pandémie (ami(e)
Avortement
Avent -mort(e)
Michel blogue 4 mots/Avent/Mort/Avortement/Pandémie-Ami(e)
Chers(ères) amis(es) internautes de tous les pays du monde, ce matin du 24-11-2020, je me suis réveillé avec deux mots gravés dans la mémoire de mon coeur et de mon esprit, car je suis un grand passionné pour faire danser les lettres d'un seul mot en espérant en faire une multiplication de quelques mots instructifs, pour construire une réflexion spirituelle en lien avec le Temps de l'Avent, afin de trouver le chemin de l'Enfant-Dieu en ce temps de pandémie devenue pour le monde entier notre pire ennemie.
Ces deux mots qui ont pris naissance dans mon esprit, ce sont les deux mots suivants : Avent et mort. La première question qui m'est venue à l'esprit est celle-ci : Existe-t-il au moins un mot complet dans lequel il me serait possible de retrouver les deux mots dans un seul mot, à partir d'une Anagramme, Avent et mort? En quelques secondes j'ai trouvé le mot avortement (Avortement ; avortement). En écrivant les mots mort et Avent, je me suis dit : Il reste un (e) de trop dans le mot avortement. Mais en réfléchissant, je me suis dit : Que ce soit la pandémie ou l'avortement, il y a des hommes et des femmes qui meurent, alors le (e) n'est pas de trop ; quand il y a des avortements, il y a des enfants mâles et des enfants femelles que l'on empêche de naître à la vie, alors qu'en temps de pandémie il y aura aussi des hommes qui se retrouveront morts, comme il y aura des femmes qui se retrouveront (mortes), alors le (e) n'est pas de trop autant dans l'avortement que dans la pandémie.
Durant cette pandémie, il y a des milliers d'hommes et de femmes qui passeront par le chemin qui les conduira à cette mort imprévisible, mais tout le monde y passe un jour, et personne ne connaît le jour ni l'heure précis de cette mort imprévisible.
Que ce soit les deux mots Avent - mort, ou avant la mort, l'important selon moi c'est d'accueillir la vie de Celui qui s'en vient pour se faire notre ami, non pas juste en temps de pandémie mais aussi pour nous aider à faire notre grand passage de la mort à Sa Vie.
Il y a quelques jours, j'écrivais une réflexion à partir de l'Évangile de Matthieu (25, 31-46), où Jésus parlait à ses disciples de sa Venue en disant : Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi!”
En lisant et méditant l'Évangile ci-dessus, du début jusqu'à la fin, le mot pandémie m'est venu à l'esprit, je me suis dit : Pendant ce temps où Jésus donne deux exemples frappants de sa venue, Il attire notre attention sur l'accueil de celui qui a faim et soif, l'accueil de l'étranger, de celui qu'on habille parce qu'il est nu, ou la visite des personnes malades et des prisonniers.
Après avoir lu et médité longuement cet Évangile, j'ai pensé : Jésus nous invite, dans l'Évangile, à sortir de nos maisons pour visiter les personnes pauvres de plusieurs catégories, y compris celles qui sont en prison, alors que nos gouvernements de la santé publique, d'un pays à l'autre, nous invitent à rester à la maison à cause de cette pandémie. Dans ces circonstances, comment nous, fils de Dieu, allons-nous utiliser notre esprit imaginatif pour garder le contact avec nos amis(es) pendant le Temps de l'Avent, surtout en temps de pandémie?
Personnellement je trouve plus facile de vivre le temps de la pandémie 2020, si je fais la comparaison avec ces longues années de maltraitance qui ont commencé à l'âge de 2 ans, dans les années 1959, pour se terminer en juin 1975 où j'ai fait le choix de vivre mon grand départ du lieu de la maltraitance, sans trop savoir où cette expérience me conduirait. Pour ma mère, j'étais l'enfant du silence. Les quelques mois avant son décès, mon épouse et moi, nous sommes allés la chercher pour passer une journée et une nuit avec nous, au moment où sa santé n'était pas trop au rendez-vous.
La psychologie des années 50 n'était pas comparable à celle des années 2020.
Ma mère ne savait pas que le fait qu'un enfant comme moi qui avait eu les deux cuisses et une jambe de cassées à 2 ans, et un bras à l'âge de 3 ans, que cette maltraitance à un âge si jeune ferait de moi l'enfant du silence.
Quand elle est venue chez nous, elle a dit à mon épouse qu'elle était tellement inquiète du silence qui m'habitait, à un tel point qu'elle cachait ma petite chaise berçante en espérant me voir bouger, marcher et parler un jour. Alors pour moi c'est bien clair, ma première expérience du confinement a commencé de longues années avant la pandémie 2020.
Le silence m'a sûrement permis de sauver ma vie durant ce long cheminement de vie de mon enfance, malgré les multiples souffrances endurées. Je crois que mon sens profond de l'observation a été une très grande richesse, qui a enrichi ma longue expérience avec le silence. Comme c'est drôle à dire, je crois comme je suis convaincu à 100% que le silence imposé durant ma vie d'enfance m'a permis de découvrir la richesse d'une hyper-sensibilité, elle a fait naître dans mon coeur d'enfant une écoute du coeur qui est devenue une richesse dans mon travail de relation d'aide ; il a été d'une durée de 40 ans et plus, ce qui m'a permis de sauver plusieurs vies, et m'a aussi permis de me faire des amis avec plusieurs de mes ennemis.
Le silence qui m'a été imposé durant ma vie d'enfance, m'a permis de développer mon sens de l'observation pour découvrir les grandes richesses qui se cachent dans plusieurs fausses apparences d'hommes et de femmes qui ont le coeur plein de douleur.
Pendant toute ma vie, le silence, en plus de sauver ma propre vie, m'a surtout fait comprendre que chaque personne humaine était devenue pour moi une petite école de vie, toujours différente des autres, et que chaque école de vie nous permet de nous instruire quand notre écoute du coeur est présente à la présence de l'autre.
Voir aussi ci-dessous les Anagrammes de 4 mots qui feront naître le mot cœur,