'abbé Groche n'avait jamais rendu de comptes pour ses crimes. Il a donc décidé de le dénoncer à la Fraternité St-Pie X. "J'ai écrit au supérieur de la FSSPX, l'abbé Pagliarani, en décembre 2019." Il reçoit une réponse le 17 janvier, du secrétaire général, l'abbé Christian Thouvenot : "Le supérieur général a pris récemment connaissance de votre lettre et des accusations graves qu'elle contient contre un membre de notre congrégation." Thouvenot se rendit chez François, où il nota son témoignage. Et le 19 mai, l'abbé Pagliarani a tenu une réunion virtuelle avec Groche, où le prêtre a immédiatement reconnu les abus. La lettre note : "Dès que le supérieur général évoque - sans entrer dans les détails - les "dérapages" reprochés par le plaignant à l'abbé Groche, ce dernier prend la parole, reconnaissant sa culpabilité, de façon claire et sans difficulté." L'abbé Groche, atteint d'un cancer de la prostate, dit à l'abbé Pagliarani combien il regrette son inconduite. Il ajoute que "cette douleur morale est bien plus profonde que [ses] actuels problèmes de santé physique." Le 23 mai, Pagliarani impose des restrictions à Groche, notamment :
Interdiction de recevoir des visiteurs en privé, interdiction de faire du catéchisme ou de la direction spirituelle, interdiction de quitter le prieuré sans la permission du supérieur, possibilité de prendre des vacances en temps et lieu autorisés par son supérieur. Obligation de faire un rapport annuel au supérieur de district chaque 1er décembre. Il reste autorisé à dire la messe et à aider pour les liturgies dominicales. Étrangement, il a interdiction de faire de la direction spirituelle... alors qu'il PEUT confesser. En confession, il est pourtant seul et en privé avec le pénitent...L'abbé Pagliarani a transmis les accusations au parquet mais il n'a jamais publié de mise en garde au sujet de Groche. Il a préféré le muter tranquillement au prieuré de Lourdes, où il réside encore actuellement (Maison Saint-Ignace). C'est à quelques minutes à pied du fameux sanctuaire marial, où affluent des familles avec enfants. François pense que la FSSPX n'a informé le procureur que parce qu'elle n'avait plus le choix, après les aveux de Groche. "Je suis certain que la FSSPX ne l'aurait jamais signalé si les faits n'étaient pas prescrits." Comme le délai de prescription était dépassé, le procureur n'a pas pu inculper l'abbé Groche. François doute que la FSSPX le tienne réellement à l'oeil. Comme Church Militant l'a démontré de multiples fois, la Fraternité est une spécialiste pour ne pas appliquer ses propres restrictions sur ses membres délinquants, voire pour mentir carrément à ce propos. En 2012, pour les 25 ans de la mission, la Fraternité publia un panégyrique de l'abbé Groche, exaltant ses années à Libreville. Parmi diverses questions, une portait sur la raison pour laquelle il était resté si longtemps au Gabon, au lieu de s'étendre ailleurs en Afrique. "On est restés sur la mission parce que d'abord il y avait une grande affluence de fidèles, et en même temps un grand nombre d'enfants au catéchisme. Il est évident que si l'on veut bien former les fidèles et les enfants au catéchisme, pour les bien préparer à recevoir les sacrements, le baptême, la communion, la confirmation, il faut leur donner des cours régulièrement, au moins deux fois par semaine." Or, justement, comme nous l'avons dit, c'était souvent après le catéchisme que Groche abusait de François. Mais François n'a PAS été la seule victime... et le père Groche n'était PAS le seul abuseur. "J'ai été victime du père Patrick Groche et du père Damian Carlile." Jacques. L'abbé Damian Carlile, Père Damien, a aussi été en poste au Gabon : 1991-2000. Né en 1965 à Sydney, ordonné pour la FSSPX en 1991, il a été envoyé tout de suite en Afrique. C'est Damian qui a commencé les attouchements sexuels sur moi, vers 1992, 1993... Cela a commencé lors de nos sorties à la plage. D'abord très discrètement en me donnant la serviette et en m'aidant à m'essuyer, il en profitait pour toucher mon sexe. Jacques est arrivé à la mission en 1989. Les abus n'ont commencé que quelques années plus tard. "Damian voulait que je me mette nu, puis il me touchait les parties intimes, cela lui donnait du plaisir et lui permettait d'éjaculer." Carlile organisait des excursions à la plage. C'était censé être des sorties de détente mais il en profitait pour commettre ses agressions sexuelles. "C'était insupportable pour moi, mais j'étais jeune. Je ne me rendais pas compte de ce qui se passait réellement." De retour à la mission, c'était Groche qui prenait le relais. Jacques nous a décrit le même modus operandi que François et d'autres : Groche était dans sa chambre et lui demandait de venir, seul. "Je suis arrivé, il m'a demandé d'attendre, il est allé dans la salle de bain, il est revenu nu. Il m'a demandé de le masturber." Selon Jacques, Groche et Carlile avaient un système bien rodé : ils abusaient de leurs acolytes après la grand-messe, même à des jours comme Pâques ou Noël. Ou encore, ils leur demandaient d'apporter les paniers avec l'argent de la collecte jusque dans leurs chambres. Là, ils abusaient d'eux... et achetaient leur silence avec quelques pièces du panier. Parfois, ils demandaient aux garçons de rester pour la nuit. "Nos parents n'étaient pas méfiants, ils faisaient confiance aux prêtres. Tout le monde nous appelait les enfants chéris des prêtres." Les prêtres étaient au courant des abus de chacun. Il y avait même une rivalité entre eux. "Un jour, j'ai entendu le Père Groche dire à Damian : chacun ses chouchous, chacun ses favoris." Le Père Carlile organisait des camps de vacances à Mebba, un village à une heure de Libreville. Jacques dit qu'il a aussi abusé de garçons là-bas... "Je connais au moins six autres victimes, mais elles ne veulent pas parler. Je sais que beaucoup d'entre nous ont été abusés." Groche et Carlile sont devenus jaloux l'un de l'autre à propos des garçons dont ils abusaient. Ils se sont brouillés. Durant cette période où ils s'en prenaient aux enfants, ils n'agissaient pas seuls. Ils recevaient de l'aide. Très tôt, la FSSPX a envoyé les Abbés Karl Stehlin et Loïc Duverger au Gabon comme assistants. Les trois prêtres avaient leurs chambres à l'étage. Ils aidaient Groche pour le catéchisme des enfants, mais d'après François, ils étaient aussi complices de ces abus. "Je me souviens parfaitement de la première fois où le prêtre qui assistait Groche m'a demandé de monter dans la chambre [de Groche]. C'était le Père Karl Stehlin." Stehlin est resté au Gabon de 1986 à 1995, près de 10 ans. Aujourd'hui, il est supérieur de district d'Europe de l'Est, après avoir été supérieur d'Asie. Au Gabon, il amenait seul les garçons dans la chambre de Groche et les laissait là, seuls. FSSPX (Fraternité Maçonnique Saint-Pie X) - le cas du pédocriminel Patrick Groche. Abbé Patrick Groche membre de la fraternité économe du district de France Saint-Pie X prédateur au Gabon (Dépôt de plaintes au Supérieur Général de la FSSPX François reçoit une lettre de l'abbé Christian Thouvenot l'abbé Pagliarani, l'abbé Damian Carlile ... Les Abbés Karl Stehlin et frère Loïc Duverger demandaient aux garçons d'aller dans la chambre de l'Abbé Groche <<< Loïc Duverger est le frère du prédateur sexuel Pierre Duverver >>> à propos duquel >Church Militant a publié plusieurs articles... l'Abbé Loïc Duverger assistant du district de France. Un autre prêtre abuseur Abbé Florentino Panecatl un mexicain Père Carlile abuseur >>Abbé Philippe Peignot condamné lors d'un procès canonique Mgr Fellay a fait ce dont il est coutumier : ( muter le prédateur ) (dont le célèbre paraplégique Vincent Lambert a fait la une des journaux) Et ce que Fellay a fait avec le Père Damiam Carlile avec des conséquences tragiques Abus sexuels sur des garçons Maoris Nouvelle-Zélande dont certains fréquentent la chapelle à Wanganui Tom a parlé à ses parents lesquels ont alerté la FSSPX que Mgr Fellay n'a rien fait à ce moment-là centre lié à la Fsspx connu pour être une refuge pour prêtre problématique jusqu'en 2009. Après son exil forcé, Fellay lui a donné un ministère sacerdotal, à Johannesbourg en (Afrique du sud) Aujourd'hui, Père Carlile vit dans une maison de retraite niché dans les alpes françaises, à Montgardin en France. Un lieu connu pour être une prison dorée pour les clercs fauteurs de trouble. En dépit de ces décennies d'abus, la FSSPX n'a jamais averti la police. Elle n'a pas non plus fait la moindre déclaration publique à propos du Père Carlile, elle a laissé les fidèles dans l'ignorance comme dans le cas de Mgr Groche et de tant d'autres prêtres prédateurs. Church Militant a contacté les abbés Groche et Carlile mais n'a pas reçu de réponse. De même pour les abbés Stehlin et Loïc Duverger. L'actuel supérieur général, l'abbé Pagliarani, et son prédécesseur Mgr Fellay, n'ont pas non plus répondu à nos sollicitations. La FSSPX continue à lever des fonds pour la mission du Gabon, tout en gardant le silence sur les abus sexuels qui ont transformé cette mission en terrain de jeu pour prédateurs, ravageant de nombreuses jeunes âmes. En parallèle, Mgr Bernard Fellay, qui a torpillé la vie de tant d'enfants innocents, vit tranquillement au séminaire FSSPX de Dilwyn (USA) dont la construction a coûté 40 millions de dollars. Il ne s'est jamais excusé pour son rôle dans la facilitation des abus et n'a jamais reconnu sa responsabilité dans la tromperie de multiples familles. Les victimes et lanceurs d'alerte peuvent nous contacter en Français:actionnarm@churchmilitant.com. Cette adresse e.mail ci-dessus n'existe plus.
Dernière édition par coeurtendre le Mar 14 Mai - 20:42, édité 25 fois | |
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