Catherine Barret a écrit sur Ovéo: Bonjour,Effectivement,
nous avions bien reçu votre témoignage et en avions discuté. Je dois vous dire que ce qui nous a gênés (ensuite, nous avons sans doute eu d'autres discussions qui nous ont fait oublier de vous répondre, je vous prie de nous en excuser), ce qui nous a gênés pour publier votre témoignage est en premier lieu le pseudo de "Pardon" que vous avez choisi. Si nous publiions votre témoignage, nous aurions peut-être besoin de le commenter, pour expliquer que, précisément, le pardon peut faire obstacle à la guérison.
Michel répond : Je pourrais reprendre votre phrase en la réécrivant mais en faisant un ajout. Le pardon peut faire obstacle à la guérison, tout dépendant de la richesse ou de la pauvreté qui existe dans le coeur de la personne qui utilise le pardon en expliquant la raison pour laquelle elle pardonne. Concernant certains aspects du pardon, il n'y a pas d'explication possible à donner de la part de celui qui en fait don avec la liberté de son coeur. Comment expliquer que certaines personnes pour des petites blessures seront des années à s'en vouloir, à comparer avec d'autres personnes qui ont subi des torts irréparables mais qui ont toujours pardonné facilement? Un pardon donné avec amour apporte toujours une guérison en retour pour celui qui le donne, mais tout ceci dépend de la capacité du donneur comme cela peut dépendre aussi de la capacité de celui ou de celle qui a le privilège de rencontrer une personne qui pardonne plus facilement qu'une autre. Il est possible de dire que la plupart des personnes aiment avec ce qu'elles ont reçu en amour durant leur vie d'enfance, mais que dirons-nous des personnes qui en plus de ne pas avoir été aimées ont vécu l'enfer toute leur vie d'enfance? Comment expliquer que parmi ces enfants il y en ait qui s'en sont sortis, sans que nous soyons capables de comprendre pourquoi eux mais pourquoi pas les autres?
Catherine Barret a écrit : C'est ce que montre Alice Miller dans ses livres et sur son site en particulier l'article "A propos du pardon" : Alice Miller - qu'il faut lire en entier, car il parle aussi d'abus sexuel (qui ne vous concerne apparemment pas), mais surtout de toutes les formes de maltraitance... et votre témoignage montre bien à quel point l'idéologie du pardon est omniprésente et empêche la guérison, puisque, aujourd'hui encore, vous semblez vouloir avant tout excuser votre père et le plaindre plutôt que retrouver vous-même les vrais sentiments que vous éprouviez lorsque vous étiez battu et humilié - on peut certes guérir en comprenant pourquoi nos parents ont agi ainsi, mais c'est autre chose de vouloir les excuser d'avance et comme partie du processus de guérison, et je crains donc que votre travail de guérison n'ai pas commencé - j'espère que notre site et celui d'Alice Miller (et ses livres) vous y aideront.
Michel répond : Vous devez avoir mal saisi ou mal compris mon témoignage parce que je n'excuse pas mon père, mais il ne faut pas avoir fait une Université pour comprendre qu'un alcoolique est une personne malade. D'autant plus si outre le fait d'être alcoolique cet homme avait un comportement dysfonctionnel sur le plan psychologique ; j'ai su qu'il avait déjà été interné au centre Robert Giffard, un hôpital psychiatrique qui autrefois portait le nom de Saint-Michel Archange. J'ai plus que pardonné à feu mon pauvre père, mais deux mois avant son décès je suis allé vivre à quelques rues de chez lui pour avoir quelques contacts avec lui afin de lui venir en aide, même si je m'attendais à ce qu'il refuse toute aide de ma part. Chose certaine c'est que le pardon m'a permis de sauver ma vie psychologique et m'a évité la dépression en plus de donner un sens à ma vie. Le pardon ne m'a pas sauvé mon audition ni ma scolarité perdue, mais je suis bon perdant et j'accepte de ne pas avoir tout sauvé. Pour moi avoir toute ma tête a plus de valeur que d'avoir sauvé mon audition et ma scolarité.
Vous savez Catherine pour moi, la tête est quelque chose de très important, surtout quand elle peut se servir de son intelligence pour prendre l'ascenseur afin de descendre dans son coeur pour essayer de comprendre avec le coeur ce que la raison ne peut pas toujours appréhender. L'intelligence du coeur n'exclut pas et ne détruit pas l'intelligence de la raison, bien au contraire, elle lui donne une valeur grandissante. Pardonner, dans mon cas à moi, n'a pas exclu la possibilité de dénoncer mon père dans le but de protéger mes autres frères et soeurs qui vivaient encore à la maison.
Le silence ma rendu service, il m'a sauvé la vie en me permettant de dénoncer après mon départ de chez moi. Je gardais le silence à la maison, je gardais le silence en classe comme je gardais le silence en récréation, au point que cela inquiétait la plupart des personnes autour de moi. Aujourd'hui je pense avoir sauvé une petite partie de moi à cause de mes nombreux silences. J'ai rompu mon silence quelques mois après mon départ de la maison à mes 15 ans 1/2. Je me suis rendu à l'école où étudiaient mes frères et soeurs pour vérifier s'ils étaient encore battus par mon père.
La réponse fut un oui, alors je me suis rendu au Centre du Service Social pour déposer une plainte, mais à une seule condition, que cette plainte soit confidentielle. J'espérais de tout mon coeur que mes autres frères et soeurs puissent quitter cet enfer pour toujours et à jamais. Quelques mois après ma plainte mes frères et soeurs plus jeunes que moi, ont tous été placés dans des foyers. Une citation qui vient de moi était en moi depuis ma plus tendre enfance mais je n'avais pas les mots pour lui donner vie par la parole ; mais cette citation elle était dans mon coeur d'enfant et la voici : (Il ne faut jamais détester les personnes qui nous font du mal, mais il faut apprendre à détester le mal que nous font les personnes.)
(C'est le mal, la violence et tous les autres abus qu'il faut tuer et non les abuseurs ou les agresseurs, qu'il faut dénoncer en respectant la justice et non en se faisant justice en décidant de nous-mêmes le sort réservé aux agresseurs, etc.)
Moi j'ai choisi de pardonner, là où j'ai été choisi sans choisir, comme je pourrais écrire avoir été choisi par le pardon pour en recevoir la guérison en le donnant tout simplement par don parce que le pardon est don avant même qu'il soit donné.
Je pense que plusieurs enfants à qui on a refusé l'amour, malgré tout quand ils sont devenus plus grands, ils ont choisi d'aimer au lieu de haïr ; d'autres ont choisi de partager ou de donner au lieu de garder,alors moi comme bien d'autres, j'ai choisi d'aimer et de pardonner pour en sortir vainqueur ; ''vainc-coeur par le coeur'', où le pardon m'a permis de sauver le meilleur qui aurait pu se perdre en moi si j'avais choisi la haine et la violence au lieu de choisir le pardon et l'Amour.
Alice Miller a écrit : J'ai demandé à beaucoup de thérapeutes pourquoi ils estiment le pardon nécessaire à la guérison, mais n'ai jamais reçu de réponse. Selon toutes apparences, ils n'avaient jamais encore remis en question cet impératif qu'ils jugeaient comme allant de soi, au même titre que les mauvais traitements connus dans leur enfance. Je ne puis m'imaginer qu'une société qui ne maltraite pas ses enfants, mais au contraire les respecte et les protège avec amour, développerait l'idéologie du pardon d'inconcevables cruautés. Cette idéologie est indissolublement liée au commandement : " Tu ne te rendras compte de rien " , ainsi qu'à la répétition de la maltraitance à la génération suivante, qui paie le prix fort pour le pardon auquel ont été astreints ses parents. La peur de la vengeance des parents imprègne notre " morale ".
Zenit : Le pardon accordé au bourreau ne signifie
pas que l’on minimise l’idéologie qu’il a servie.
J.-Y. Riou a écrit : Evidemment. Les criminels nazis relèvent d’abord de la justice des hommes. Pas du pardon individuel. Votre question est d’ailleurs la première, où l’une des premières, que j’ai posée à Maïti. Il n’est pas question de mélanger les genres. Une chose est de demander pardon et de reconnaître ses fautes. Une autre, d’avoir participé comme acteur à la plus grande entreprise criminelle de l’Histoire. Une victime peut pardonner à son bourreau, même nazi, mais la dimension criminelle du totalitarisme nazi demeure, et les actes posés doivent être jugés et si possible punis.
Michel répond : Le danger serait une perte d'équilibre entre l'idéologie du pardon qui provoque d'incroyables cruautés comme le fait remarquer Alice Miller, et le vrai pardon en provenance d'une expérience spirituelle où la dimension n'est pas juste spirituelle mais aussi sociale.
Maïti Girtanner n'a suivi aucune thérapie lui demandant de pardonner à son agresseur, car son désir de pardonner vient de son coeur et non d'un psychologue ou d'un psychiatre. Personnellement on ne m'a pas demandé de pardonner à mon père, c'est l'initiative de mon coeur qui a toujours aimé mon père, ce qui ne m'a pas empêché de détester le mal qu'il nous a fait. Il faut savoir faire la différence entre la personne et le mal que fait la personne, sinon il y a danger d'avoir plus de haine envers les personnes qu'envers leurs actes, en finissant par détester les personnes au lieu de détester le mal qu'elles ont fait. Agir ainsi représenterait pour plusieurs victimes qui très souvent sont en perte d'équilibre émotionnel, le danger d'aller d'un extrême à l'autre en provoquant la victime à se faire justice par elle-même. Vouloir se servir du pardon pour en faire un instrument d'idéologie sans pour autant reconnaître la puissance du pardon à l'intérieur d'une expérience spirituelle, là je trouve que c'est aller d'un extrême à l'autre.
En agissant ainsi c'est comme si on voulait exclure du monde toute expérience spirituelle concernant le pardon puisé au coeur de la foi en lien avec le Christianisme.
Alice Miller a écrit : J'ai demandé à beaucoup de thérapeutes pourquoi ils estiment le pardon nécessaire à la guérison, mais n'ai jamais reçu de réponse.
Michel répond : Je ne crois pas qu'Alice Miller ait posé sa question aux bonnes personnes. Je pense qu'elle aurait dû poser sa question à des personnes comme Tim Guénard, Maïti Girtanner, ou moi, car notre expérience du pardon est une expérience directe entre la victime et l'agresseur. Nous sommes capables de répondre à la question d'Alice Miller, à savoir pourquoi nous estimons que le pardon est nécessaire à la guérison. Je pense qu'elle a posé la question au mauvais endroit, alors qu'elle ne soit pas surprise de n'avoir jamais reçu de réponse.
Elle aurait dû m'écrire à moi comme à toute personne qui a pardonné librement sans avoir eu à passer par une quelconque thérapie et qui explique pourquoi elle estime que le pardon est nécessaire à la guérison.
«Ma vie est aussi cabossée que mon visage. Mon nez, à lui seul, compte vingt-sept fractures. Vingt-trois proviennent de la boxe ; quatre de mon père. Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire "je t'aime"». Tim est une «mauvaise graine». Abandonné par sa mère et battu à mort par son père, il devient à 5 ans un enfant de l'Assistance. De familles d'accueil en maisons de correction, de brutalités en humiliations, il apprend la violence et la haine. Pourtant, son immense soif de liberté et d'amour l'entraînera dans les rues de Paris, au hasard des rencontres, à la recherche d'une humanité perdue et d'un accès au bonheur... Poignant témoignage d'une enfance dévastée, cet ouvrage est aussi un magnifique éloge de l'amour, du pardon et de la vie. Catherine Barret a écrit : D'ailleurs, vous nous écriviez, en réponse à la question sur notre site :
Pour l'instant je ne peux répondre car je n'ai même pas encore trouvé la présentation du départ de la création de votre site l'OVEO.
Michel répond : Dernièrement j'écrivais à un internaute qui réagissait sur un de mes blogs le jour même de sa création. Il disait que le blog avait un titre, une photo, mais peu de réaction de ma part. Et pourtant il y avait un lien qui conduisait vers 9 vidéos concernant le sujet du blog. Il s'agissait de cliquer sur le lien mais lui ne l'a pas vu.
Je lui ai répondu qu'il n'est pas possible de dormir dans une maison dont la construction a débuté le jour même. Je pourrais dire la même chose concernant l'OVEO, car j'ai répondu à l'adresse de votre site la soirée même de mon inscription alors que je ne connaissais pas trop les fonctionnalités pour me permettre de répondre au questionnaire proposé par l'OVEO.
Catherine Barret a écrit : Avez-vous, depuis, lu des articles du site Oveo ? Quelle présentation souhaiteriez-vous y trouver ? Si vous ouvrez la page d'accueil (ou n'importe quelle page du site), vous verrez dans la colonne de gauche la liste des rubriques, la première intitulée "L'OVEO", avec comme premier article (également dans le plan du site) un éditorial intitulé "Pourquoi un Observatoire de la violence éducative ordinaire ?" - la présentation de notre association et de notre site est donc toujours accessible depuis chaque article. Michel répond : Comme je ne recevais aucune réponse j'ai pris moins d'initiative à la fréquentation de votre site L'OVEO.
Catherine Barret a écrit : D'autre part, vous dites fort justement que ce n'est pas normal de parler de violence éducative "ordinaire" (en abrégé VEO) pour parler de traitements tels que ceux que vous avez subi : oui, vous avez été victime d'une violence qu'on pourrait qualifier d'"extraordinaire"... et pourtant, elle était bien "ordinaire", puisque personne autour de vous ne s'en apercevait ni ne voulait la remarquer ! Il y a une continuité entre violence "ordinaire" et maltraitance "caractérisée", et la première caractéristique de la VEO, c'est précisément qu'elle est socialement acceptée et considérée comme normale, voire souhaitable ! Si des formes de violence moins évidentes n'étaient pas couramment acceptées, les traitements que vous avez subis auraient été remarqués et considérés comme totalement révoltants.
Michel répond : Vous savez sûrement autant que moi que plusieurs personnes étaient au courant, mais dans ces années-là c'était la loi du silence concernant les enfants battus, les femmes battues, sans oublier la pédophilie.
Ce silence il était partout, autant dans l'Église comme il était présent dans la société en général. En ce temps-là le Service Social inexpérimenté commençait tout juste et malheureusement nous avons été de merveilleux cobayes pour eux. Le travailleur social avertissait un mois ou deux avant de venir nous rendre visite au foyer qui gardait des enfants. Un mois ou deux pour faire semblant de nous aimer en nous donnant des gâteries et en espérant que nous disions que nous étions bien dans notre foyer.
Un jour on m'a placé dans un foyer où il y avait un enfant unique et à mon arrivée je me suis aperçu de sa jalousie maladive. En l'absence de ses parents il me montait dans le grenier et il me crachait dans la bouche. Dans un autre foyer je devais passer le peigne dans les cheveux du mari qui était alcoolique et il me demandait de lui crever les boutons qu'il avait sur le visage, et ceci d'une façon répétitive. C'était mieux qu'à la maison mais aujourd'hui un foyer qui agirait ainsi serait dénoncé et on exigerait sa fermeture. Seulement en ce temps-là, les foyers pouvaient agir très longtemps incorrectement avant d'être dénoncés. Nous étions considérés comme les petits esclaves blancs de ces foyers.
Dernièrement j'ai pris des informations concernant les nombreux silences face à la situation de notre famille. La plupart des personnes m'ont dit qu'elles connaissaient la violence que nous subissions quand nous étions enfants, mais en général les personnes interrogées ont avoué qu'elles étaient démunies et surtout qu'elles avaient une peur bleue de mon père. La peur, le silence, la violence, la pédophilie, c'était une famille très populaire dans les années 57 jusqu'à mon départ de chez moi en 74, au moment où j'ai eu 15 ans 1/2.
Catherine Barret a écrit : Comme vous le soupçonnez vous-même, votre père a certainement reproduit sur vous sa propre éducation... considérée comme normale ! Il a probablement lui-même excusé ses parents et leur a "pardonné"... pour reproduire sur vous cette éducation violente ! Vous parlez de ne pas se venger, ce que nous approuvons totalement : mais la répétition de ce qu'on a subi est une vengeance. Vous voulez pardonner : oui, mais c'est précisément cette volonté de pardon (qui ne guérit pas les blessures) qui fait que vous souffrez toujours et que vous avez eu peur de vous marier (et, je suppose, d'avoir des enfants ! ce qui est très courant chez les personnes maltraitées, vous pouvez lire des témoignages sur notre site et un très grand nombre sur celui d' Alice Miller rubrique "Courrier"...) Michel répond : Je n'avais pas peur de reproduire la violence imposée par mon père à l'intérieur de mon couple, mais je ne voulais pas me retrouver avec une femme violente. Autrement dit, je ne voulais pas avoir pris des années à trouver un moyen pour fuir la violence pour ensuite me marier avec une femme qui aurait semblé la femme douce pour me faire découvrir par la suite son vrai visage de femme assoiffée d'autoritarisme et de violence. C'est surtout là que se situait ma crainte. J'ai eu l'occasion de travailler presque trois ans dans un foyer de personnes âgées qui m'a permis de connaître la femme qui est devenue mon épouse et qui y travaillait aussi.
Catherine Barret a écrit : Dites-nous si vous souhaitez toujours que nous publiions votre témoignage tel quel, sans rien y changer, et si, dans ce cas, vous nous autoriseriez à le commenter (brièvement, en note de bas de page), ne serait-ce qu'à propos de la notion de pardon, qu'il est pour nous essentiel de démystifier.
Michel répond : J'aimerais avant si possible lire cette note à propos de votre notion du pardon.Mais j'aurais aimé faire mon témoignage en dehors du questionnaire, si possible... Qu'en pense Catherine Barret ?
Catherine Barret a écrit : J'envoie copie de ma réponse à Olivier Maurel, qui reçoit les témoignages et qui pourra aussi vous répondre s'il le souhaite. Si vous nous répondez, dites-nous si nous pouvons transmettre votre réponse à notre liste de discussion (privée, qui nous sert à décider ce que nous publions sur le site) et s'il y a des éléments de votre réponse que nous pourrions éventuellement publier sur le site de l'OVEO, avec votre témoignage et pour l'expliquer.
Michel répond : Depuis 28 Décembre 2010 21:37:28 que je vous ai fais parvenir ma réponse et Olivier Maurel ne ma jamais répondu sûrement qu'il manque d'argument sur le vrai sujet du pardon en lien avec l'Évangile et non celui de l'idéologie du pardon d'Alice Miller un sujet en lien avec le site Ovéo en espérant vendre d'avantage les livres d'Alice Miller et ceux d'Olivier Maurel alors que moi je vous ai partager ma propre expérience sur le pardon de mon vécu d'enfance sur le terrain des grandes souffrances de la vie.
Merci de votre message, et je vous souhaite une bonne fin d'année au nom de l'OVEO !
Ps: Il est possible que je me trompe mais je voudrais savoir, si je me guide sur les écrits de Mme Alice Miller,si toute personne ayant vécu une expérience spirituelle en lien avec le pardon, que cette forme d'expérience ne soit pas la bienvenue pour Mme Alice Miller. Mais il est possible que je me trompe, pourriez-vous me le faire savoir? Pour le moment je ne peux dire la même chose à propos de votre site car je ne le connais pas encore assez concernant le sujet du pardon et l'aspect spirituel en lien avec le pardon.
Pour moi que ce soit sur votre site ou ailleurs, je crois qu'il y aura toujours, comme il y a toujours eu de par le passé, des exceptions de personnes qui auront vécu des excès de violence pendant de longues années pour ensuite s'en sortir saines et sauves sans être obligées de passer par de longues thérapies. Je le sais car sans le vouloir je fais partie de ces personnes et j'en suis très heureux en plus d'être bien heureux d'en faire des heureux durant mon long parcours en relation d'aide ou je sais faire la différence entre l'idéologie du pardon et le pardon évangélique ou il n'y a pas de mots pour en expliquer le sens profond ou il faut le vivre pour le comprendre.
Cette première expérience sur le pardon à partir de ma vie d'enfance où il a été très facile pour moi de pardonner, si je devais revivre la même expérience en sachant à l'avance que je m'en sortirais avec la même force morale pour me permettre de donner le même pardon, je dirais oui à la même vie sans aucune hésitation.