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 Michel blogue l'histoire triste de Joyce Echaquan/Sujet/Hôpital Joliette/Racisme/

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coeurtendre
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MessageSujet: Michel blogue l'histoire triste de Joyce Echaquan/Sujet/Hôpital Joliette/Racisme/   Michel blogue l'histoire triste de Joyce Echaquan/Sujet/Hôpital Joliette/Racisme/ Icon_minitimeDim 11 Oct - 20:05

Michel blogue l'histoire triste de Joyce Echaquan/Sujet/Hôpital Joliette/Racisme/ Image-from-iOS-5-3


Citation à retenir de l'article concernant la triste Arrow histoire de  Arrow  Joyce Echaquan : "Nous connaissons cette horrible histoire grâce à la vidéo que la victime a réalisée, mais qu’en est-il de toutes ces autres personnes autochtones qui vivent quotidiennement des abus et que personne ne croit?"

Michel blogue l'histoire triste de Joyce Echaquan/Sujet/Hôpital Joliette/Racisme/ 995bd499b2b9dc8c5bb898935b5b64cb

Depuis plusieurs années, je vis des situations dramatiques en lien avec l'Hôpital Sainte-Marie et l'Hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières, et pourtant je suis Canadien. Selon moi, depuis que la profession est devenue un job payant, 
plusieurs membres du personnel soignant ont remplacé le code de déontologie par le code de leur idéologie du moi, alors pour eux, au diable les valeurs et le respect pourvu que ça paye.

Voici mon premier fait vécu : Un jour je suis tombé en bas d'un échafaudage d'une hauteur de 16 pieds (près de 5 mètres), je suis tombé debout. On m'a conduit à l'hôpital et j'ai appris que j'avais les deux talons écrasés. Après une longue opération, j'ai appris qu'on m'avait mis 8 longues vis dans le talon droit et une longue broche dans le talon gauche. Ensuite on m'a mis un plâtre de chaque talon jusqu'au genou, mais celui qui a mis les plâtres avait fait une grave erreur : Le plâtre du talon gauche avait été compressé sur la blessure.

La douleur était extrême et je sonnais très souvent pour demander de l'aide, en expliquant qu'il fallait venir à mon secours car la douleur était intolérable. Les infirmières ne savaient plus quoi dire et encore moins quoi faire. Je criais de douleur, je sonnais, et plus personne ne répondait. J'ai alors réussi à sortir de mon lit et je me suis traîné sur les deux coudes jusqu'au-devant du bureau des infirmières, comme on voit que les soldats font à la guerre pour ne pas être perçus par l'ennemi. Quand les infirmières m'ont vu, elles m'ont ramené dans mon lit. Je leur ai dit en pleurant : Je vous en supplie, il faut faire quelque chose, ma douleur augmente, il faut faire quelque chose. L'infirmière en chef décida de couper mon plâtre à partir de l'endroit où je ressentais la douleur. C'est à partir de ce moment que les infirmières ont compris que mon plâtre avait été compressé directement sur ma blessure. Dès que le plâtre a été coupé pour ensuite l'éloigner de mes blessures, la douleur est devenue acceptable.

J'étais tellement content que j'étais toute joie et je riais de bon coeur tout en remerciant l'infirmière en chef de m'avoir libéré de cette douleur. Mais une très mauvaise surprise m'attendait à mon retour dans la salle d'opération. Le médecin me regarda en faisant deux fois le tour de mon lit, et me frappa à deux reprises là où ma blessure avait été compressée par le plâtre, en me disant : Mr Bernatchez, quand on vous met un plâtre, c'est pour le garder, vous avez compris?! L'infirmière avait le regard tout figé d'avoir vu le médecin me frapper sur mes blessures par deux fois. Quand il arriva proche de mes deux bras, je le saisis par sa blouse blanche et je tirai assez fort, au point que les boutons de la blouse ont tous été arrachés. Je lui dis : Docteur, on ne frappe jamais un patient ; vous m'avez compris, Docteur?

Les infirmières ne sont pas intervenues pour défendre le médecin, car elles avaient sûrement compris le message que je voulais lui faire parvenir. À mon retour dans ma chambre, l'infirmière en chef est venue me voir en me disant ceci : Mr Bernatchez, je vous présente des excuses de la part du médecin qui vous a frappé. Vous savez, c'est un très bon médecin, mais il travaille trop. Cela fait plusieurs fois que nous lui faisons la remarque qu'il devrait se reposer. Je lui ai parlé il y a quelques heures, puis il m'a dit que demain il viendrait vous voir afin que vous l'excusiez de vous avoir frappé. Le lendemain, il est venu pour me présenter ses excuses, et ensuite il m'a donné son numéro de téléphone en me disant : Pendant votre séjour à l'Hôpital, si vous avez besoin de quoi que ce soit, le jour comme la nuit, vous appareillerez à mon numéro personnel et je viendrai, je vous le promets.

Tout pour écrire que oui, il y a du racisme dans les hôpitaux comme dans la plupart des autres professions au Canada, mais je crois comme je suis convaincu, selon mon expérience de terrain de 40 ans, je crois qu'il y a beaucoup plus que du racisme. Je crois que depuis plusieurs années le personnel soignant ferme les yeux sur les règles du code de déontologie médicale en les remplaçant par celles du code de leur idéologie, pour la simple raison que leur profession est devenue un simple job payant, point final.

§1. Généralités
1. L’infirmière ou l’infirmier doit porter secours
à celui dont la vie est en péril, personnellement
ou en obtenant du secours, en lui apportant l’aide
nécessaire et immédiate, à moins d’un risque pour
l’infirmière ou l’infirmier ou pour les tiers ou d’un
autre motif raisonnable.

2. L’infirmière ou l’infirmier ne peut refuser de
fournir des services professionnels à une personne
en raison de la race, la couleur, le sexe, la grossesse,
l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge, la religion,
les convictions politiques, la langue, l’ascendance
ethnique ou nationale, l’origine ou la condition
sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour
pallier ce handicap.

L’infirmière ou l’infirmier peut cependant, dans
l’intérêt du client, le référer à une autre infirmière
ou un autre infirmier.
Personnellement je suis un grand amoureux de toutes les nationalités ; pour moi le coeur n'a pas de couleur, il y a plein de richesse dans chaque coeur humain. La différence entre mon histoire et celle de  Arrow Joyce Echaquan, c'est qu'elle a eu la présence d’esprit de se filmer pendant que le personnel soignant l’insultait, pour ensuite le partager sur sa page Facebook. Arrow Joyce Echaquan est morte, moi je suis encore vivant mais je n'ai pas eu cette chance de filmer mon médecin qui sûrement va reproduire sur d'autres patients ce qu'il a produit sur moi.

Si on relisait tout ce que les médias ont écrit depuis le début de la pandémie du Covid 19, de nombreuses histoires prouvent qu'il y avait déjà plusieurs virus présents dans les institutions de santé publique, bien avant l'arrivée du virus du Covid 19. Si l'Armée n'était pas intervenue dans les Centres Hospitaliers, il y a bien des événements concernant la négligence du personnel soignant envers les patients, qui seraient restés sous le mauvais silence à cause des conseils administratifs qui protègent leur personnel sans protéger les patients. Vous comprendrez que la première fois que j'ai écouté les nouvelles à la télé concernant la triste histoire dramatique de  Arrow  Joyce Echaquan, tous les drames que j'ai vécus dans les Hôpitaux me sont revenus à la mémoire. Nous vivons dans une société où notre système de santé a attrapé le cancer de la bureaucratie, il est en train de perdre le vrai sens des valeurs en choisissant des contre-valeurs où l'argent a plus de valeur que le patient. Quand on a fait le mauvais choix de transformer notre profession en un job où le coeur de l'être humain est vide de passion et de compassion, cela détruit la beauté de toutes les richesses qui nous permettraient d'enrichir notre vie relationnelle, quelle que soit la couleur de notre peau. Notre coeur n'a pas de couleur quand il est habité, habillé par l'amour. Que mon amour accompagne tous les membres de la  famille de  Arrow Joyce Echaquan et la belle communauté des autochtones. 

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