Tout grand prêtre, en effet, est pris parmi les hommes ;
il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans
leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des
sacrifices pour les péchés. Il est capable de compréhension
envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou
par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ; et,
à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour
ses propres péchés comme pour ceux du peuple. On ne
s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par
Dieu, comme Aaron. Il en est bien ainsi pour le Christ : il
ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand
prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré, ...
( Hébreux 5, 1-5)
...qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour
son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté
pour les siècles des siècles. Amen.
Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne de prendre
le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant
pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple
et nation. Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des
prêtres : ils régneront sur la terre. »
(Apocalypse 1, 6 ; 5, 9-10).
Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée
par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la
construction de la demeure spirituelle, pour devenir le
sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels,
agréables à Dieu, par Jésus Christ. En effet, il y a ceci
dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire,
une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi
ne saurait connaître la honte. Ainsi donc, honneur à vous
les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est
écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue
la pierre d’angle, une pierre d’achoppement, un rocher sur
lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir
à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver. Mais vous,
vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une
nation sainte, un peuple destiné au salut, pour que vous
annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des
ténèbres à son admirable lumière. Autrefois vous n’étiez
pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ;
vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant
vous avez obtenu miséricorde.
(1 Pierre 2, 4-10)
Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à
la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux
prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à
la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par
les Apôtres. Tous les croyants vivaient ensemble, et ils
avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et
leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre
tous en fonction des besoins de chacun. Chaque jour, d’un
même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils
rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs
repas avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient
Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour,
le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés.
(Actes 2, 42-47)
Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu,
à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –,
en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là,
pour vous, la juste manière de lui rendre un culte.