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 Michel blogue la triste histoire de Gipsy Rose Blanchard à partir de ma propre expérience où j'ai moi aussi vécu de longues années où j'ai subi la maltraitance

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coeurtendre
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coeurtendre

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Michel blogue la triste histoire de Gipsy Rose Blanchard à partir de ma propre expérience où j'ai moi aussi vécu de longues années où j'ai subi la maltraitance  Empty
MessageSujet: Michel blogue la triste histoire de Gipsy Rose Blanchard à partir de ma propre expérience où j'ai moi aussi vécu de longues années où j'ai subi la maltraitance    Michel blogue la triste histoire de Gipsy Rose Blanchard à partir de ma propre expérience où j'ai moi aussi vécu de longues années où j'ai subi la maltraitance  Icon_minitimeVen 12 Jan - 14:46


Chers(ères) amis(es) internautes, j'ai connu l'histoire de Gypsy en ouvrant mon msn. Je suis un homme extra-sensible à toutes formes de maltraitance car moi-même je suis un survivant de la maltraitance. Dès que j'ai ouvert mon msn, je me suis dit : Je vais vérifier si l'histoire de Gypsy existe réellement ou si c'est une arnaque?Remarque importante:Dans le titre ci-dessus il y a 5 liens.

1/Normalement, quand une histoire existe réellement, elle est retraçable dans les médias journaux sur le Web avant même de la retracer dans la création de vidéos par Mr et Mme Tout-le-monde, qui veulent  attirer l'attention des internautes sur leur page Facebook ou sur YouTube en racontant l'histoire sans donner la parole à ceux et celles qui l'ont vécue sur le terrain des grandes souffrances de la vie.

Dans ma recherche, la vidéo qui a attiré le plus mon attention, c'est un documentaire qui a pour titre Arrow Pourquoi j'ai tué ma mère! En visitant la page Facebook de Gypsy Blanchard, je me suis rendu compte que certains internautes s'expriment avec beaucoup de méconnaissance sur l'histoire de Gypsy Blanchard.

2/Sur YouTube, il y a  plusieurs vidéos et en particulier celle de Sonya Lwu qui improvise à sa manière l'histoire de Gypsy Blanchard. La différence avec la vidéo ci-dessus, c'est un documentaire où l'on donne la parole à Rod Blanchard son père, puis à la soeur de Gypsy Rose. Ensuite il y a un psychiatre, Marc Feldman, qui s'exprime dans un article qui a pour titre 1/(L’expert de Münchhausen estime que le cas de Gypsy Blanchard est sans précédent)  

2/La Arrow vidéo suivante présente le Dr Marc Feldman et la Juge 
Ashley Willcott qui discutent du procès de Dee Dee Blanchard
 et du syndrome de Münchhausen par procuration, où les informations sont très précises.

 3/La vidéo en lien avec la question suivante est très intéressante. Arrow Qui est la sœur de Gypsy Rose Blanchard Question  Tout sur Mia Blanchard ; j'ai beaucoup d'admiration pour le merveilleux témoignage de Arrow Mia Blanchard pour sa demi-soeur Gypsy Rose Blanchard, car sa pensée rejoint ma pensée quand elle s'exprime au sujet de la situation qu'a vécue sa soeur de sa naissance jusqu'au moment où elle a été emprisonnée. Pour vous permettre de comprendre pourquoi je comprends si bien Gypsy Rose Blanchard, voici une partie de mon témoignage, qui a été le contraire de Gypsy Rose. 


4/Le lien suivant est très intéressant et complet, dans un article du journal Arrow buzzfeed.com qui a pour titre : Arrow Dee Dee voulait que sa fille soit malade, Gypsy voulait que sa mère soit tuéeLe dernier lien, qui a pour titre L’expert de Münchhausen, estime que Arrow le cas de Gypsy Blanchard est sans précédent.

Maintenant voici ma propre Arrow histoire d'enfant sur le sujet de la matraitance, pour permettre aux internautes de comprendre la différence entre entendre ou lire une histoire sur le sujet de la maltraitance, bien assis devant un écran, et la vivre soi-même, sur le terrain des grandes souffrances de la vie pendant toute leur vie d'enfance. 

Le lien ci-dessus s'adresse à des personnes
 qui ont besoin d'exprimer leur histoire en lien 
avec la maltraitance 

Si je me guide sur ma propre expérience,j'ai vécu le contraire de Gypsy Rose Blanchard. Ma maman était une maman riche de coeur, riche d'amour, riche de tendresse, mais sans aucun droit de parole. Mon pauvre père, lui, était pire que la mère de Gypsy Rose Blanchard, car il souffrait de cruauté mentale que l'on appellerait aujourd'hui perversion narcissique au plus haut degré, en plus d'être un alcoolique presque de chaque jour. Il est décédé en sortant d'un Bar avec l'intention de se rendre dans un autre Bar. Un jour, j'ai décidé de me rendre en Gaspésie, dans l'espoir d'une rencontre avec lui à jeun, mais lors des deux rencontres que j'ai eues, il avait consommé beaucoup d'alcool. La soirée où j'ai décidé de partir, j'ai reçu un appel téléphonique de ma riche maman, qui m'a dit : Michel, mon garçon, ne t'en fais plus pour ton père, il est mort en sortant d'un Bar pour se rendre à un autre Bar. J'ai prolongé mon séjour en Gaspésie pour accompagner ma chère maman. C'est une de mes soeurs qui a été responsable d'organiser la célébration des funérailles de notre pauvre père à la Cathédrale du Christ-Roi de Gaspé, le 6 octobre 2003. 

Dans les jours qui ont suivi, j'ai reçu une petite carte où il était écrit : À la douce mémoire de Mr Anicet Bernatchez, fils de Mr et Mme William Bernatchez, décédé le 1er octobre 2003 à l'âge de 77 ans. Juste au bas de la petite carte, il est écrit : (Un bon vivant). Arrow Derrière la carte, il y avait ceci d'écrit : Un chapitre achevé, (une vie bien vécue),(un repos bien mérité). Il fallait bien écrire quelque chose, mais (une vie bien vécue), ce n'était pas la phrase idéale pour un homme qui a battu plusieurs de ses enfants, y compris ma riche maman. Je ne peux pas croire un seul instant que mon père ait eu une vie bien vécue, surtout en ce qui me concerne. Heureusement que ma soeur ne travaillait pas pour une cause de béatification des bienheureux(ses) et des saints(es), car elle aurait sûrement perdu sa job!

Comme j'ai participé à la célébration des funérailles de mon père et de ma mère, je me suis aperçu, en plus d'être très surpris, qu'il y avait plein de fleurs dès que l'on franchissait la porte de l'église, et pourtant il y avait peu de personnes à la célébration.Une femme est venue vers moi pour me demander si j'étais le fils de Mr Anicet Bernatchez. Je lui ai répondu oui, mais ensuite je lui ai demandé, tout en étant très surpris, si elle savait d'où venaient les fleurs?


Elle m'a répondu : Vous savez, votre père était connu dans les tavernes, les brasseries, y compris les Bars. Ensuite elle m'a dit : Je me souviendrai toujours de votre père . . . Je lui ai demandé pourquoi. Prise de fou-rire, elle me dit : Un jour j'ai demandé à votre père pourquoi il allait d'un Bar à un autre Bar, d'une Taverne à une autre Taverne, d'une Brasserie à une autre Brasserie. Il m'a répondu en me disant : Vous savez, c'est ma façon à moi d'exercer ma charité avec justice. Je ne me sentirais pas vraiment bien d'être charitable juste à un seul endroit. Ensuite elle m'a dit : C'est pour cela qu'il a reçu des fleurs de chaque endroit où il a exercé sa charité.

Si je me guide sur ma vie d'enfance à partir de mes 2 ans jusqu'à mes 15 ans 1/2, je me dis un sacré chanceux de Dieu d'être devenu un survivant de la maltraitance physique et psychologique à travers (la vie mal vécue) par feu mon pauvre père. Mon pardon existe comme il existera toujours pour feu mon pauvre père. Mais la vie triplement extra-bien vécue, c'est bien celle de feue ma riche maman, une femme obéissante qui devait recevoir une lettre de la mère de mon père pour la prévenir que son fils avait des problèmes de cruauté mentale en plus d'être un alcoolique. Elle avait remis sa lettre à une de ses filles, qui l'a remise à ma mère seulement quelques semaines après son mariage alors qu'elle aurait dû la recevoir avant. 

En ce qui me concerne, je n'avais que 2 ans et il m'a cassé deux cuisses et une jambe parce que le bébé que j'étais avait couru dans la maison. Mon pauvre père m'a monté dans le grenier et il m'a passé une volée avec un bâton, ensuite il est redescendu en me laissant seul dans le grenier. Après quelques minutes, il me cria de redescendre en bas. Comme je ne parvenais plus à marcher, c'est ma maman qui est venue jusqu'à moi car elle ne savait pas que la maltraitance que m'avait fait subir feu mon pauvre père m'avait causé autant de blessures. Quand elle monta dans le grenier, elle ne savait pas que j'avais les deux cuisses et une jambe de cassées mais elle s'aperçut que je ne pouvais plus marcher.


J'ai dû être hospitalisé quelques mois, et à partir de cette expérience de maltraitance, je suis devenu l'enfant du silence jusqu'à mon départ de la maison de la maltraitance. Un an après, quand j'ai eu 3 ans, comme j'étais un enfant gaucher, feu mon pauvre père était fatigué de me dire et de me redire de manger de la main droite. Un jour, il se leva en sacrant après moi et il me prit le bras gauche et le frappa à plusieurs reprises sur la table en me disant : Mange de la main droite! Pour une deuxième fois j'ai dû me rendre à l'Hôpital afin de me faire mettre le bras gauche dans le plâtre. Cette deuxième expérrience m'a rendu deux fois plus silencieux.

Aujourd'hui je sais d'expérience, au sujet de la maltraitance, que quand un père de famille casse 4 membres à un bébé seulement entre ses 2 et 3 ans, je sais qu'après ces multiples formes de maltraitance en si peu de temps, on n'aura plus besoin de dire à l'enfant de garder le silence, car la maltraitance qu'il a subie aussi jeune, fera naître chez lui un silence causé par la paralysie de la peur. Dans les  mois qui ont suivi, j'ai eu le nez de cassé, sans aucune réparation. Ensuite j'ai eu une perte auditive à 100% de l'oreille gauche à cause des multiples coups de poing, surtout que mon père avait la mauvaise habitude de soulever mon corps d'enfant en me prenant par les deux oreilles. Comme il était bûcheron, il avait les ongles assez longs pour qu'en peu de temps mes oreilles deviennent ensanglantées. Aujourd'hui, il me reste une audition de 30 % à l'oreille droite, avec beaucoup d'instabilité provoquée par des acouphènes sévères 24 heures sur 24.

J'ai essayé de me sauver de la maison une seule fois, entre l'âge de 9 ans 1/2 et 10 ans. Je  me suis sauvé au Sanctuaire Notre-Dame des sept Douleurs où ma mère travaillait comme cuisinière. Ma mère me reconduisit à la maison après son travail, et j'ai reçu une volée de  mon pauvre père où j'ai été une semaine sans aller à l'école à cause des marques sur mon visage. Ce n'est qu'à l'âge de mes 15 ans 1/2 que j'ai réussi à quitter la maison de la maltraitance, en 1972.

Dans les années où j'ai vécu la maltraitance, nous étions 10 enfants, 5 garçons et 5 filles. Entre mes 3 ans 1/2 et mes 9 ans et 1/2, j'ai été placé dans 7 foyers nourriciers différents. J'ai gardé un bon souvenir de 2 foyers sur 7. Mais le déplacement d'un foyer à l'autre a été pour moi une grande épreuve, surtout pour ma scolarité qui a été un triple zéro. Surtout que durant les années où j'ai été placé dans 7 foyers nourriciers, le fait de ne pas vivre avec nos parents nous faisaient considérer comme des enfants qui avaient des problèmes de santé mentale.

Ne soyez pas surpris, car avant de partir, j'ai profité que mon père était dehors pour lui apprendre mon départ. Comme je me rappelais que juste le fait qu'un bébé de 2 ans comme moi s'était fait casser deux cuisses et une jambe parce qu'il avait couru dans la maison, je me suis dit qu'il était préférable de ne pas lui annoncer mon départ à l'intérieur de la maison.  

Je lui ai appris la nouvelle de mon départ au coeur de la nature. J'ai gardé trois fois la distance que nous imposait le covid 19 durant la pandémie. Je ne lui ai pas dit papa, car nous n'avions pas le droit de l'appeler papa, il voulait que l'on dise (pa). Alors je lui ai dit : Pa, aujourd'hui je te pardonne toute la maltraitance que tu m'as fait vivre durant ma vie d'enfance, mais aujourd'hui pour sauver mon corps et ma santé psychologique, je dois partir. Mais un jour, quand je serai plus grand, je viendrai te dire que je t'aime. Comme il voulait s'avancer vers moi, je lui ai dit : Pa, regarde, il y a des voisins qui nous regardent, nous ne sommes plus dans la maison, Pa. Il s'est mis à sacrer puis il entra dans la maison et je suis parti sans argent,sans valise,sans savoir où aller. J'ai appris, quelques mois après mon départ, qu'il était tellement en maudit contre moi qu'il avait ramassé tout ce qui m'appartenait pour le jeter dehors et y mettre le feu.

1/Sur les dix enfants que nous étions, une de mes soeurs a passé sa vie dans des foyers parce que la maltraitance l'a déstabilisée sur le plan psychologique pendant toute sa vie. 2/J'ai un de mes frères qui, pour éviter d'être battu, s'est mis à faire des vols dans le but d'être placé dans une institution pour jeunes délinquants alors qu'il ne l'était pas du tout. Son but était d'échapper à la maltraitance de notre père. 3/Un autre de mes frères travaillait sans cesse pour oublier sa maltraitance durant sa vie d'enfance. Il s'est tellement épuisé qu'il a fait une dépression en plus de devenir bipolaire. 4/Une des plus jeunes de mes soeurs a choisi le chemin de la drogue et de la boisson. 5/Le plus vieux de mes frères est devenu alcoolique dès son départ de la maison, puis un jour il a fait une tentative de suicide en prenant de la boisson, et les médicaments d'un patient que j'accompagnais.

L'histoire la plus triste et malheureuse est celle du plus jeune de mes frères 

6/L'histoire la plus triste, c'est avec l'un de mes frères, le plus jeune, que je n'avais jamais eu l'occasion de connaître depuis le départ de mon milieu familial à 15 ans 1/2. Ma première rencontre avec lui a été vraiment une rencontre imprévisible, où j'étais très heureux de cette première rencontre avec lui. Elle s'est faite à partir du moment où je rendais visite à un de mes amis religieux, dans sa communauté ; un de ses confrères est venu vers moi puis il m'a dit : C'est drôle, j'ai vu dans la maison un homme qui vous ressemble. Il m'a dit à quel étage il était et mon ami religieux est venu m'y conduire.

À ma très grande surprise, je me suis retrouvé face à face avec mon jeune frère que je rêvais de rencontrer depuis de longues années. Moi et lui, nous étions heureux de cette rencontre, mais très malheureusement une très mauvaise surprise m'attendait. Vers la fin de la journée, il est venu vers moi en me disant : Tu sais, je suis marié, et j'aimerais t'inviter à venir prendre le repas avec moi pour te présenter mon épouse, ce serait merveileux. Je me suis rendu chez lui et nous avons pris notre repas avec son épouse, tout s'est bien passé, et vers la fin de la soirée il est venu me reconduire à la communauté de mon ami religieux, là où je l'avais rencontré.

En cours de route, mon jeune frère me dit : Tu sais, Michel, je suis tellement heureux de notre rencontre que j'aurais une belle proposition à te faire, Michel. Moi et toi, nous pourrions aller passer une bonne volée à notre père pour toutes les fois qu'il nous a fait vivre la maltraitance durant notre vie d'enfance, qu'en penses -tu? 

J'ai répondu à mon jeune frère : Tu sais, je travaille comme accompagnateur auprès des jeunes et des adultes alcooliques et toxicomanes de la rue, depuis plusieurs années, je ne verrais pas d'un bon œil avoir un article dans le journal de Montréal comme de quoi Michel Bernatchez est allé passer une volée à son père avec l'un de ses frères, pour lui rappeler la maltraitance qu'il leur a fait subir durant leur vie d'enfance. Après avoir entendu ma réaction à sa proposition, il m'a regardé avec beaucoup d'agressivité, de colère et de mécontentement, au point qu'il a accéléré la palette à gaz en criant :Tu dois dire oui, Michel, sinon j'enfonce la palette à gaz de l'auto jusqu'au bout, tu entends? Comme nous étions durant l'hiver et que la route était très dangereuse, j'ai ouvert la porte de l'auto et je lui ai dit : Si tu n'arrêtes pas l'auto, je saute, tu m'entends? Il arrêta, j'ai débarqué et je me suis rendu chez mon ami religieux à pied. Une rencontre que je désirais depuis si longtemps, qui a commencé dans une joie indescriptible pour se terminer dans une tristesse et une peur inexplicables!! Du fait que je n'avais pas provoqué cette rencontre, je n'aurais jamais pensé que ce serait une rencontre d'une si courte durée. Après cette expérience, dès que je pense à mon pauvre père, je pense à mon jeune frère qui a le profil le plus proche de feu notre père.

Remarque importante 1:/Dans une seule famille de 10 enfants comme la mienne, aucun enfant sur les 10 n'a réagi de la même façon que les autres, à la maltaitrance que la plupart ont subi durant leur enfance. Sur les 10 enfants, 3 filles n'ont jamais été battues, mais à certains moments elles ont été témoins plusieurs fois de la maltraitance des autres. Je n'ai pas beaucoup parlé de feue ma riche maman, dont j'ai eu l'avantage de recevoir l'héritage de son profil de maman. Je vais mettre le lien de 14 titres, ci-dessous. En lisant les 14 titres, je rappelle aux internautes que dans  les années 58 et 80 il n'y avait pas de centres d'hébergement pour les femmes et les enfants qui vivaient la maltraitance comme aujourd'hui.


Remarque importante 2:/Mon jeune frère est le seul qui avait un profil comme celui de feu notre père, et pire encore. Alors vous comprendrez que si j'avais accepté la proposition de mon jeune frère d'aller passer une volée à notre pauvre père, je suis convaincu à 100% que je serais sûrement en prison aujourd'hui, pour avoir été le complice du meurtre de feu mon pauvre père. Ensuite comme mon jeune frère utilise souvent le mensonge, il aurait sûrement essayé de faire croire aux policiers que c'était moi qui lui avais fait la proposition d'aller passer une volée à notre père.

Dès que mon jeune frère m'a fait la proposition d'aller avec lui pour passer une volée à notre père, j'ai tout de suite pensé à la volée que m'avait fait subir feu mon pauvre père quand j'avais deux ans. Je me disais : Mon père était seul avec moi, et en quelques minutes j'ai eu trois membres de cassés. Alors, comme nous aurions été deux sur une seule personne, la volée pouvait conduire à la mort. Ma première rencontre avec lui avait duré à peine quelques heures seulement, et déjà il se servait de son auto pour exercer une forme de violence afin de m'obliger à réaliser son projet de vengeance envers notre père, alors que nous étions à 186 miles de la ville où habitait notre père, et sa violence était au-delà du maximum. Mon jeune frère n'en est peut-être pas conscient, mais je lui ai sauvé la vie en refusant d'adhérer à son projet de maltraitance, où personne ne connaît la fin de cette forme de maltraitance qui risque de conduire à la mort. Pour être certain d'être bien compris, voici une explication et un exemple.

Premièrement, le fait que nous étions très loin de notre père depuis plusieurs années, nous n'étions pas du tout au courant où il en était rendu au niveau de sa santé physique, surtout qu'il était asthmatique sévère depuis plusieurs années, etc. Alors passer une volée à une personne qui est déjà très malade en plus d'être alcoolique, où cela pourrait-il nous conduire?!! Pour ce qui est de l'exemple, la plupart des voleurs, quand ils font un hold-up dans une banque, c'est l'argent qu'ils désirent, ils ne  veulent tuer personne, mais combien d'entre eux ont tué plusieurs personnes pour la simple raison qu'ils ne voulaient pas se retrouver en prison? Un jour, pourtant, ils doivent subir les conséquences de leur choix. Non, moi je n'ai pas reçu la vie pour tuer la vie, mais pour donner ma vie. 

 Pour en revenir au sujet  de Gypsy Rose Blanchard

Cela pourrait sûrement surprendre certains internautes, mais dès que j'ai vu les premières photos du regard de la Arrow mère de  Gypsy Rose Blanchard sur msnen peu de temps j'ai eu des doutes, juste à voir son regard sur différentes photos, en particulier les photos Arrow 5 8 -10 -11 ).Comme j'ai été pendant 15 ans 1/2 l'enfant du silence avec un petit pourcentage de 30% d'audition, j'ai appris par le regard ce que plusieurs personnes ne peuvent pas découvrir avec une audition très performante, mais en absence d'un vrai regard, qui très souvent est pauvre et distrait parce qu'elles ont de la difficulté à écouter en regardant. Ne pas regarder une personne en l'écoutant, c'est perdre le meilleur de la conversation. En lisant l'histoire de Gypsy Rose, comment ne pas me souvenir de l'histoire du couple David Turpin et Louise Turpin, et de la Arrow maltraitance subie par  leurs 13 enfants, et du Arrow martyre de la petite fille de Granby


Exemple important :

Concernant le lien suivant sur la maltraitance des 13 enfants du couple David et Louise Turpin, j'ai une remarque très importante à faire sur la différence de situation entre Gipsy Rose Blanchard qui était fille unique et qui a subi la maltraitance de sa mère, et les 13 enfants du couple Turpin. Concernant la famille du couple Turpin, eux aussi, en tant que couple, scolarisaient leurs 13 enfants à la maison, mais. . .  mais . . . mais . . ., si on se guide sur la maltraitance et la privation de nourriture des enfants, la scolarisation n'existait pas. Selon moi, il y a eu un gros manque de jugement de la part de ceux qui leur ont permis de scolariser leurs 13 enfants à la maison, sans aucune surveillance, qui devrait pourtant être faite par des visites improvisées et par des responsables de la commission scolaire.

Voici un lien ci-dessous, qui devrait nous faire comprendre l'importance de faire des visites sous forme d'improvisation, surtout quand il y a eu des plaintes qui mettent en doute la crédibilité d'un comportement correct du couple envers leurs enfants.
    
Arrow Famille connue des services sociaux depuis 2013.L'histoire du couple nous dit Arrow «Ce n’est pas une famille renfermée. On les croise régulièrement, les enfants sont scolarisés en maternelle et en primaire, et on voit la maman les conduire à l’école [...]. Ça donne la chair de poule, d’entendre le sort réservé à des enfants», a raconté Alain Roger. Lundi, la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, a fait savoir qu’une enquête administrative allait être menée pour comprendre les «défaillances» dans la prise en charge de cette famille connue des services sociaux depuis 2013. Selon Mme Caubel, les différents services auraient travaillé en «silo» depuis toutes ces années.
de temps que les parents du jeune camelot avaient le 

Pour en revenir à ma propre histoire voici Arrow Comme j'ai fait 7 foyers nourriciers différents, j'ai eu l'occasion d'observer la façon dont les 7 couples différents se comportaient envers moi comme envers leurs enfants, y compris les 7 conjoints(es) entre eux. Je donne deux exemples différents qui devraient attirer l'attention des internautes, surtout ceux qui aiment prendre soin de tous les enfants de tous les pays du monde, quelles que soient leur nationalité et leur situation familiale.

1/Dans un des foyers, nous ne mangions pas la même nouriture que leurs enfants. Le  soir, avant d'aller au repos, la dame prenait deux tranches de pain en les beurrant avec de la mélasse, et posait un verre d'eau sur la table. Notre repas pour l'école : des sandwiches cordon bleu. Nous ne mangions pas à la même table que leurs enfants. Leur enfants mangeaient des oeufs, du fromage, du beurre d'arachide, des fruits, etc. Le soir, quand j'arrivais de l'école, très souvent l'homme me demandait de lui peigner les cheveux, une demi-heure à une heure. Parfois il me demandait de lui crever des boutons sur le visage. Je n'étais pas heureux dans cette famille, surtout que je me retrouvais avec un homme alcoolique, où il y avait beaucoup de chicane dans leur couple.

Le pire des foyers, sur mes 7 foyers nourriciers 

2/Dans un autre foyer, c'était tout le contraire du couple ci-dessus. Pourtant, c'est le pire foyer que j'aie connu et que j'aurais aimé ne jamais connaître. Le couple était au-delà de l'extra, un vrai couple modèle pour prendre soin des enfants. J'avais à peine 8 ans et leur garçon Lorenzo avait 14 ans, mais il était d'une extrême jalousie et ne le faisait pas voir devant ses parents. Je suis resté seulement trois mois dans ce foyer, Dieu merci.

Quand ses parents s'absentaient, il me montait dans sa chambre avec beaucoup d'agressivité, en me traitant de tous les noms. Mais il était assez intelligent pour ne laisser aucune marque de violence sur mon corps, afin d'éviter que ses parents s'en aperçoivent. Il me couchait sur son lit et me crachait dans la bouche à plusieurs reprises, en me fermant la bouche pour m'obliger à avaler.

Comme j'étais un enfant du silence depuis ma maltraitance à l'âge de mes 2 et 3 ans, ce fut pour lui un avantage. Mais un jour, une mauvaise surprise l'attendait, et une bonne surprise m'attendait. Sa mère et son père devaient aller faire les commissions, et sa mère oublia sa liste d'épicerie sur le comptoir. Nous étions au début de l'après-midi et elle avait prévenu son fils Lorenzo qu'ils reviendraient vers la fin de l'après-midi. Dès que sa mère fut partie, il me monta dans sa chambre, où il reproduisait toujours la même chose, mais parfois, avant de me cracher dans la bouche, il mastiquait une nourriture dont je ne savais jamais à quoi m'attendre. Mais cette fois-ci, c'était la dernière fois, ni lui ni moi ne le savions.

Quand sa mère est revenue, elle m'entendit pleurer et crier, tout comme elle entendait son fils qui me ridiculisait en me disant que ma place n'était pas dans leur maison. Sa mère monta très silencieusement à l'étage des chambres, puis elle poussa la porte qui était déjà entrouverte, et elle cria après son fils en lui disant : Lorenzo, tu es malade, lâche Michel, tu as compris? Elle le poussa et me fit sortir de la chambre, et la pauvre femme pleurait. Elle me questionna pour savoir depuis quand Lorenzo me traitait ainsi. Je lui répondis : Depuis la deuxième semaine après mon arrivée. Elle me demanda pourquoi je ne le lui avais pas dit.

La réponse était bien simple, j'avais peur, car il me prévenait que si je parlais, il me réservait une mauvaise et dernière surprise. La dame m'amena avec elle et son mari, à qui elle a raconté toute la malheureuse histoire. Le couple m'a présenté des excuses et m'a promis de ne jamais me laisser seul avec Lorenzo. Dans les semaines qui ont suivi, ils ont communiqué avec le service social, pour les prévenir qu'ils ne pouvaient pas me garder à cause du mauvais comportement de leur enfant. Je n'ai jamais oublié la bonté de ce couple, comme je n'ai jamais oublié le mauvais comportement du pauvre Lorenzo. Cette expérience traumatisante m'a fait comprendre que quand une famille prend en charge des enfants d'une autre famille, il faut préparer leurs enfants et vérifier s'ils ont la même capacité d'accueil que leurs parents qui désirent garder des enfants. Mais attention, attention, car sur 7 foyers nourriciers, je garde de mauvais souvenirs de 5 d'entre eux, qui m'ont gardé uniquement pour l'argent, ni plus ni moins.

En ce qui me concerne, c'est à partir de cette expérience ci-dessus que j'ai vraiment compris qu'il faudrait que les services sociaux revoient la réglementation des personnes qui acceptent d'accueillir des enfants qui n'ont plus d'endroit pour vivre, par exemple  Arrow des personnes âgées, ou encore d'accueillir des Arrow personnes handicapées physiquement ou mentalement dans leur foyer. Il faudrait que les travailleurs sociaux leur fassent signer un formulaire, qui leur permettrait de faire des visites improvisées, c'est ce qui permettrait à chaque travailleur social de faire une  analyse de la compétence des responsables de chaque foyer, pour le bien-être et la sécurité des enfants placés dans des foyers nourriciers.

Comment se faisaient les visites des 
travailleurs sociaux entre les années 
Arrow 1960 et 1972 

Voici un fait vécu qui, par lui-même, répondra à la question ci-dessus. Quand je vivais en foyer nourricier, le travailleur social prévenait un mois à l'avance de sa visite, pour renconter les enfants placés et le couple qui les gardaient, afin de vérifier si tout était correct. Quand venait la dernière semaine avant la visite du(de la) travailleur(se) social(e), 1/notre nourriture devenait la même que celle de leurs enfants, 2/nous avions le droit de sortir librement pour aller visiter des amis(es) ou voisins(es), 3/le couple nous gâtait avec des bonbons, des chocolats, 4/Les 7 matins avant la visite du(de la) travailleur(se) social(e), nous prenions nos repas de chaque jour en mangeant la même nourriture que celle que mangeait toute la famille.

Dans ma petite tête d'enfant, je pensais que les changements étaient pour toujours, je commençais à me sentir heureux d'un tel changement. Mais, à ma très mauvaise surprise, après la visite du(de la) travailleur(se) social(e), tout redevenait comme avant. Une remarque importante, c'est que le travailleur social nous rencontrait avec le couple, y compris avec leurs enfants, pour nous demander si nous étions heureux dans cette famille. Comment dire non après un tel changement, qui avait duré une semaine, alors que je croyais à un changement pour toujours?...   

Ce qui m'a permis de m'en sortir pour devenir un survivant de la maltraitance, c'est de tourner la page du passé pour vivre au présent. On ne pourra jamais oublier la maltraitance physique et psychologique que nous avons vécue. Ma formule de réussite, à moi comme à plusieurs personnes, c'est de découvrir quelle est la passion qui nous habite intérieurement. Ma première passion à moi, c'était de détecter en peu de temps la ou les souffrances qui habitaient dans le coeur de chaque personne humaine. Ma deuxième passion, c'était d'avoir le don d'entrer en contact avec toutes les catégories de personne que je rencontrais sur ma route en peu de temps.   

En lisant les faits vécus par ma riche maman, vous allez vous rendre compte qu'autant la mère que les enfants, il ne nous a jamais été possible de parvenir par nous-mêmes, à faire la dénonciation de la maltraitance subie durant plusieurs années.
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Michel blogue la triste histoire de Gipsy Rose Blanchard à partir de ma propre expérience où j'ai moi aussi vécu de longues années où j'ai subi la maltraitance  Efde260c

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