Jeancor a écrit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16:16). « Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26:28). « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21).
Comment répondez-vous à cela?
Bonjour, Jean. Avant de répondre à vos questions, je voudrais vous souhaiter la bienvenue sur notre forum de ressourcement où notre mission est de conduire les internautes vers des liens de ressourcement spirituel, afin de nourrir leur foi de chercheurs(ses) de Dieu. Comme vous êtes nouveau, serait -il possible de nous tracer votre profil de chercheur de Dieu? Pourquoi pas nous dire ce qui vous a motivé à vous inscrire sur notre forum écoute partage La Parole?
Si je me guide sur les citations Bibliques dont vous avez choisi de nous faire la présentation, selon moi, il y a de multiples réponses à partager ; il peut y avoir autant de réponses qu'il y a de citations Bibliques. On pourrait vivre de longs mois dans le désert en nous laissant nourrir par chacune de ces citations Bibliques. Je vais commencer par le choix de votre première citation : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16:16).
Entre moi et vous, pour avoir confiance en quelqu'un, avoir foi en ses actions comme en son avenir, il faut commencer par le connaître, mais comment le connaître sans le rencontrer? Comment le connaître et le rencontrer sans le voir? D'ailleurs comme j'ai passé ma vie à accompagner des couples en difficulté, je peux vous dire que la plupart des séparations et des divorces ont pour première cause principale le manque de connaissance de l'autre avant de s'engager dans la vie à deux, plusieurs s'y engageant sans connaître Dieu.
Le fait de ne pas bien connaître Dieu personnellement, est un des obstacles qui nous empêche très souvent d'avoir une meilleure connaissance de chaque personne que nous côtoyons sur la route de notre vie. Connaître Dieu, Le Rencontrer pour Le voir, c'est laisser Dieu Être Dieu au-dedans de nous pour nous permettre de Le voir là où d'autres Le croient absent, parce qu'ils sont les premiers à être les grands absents de Dieu.
Quand nous voulons connaître une personne avant de nous engager dans la grande aventure de la vie à deux, nous devons la rencontrer plusieurs fois pour savoir qui elle est ; mais avec Dieu c'est différent. Oui, avec Dieu c'est plus que différent, c'est Lui qui se fait connaître à nous, c'est Lui qui connaît tout de nous. Comme Dieu connaît tout de nous, Il sait comment s'y prendre pour tracer Son Chemin d'Amour afin de nous convaincre de Lui ouvrir la porte de notre coeur d'enfant de Dieu.
Personnellement je ne voulais pas connaître Dieu pour la simple raison que l'un de mes professeurs avait dit devant tous les élèves qu'il était très facile de connaître Dieu ; elle disait : "Dieu, Il Est comme votre père..." Si au moins elle avait poursuivi en précisant : "pour ceux qui en ont un vrai...!". Mais comme j'ai vécu le syndrome de l'enfant battu, c'était la meilleure phrase à entendre pour ne pas vouloir connaître Ce Dieu qui bat les enfants. C'est à partir de ce jour que j'ai commencé à avoir peur de mourir, car je ne voulais pas connaître et encore moins rencontrer Ce Dieu violent et dangereux.
Ce qui n'est pas accessible à la compréhension humaine, c'est que le jour même de mes 15 ans 1/2 où j'ai eu peur de me faire battre une seconde fois, je suis parti de la maison , c'était vers la fin de l'automne, entre 4 ou 5 heures pm, quand il commence à faire noir en Gaspésie. J'étais dans la rue avec rien, j'avais peur de la noirceur car je ne savais pas trop où aller, et je me suis mis à pleurer en disant : Mon Dieu, Mon Dieu, si vraiment tu existes, je ne veux ni or ni argent mais fais-moi connaître la joie de Ta Présence.
Ensuite je me suis mis à penser à cette femme qui avait dit devant les élèves : Dieu, Il Est comme votre père... Je n'arrivais pas à comprendre comment cette phrase était sortie de ma bouche. Quinze minutes après avoir fait ma demande à Dieu, je me suis senti envahi d'une joie indescriptible et ma peur a disparu à tout jamais. Cela m'a pris plusieurs mois avant de comprendre que cette phrase ne pouvait pas venir de moi qui avais peur de Dieu, mais qu' elle m'avait été inspirée par Dieu qui voulait me faire comprendre qu'Il n'avait aucune ressemblance avec le comportement de l'homme pervers narcissique cruel qu'était feu mon pauvre père envers ses enfants.
Alors voyez-vous, Jean, moi j'ai été baptisé, <<< mais >>> après mon baptême. j'ai eu deux cuisses et une jambe de cassées à l'âge de 2 ans, un bras de cassé à 3 ans ; et le nez de cassé quelques années après. Sans oublier qu'il me reste juste 30% d'audition à l'oreille gauche parce que feu mon pauvre père me frappait à coups redoublés de poing et me griffait les oreilles quand il me battait. Dans mon cas personnel, je crois que votre première citation Biblique pourrait faire exception. Si Dieu n'Était pas venu à ma rencontre, j'aurais eu des raisons sérieuses de ne pas croire en un Dieu dangereux, même si j'étais baptisé. Cette expérience m'a rendu très sensible à mieux écouter pour comprendre en profondeur le sens véritable des quatre mots importants de votre première citation Biblique, qui sont : croire, baptisé, sauvé, condamné.
Je crois que baptiser un bébé pour ensuite le battre jusqu'à ses 15 ans 1/2, il y a de quoi avoir peur de croire en Dieu ; surtout si ce même enfant entend de son professeur que Dieu est Quelqu'un qui ressemble à notre père de sang, alors pour moi j'avais des raisons de ne pas vouloir croire comme j'avais des raisons de ne pas vouloir être sauvé par Un Dieu batteur d'enfants. Pour ce qui est d'être condamné, je me dis que d'une certaine façon je l'ai été à l'âge de mes 2 ans, où feu mon pauvre père m'a battu parce qu'il m'avait dit : Tu peux aller dehors! et je suis parti en courant pour sortir. Pour mon père, un enfant de deux ans n'avait pas le droit de courir. C'est pour cette raison qu'il m'a porté jusqu'au grenier, pour me battre avec un bâton qui a donné le résultat mentionné ci-dessus.
Tout pour écrire que c'est bien beau d'organiser une super belle cérémonie pour faire baptiser un enfant, mais cet enfant, après comme avant son baptême, il aura un immense besoin d'être aimé ; mais plus encore, il lui faudra voir son père et sa mère s'aimer pour apprendre à aimer.