Saint et heureux Anniversaire, cher coeurtendre!!

('') Cher "coeurtendre", fêter son anniversaire (en tout cas cette année) le jour de Pâques est quelque chose de peu commun. Je suis heureux pour vous, car je suis persuadé que votre joie sera doublée, ou plus encore... Que vous souhaiter? De ressusciter au petit matin avec le Seigneur et de chanter avec tous vos frères de la terre, en commençant par vos familiers, un Alléluia sans fin.
Je suis de tout coeur avec vous... Et j'espère que pour cet anniversaire vous aurez un cadeau à la mesure de vos espérances: un plein de grâces divines et (petit cadeau d'anniversaire, pourquoi pas!) un ordinateur tout neuf...
Bien à vous, cher frère en Jésus et Marie,
Alphonse

Je vous souhaite un joyeux anniversaire, (avec du retard, excusez-moi).

Que Dieu qui attendrit votre coeur le remplisse de Sa présence et lui procure la paix.

Dr. Michaeli Panem

Cher coeurtendre: je te souhaite un trés heureux anniversaire, qu'il soit rempli de bonheur et de douceur!...
Clémence.

Fanny a écrit : Que peut-on ressentir quand on naît le jour de Noël, ou de Pâques...?


Michel au pseudo de coeurtendre répond : Bonjour Fanny, Alphonse, Michaeli et Clémence, sans oublier tous les autres inscrits sur notre forum écoute partage la Parole avec ton coeur.

Excusez-moi du retard à répondre car 8 jours d'accompagnement à 12 heures par nuit il faut le faire, c'est une approche assez difficile mais aussi intéressante que difficile. Quel que soit le nom de cette personne, un jour notre propre nom y passera aussi, bien que chaque expérience soit différente d'une personne à l'autre. Il y a beaucoup d'émotion dans ce genre d'accompagnement, même si nous ne connaissons pas les personnes que nous accompagnons. Quand nous sommes de vrais(es) croyants(es) il nous arrive de vivre dans cette expérience d'accompagnement des personnes en phase terminale, d'éprouver certaines souffrances intérieures que les membres de la famille n'éprouvent pas par manque de cheminement spirituel. La plupart de tous(tes) les croyants(es) savent que la Parole de Dieu dit : Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? ''Tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu''. Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, toute créature tombera à genoux devant moi, et toute langue acclamera Dieu. ''Ainsi chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même.''

Michel écrit : Cette Parole de Dieu devrait nous inciter, nous encourager à regarder plus souvent vers le Ciel car la pire et la plus grande erreur que peut faire un disciple de Jésus c'est d'oublier qu'il a été créé pour le Ciel en vivant sur la terre. La terre et le Ciel ça ressemble un peu à un artiste et à son tableau ; quand l'artiste est trop proche de son tableau il le voit moins bien, quand il s'en éloigne peu à peu il lui est possible de le voir de mieux en mieux, et très lentement il se rapproche de son tableau en s'émerveillant de sa beauté. Quelle différence y a-t-il entre la terre, le Ciel, le croyant, l'artiste et son tableau? C'est que l'artiste lui-même, en s'émerveillant quand il se rapproche de son tableau, ne peut pas entrer dans son oeuvre artistique qui malgré son extrême beauté a ses limites. Mais le croyant lui, si son coeur le désire, tout en étant l'oeuvre de Son Créateur il lui est possible de contempler l'immensité de la majestueuse beauté du ciel où chaque créature a la possibilité d'entrer dans le Tableau de Son Créateur, pour éterniser Sa Demeure d'enfant de Dieu dans le Coeur de Son Créateur qui est Notre Sauveur et Notre Dieu. N'oublions pas que nous vivons sur la terre pour toujours monter de plus en plus haut, où la hauteur n'a pas de limite. Le jour où l'on ne monte plus c'est que nous avons oublié Celui qui peut nous permettre de monter vers Lui pour vivre en Lui ivre de Lui. N'oublions pas que Jésus est monté très souvent sur la montagne pour prier avant de monter au Ciel, et que c'est sur la montagne qu'Il a été transfiguré.

En cette année 2012 l'expérience d'accompagnement que je vis depuis le début de la semaine sainte pour se terminer le jour de Pâques sera gravé dans la mémoire de mon coeur de croyant à tout jamais. Cette année 2012 où le jour de Pâques est aussi le jour de mon anniversaire comme c'est déjà arrivé de par le passé, tout dépendant des années liturgiques.

Je ne suis pas certain à 100% mais je crois que cela arrive à tous les trois ans. Pour moi c'est une expérience plus que très riche à vivre. Le temps du carême n'a jamais été pour moi un temps de tristesse mais un temps de joie, non pas que nous sommes en attente d'accueillir cette joie mais beaucoup plus encore, j'écrirai que nous sommes en attente de ''devenir joie'' avec Celui qui est la raison profonde de cette Joie ; où le Jour de Pâques nous rappelle l'importance d'être les colporteurs(teuses) de cette joie du Ressuscité qui nous accompagne de l'intérieur, comme les disciples sur le chemin d'Emmaüs. Je crois qu'il ne me sera jamais possible d'exprimer avec des mots le ressenti de cette joie intérieure reçue de Dieu à 15 ans 1/2. L'immensité de cette joie de la vie intérieure sera toujours pour moi le plus précieux des cadeaux que la vie m'a donné de recevoir car c'est ce qui permet à notre petit coeur d'enfant de Dieu de se fondre dans le Grand Coeur de Notre Père qui est aux Cieux.

Ma première rencontre avec Dieu, mon anniversaire le jour de Pâques, comme l'Évangile sur le pardon qui liturgiquement, lors de la célébration Eucharistique des funérailles de feue ma mère, était l'Évangile sur le Notre Père : Ces trois expériences ont bouleversé ma vie à m'en couper le souffle, pour permettre à Dieu de devenir l'oxygène de ma vie intérieure qui est ma seule et unique joie et raison de vivre. Nous avons tous(tes) été créés pour préparer librement notre coeur à faire son entrée gratuite dans le Ciel, notre coeur vit sur la terre avec un avant-goût du Ciel. La terre c'est notre demeure partielle qui nous permet de regarder vers le Ciel, mais beaucoup plus encore ; j'écrirai que le ciel nous permet de préparer le regard de notre coeur à devenir de plus en plus contemplatif à travers le Regard de Notre Père qui nous attend dans les Cieux. Le ciel est immensément beau d'une beauté merveilleuse, surtout quand nous le regardons avec un regard contemplatif, car il nous est impossible de regarder le ciel sans garder le silence, c'est le silence qui nous conduit sur le chemin de l'émerveillement et de la contemplation.

Je peux vous écrire chers(ères) internautes, que l'expérience qui m'a le plus émerveillé c'est quand j'ai participé avec mon épouse aux funérailles de feue ma mère, quand le prêtre a lu l'Évangile sur le Notre Père où les disciples demandaient à Jésus de leur apprendre à prier. Comme j'avais reçu cet appel à pardonner où je ne cessais jamais de parler et de méditer longuement sur le pardon, alors cet Évangile sur le pardon le jour même du grand départ de ma mère ne faisait que venir confirmer ma mission ; celle de faire découvrir le vrai sens profond de l'utilisation du pardon inconditionnel offert par Jésus à tous les hommes de bonne volonté.

Mais cette joie profonde n'exclut pas les moments très éprouvants et difficiles à vivre quand nous accompagnons des personnes qui sont en phase terminale. On sent comme on ressent en profondeur la peur et la crainte que plusieurs personnes ont à faire le pas de leur vie à l'autre Vie. Quand une personne est consciente c'est plus facile, plus agréable, mais quand la maladie a détruit pour une grande part la mémoire de cette personne que l'on accompagne, il faut prier en remettant la vie de cette personne entre les mains de Dieu, et faire silence dans la prière en faisant comme si c'était nous qui étions à la place de cette personne en fin de vie ; et demander à Dieu ce que nous lui demanderions pour nous si nous étions à la place de cette personne souffrante et mourante.

Prêter sa mémoire, son coeur et ses mots comme il est possible de le faire pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. J'ai souffert beaucoup dans ma vie mais je peux dire que la joie de Dieu ne m'a jamais quitté ; cependant certaines expériences ont été plus marquantes que d'autres, en voici une qui m'a beaucoup marqué en profondeur. J'ai connu deux soeurs de la même famille et pendant plusieurs années j'allais prier avec elles. Chaque fois que je devais me rendre dans leur ville pour donner des conférences elles me prêtaient un petit logement où j'allais prendre deux semaines pour faire des visites à des personnes malades et à plusieurs de mes amis(es) religieux(ses). Mais un jour ce fut la grande surprise car une des deux soeurs était à l'hôpital depuis quelques semaines. Je me suis rendu à l'hôpital et arrivé près de son lit, je lui dis : Bonjour Sylvie, comment vas-tu? À ma grande surprise elle m'a crié après comme si j'étais un étranger, en me disant : Va-t'en, je ne te connais pas... Il m'a été impossible de rester près d'elle, j'ai dû repartir le coeur gros et j'en suis resté marqué pendant plusieurs mois.

Mais depuis cette rencontre chaque fois que je fais la lecture de l'Évangile selon Saint Matthieu 25, 31-46, je pense à cette dame qui ne me reconnaissait pas à cause de sa maladie qui lui avait fait perdre la mémoire. Je termine en vous laissant le texte ci-dessous en guise de méditation.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ’Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ’Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci, au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

Prière d’introduction : Seigneur, je crois que tu m’as créé pour toi. J’espère en toi parce que toi seul es le garant de mon bonheur vrai et éternel. Je t’aime et je sais que c’est seulement en t’aimant que je pourrai atteindre le ciel.

Rentrer à la maison - 5. Les méditations - Catholique.org