ne pas prendre un peu de notre temps pour rencontrer Celui
qui s'en Vient pour s'en faire un ami durant le Nouvel An, pour
enrichir notre avenir et devenir Un avec Lui? Avant la pandémie ou
après, un jour ou l'autre Jésus-Christ, Celui qui ne cesse de venir
et de revenir, viendra un jour, frapper à la porte de notre
coeur, mais serons-nous prêts à faire le passage de la
pandémie pour rencontrer Jésus-Christ afin de Fêter avec Lui au Paradis?
Chers(ères) amis(es) internautes de tous les pays du monde, à chaque 
Temps de l'Avent, impossible pour moi de ne pas penser à tous les enfants de tous les pays du monde qui souffrent de plusieurs formes de maltraitance, y compris la faim, et plusieurs formes d'exploitation sexuelle comme les agressions sexuelles, l'inceste, la pédophilie, etc. C'est pour cette raison que le Temps de l'Avent est un temps très particulier pour moi, où le monde du virtuel nous permet de rendre visibles les multiples souffrances déshumanisantes imposées à des milliers d'enfants et de femmes, et ceci, dans tous les pays du monde sans exception. Comme j'ai vécu le syndrome de l'enfant battu, que l'on appelle aujourd'hui le Syndrome de Silverman, qui pour moi a eu une durée de 15 ans 1/2, alors il est tout à fait normal qu'en devenant un survivant de cette maltraitance, mon cœur batte pour toutes les catégories d'enfants et de femmes qui souffrent partout dans le monde.
Les seuls souvenirs que j'ai gardés durant ma vie d'enfance, des quelques Noëls qui sont restés gravés dans ma mémoire d'enfant, ils sont au nombre de deux et les voici :
1/Quand je regardais l'arbre de Noël, mon regard était attiré vers l'enfant dans la crèche, mais je ne comprenais rien au sens de cette Fête de Noël, surtout pourquoi on voyait un enfant en-dessous d'un arbre. Je me demandais qui était cet enfant couché dans cette mangeoire et pourquoi il n'avait pas de lit pour dormir. Comme j'étais un enfant battu, je me disais à l'intérieur de moi-même : J'espère que son père est gentil avec lui, j'espère qu'Il n'est pas battu comme moi je le suis par mon père. Ha, comme j'aurais aimé voir cet enfant bouger pour parler avec lui, surtout pour savoir s'il était heureux et pourquoi on le voyait en-dessous d'un arbre juste au mois de décembre seulement!
Avant de passer au deuxième souvenir, je voudrais ajouter une expérience qui m'a saisi de l'intérieur et qui devait me permettre de donner un sens à l'incompréhension que j'avais de ma propre souffrance, en lien avec la maltraitance que j'avais subie pendant mes 15 ans 1/2. C'est comme si j'avais un immense besoin de m'entendre dire par quelqu'un : Moi aussi j'ai vécu la même chose que toi avec mon père.
Quand j'ai commencé à être en contact avec des religieux(ses), y compris des prêtres, j'ai appris à découvrir l'histoire de cet enfant couché dans la mangeoire, et j'ai appris par eux pourquoi je le voyais seulement les 4 semaines du mois de décembre. En parcourant le Nouveau Testament, quand je suis tombé sur l'Évangile selon Matthieu (2, 13-18 ), pour moi cela a été le choc de ma vie, car très souvent quand j'étais enfant je me demandais : Et si plusieurs autres enfants dans le monde avaient été battus par leur parents? Après avoir lu et relu l'Évangile de Matthieu, à plusieurs reprises, je me disais que moi aussi, je devais essayer pendant toute ma vie, de secourir des enfants que l'on veut faire mourir, quelle que soit la forme de maltraitance. Je mets ci-dessous l'Évangile de Saint Matthieu qui m'a permis de m'instruire, de comprendre ce qui s'est passé entre la Venue de Jésus couché dans une mangeoire, et sa crucifixion et sa Résurrection.
Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.
Matthieu (2, 13-18)
Michel partage : Hérode a voulu éliminer l'Enfant Dieu en faisant massacrer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem. Au bout de 33 années, ils penseront avoir enfin réussi à le tuer, alors que Jésus-Christ va nous tracer un chemin de la crèche à la croix, où Il passera de la crucifixion à la Résurrection. Depuis la première Venue du Christ, combien d'enfants a-t-on fait mourir dans tous les pays du monde? En méditant sur l'Évangile des Saints-Innocents, je me dis être un grand chanceux de Dieu car aujourd'hui je fais partie des vivants de ce monde, et j'ai le plaisir de me réjouir d'avoir compris le sens profond de cette souffrance qui m'a été infligée durant ma vie d'enfance. À chaque année dans les débuts d'octobre, je commence déjà à me poser la question, à savoir combien d'enfants innocents de moins de 2 ans et de plus de 2 ans, sont morts cette année, soit par l'avortement, la violence, l'intimidation, l'inceste, le viol, la pédophilie, soit par plusieurs autres formes de maltraitance? Il est descendu vers vous, afin de vous faire monter vers lui ; il s'est tellement abaissé que celui qui, par sa nature, ne devait pas mourir, est mort pour vous, et cela par sa libre volonté, parce que, s'il n'avait pas voulu mourir, la mort n'aurait eu sur lui aucun empire ; et de même, s'il n'avait pas voulu naître, il était infiniment au-dessus de la condition charnelle. Il a donc voulu naître, afin de vouloir mourir.
Toutes les questions que je me suis posées en voyant un enfant couché dans une mangeoire en-dessous d'un arbre, elles ont trouvé leurs réponses ; pour chacune de mes questions, en lisant et méditant la Parole de Dieu ; j'ai reçu beaucoup plus que des réponses, j'ai reçu le don d'accueillir au-dedans de moi l'Enfant Dieu qui n'est presque plus présent en-dessous de chaque arbre de Noël.
Moi, je me suis toujours dit être un sacré chanceux parce que, par la prière et l'oraison, Dieu a fait comprendre à ma raison que le coeur de chaque homme pouvait devenir la crèche de l'Enfant Dieu, afin de permettre à notre vie de devenir Celui que nous accueillons au-dedans de nous, en lui disant : Seigneur, je T'aime, Tu Es ma seule et unique Joie, entre dans mon coeur, entre dans ma vie, fais comme chez Toi car je veux que mon coeur devienne Ton Coeur pour que ma vie devienne Ta Vie.
Malheureusement, on a déchristianisé la Fête de Noël. Autrefois on attendait La Venue de l'Enfant Dieu, alors qu' aujourd'hui on attend le père Noël en espérant avoir des bébelles (des babioles) pour les enfants. Les adultes, eux, après avoir acheté des bébelles à leurs enfants, font de Noël un simple party, où plusieurs pensent avoir fait disparaître l'Enfant Dieu en Le remplaçant par une dépendance de boissons de toute sorte, y compris du cannabis, surtout depuis sa légalisation. En temps de pandémie, que vont devenir ces partys de Noël avec le CoVid 19? Comment allons-nous respecter les deux mètres de distance après avoir consommé boisson et drogue? Pour ceux et celles qui me liront avec courage, pourquoi ne pas repartir à neuf pour se laisser combler de l'intérieur durant cette pandémie du CoVid 19? Pourquoi ne pas se faire un ami de l'Enfant Dieu qui s'en vient et à qui on donnera pour nom Jésus-Christ Notre Sauveur et Notre Dieu? 2/Le seul souvenir de cadeaux dont je me souvienne, c'est d'avoir reçu une banane et une pomme avec quelques bonbons, et je ne comprenais pas le pourquoi de cette initiative. J'ai commencé à comprendre le vrai sens de la Fête de Noël seulement vers mes 17 ou 18 ans. Les Rois-Mages, les Bergers, Marie et Joseph, et tous les animaux qui entouraient le bébé dans la mangeoire, ça ne me disait rien du tout. J'avais été tellement marqué par ma longue vie de maltraitance comme enfant, qu'il n'y avait que cet enfant dans la mangeoire qui attirait mon attention. Je ne sais comment dire mais je trouvais qu'un bébé c'était beau, même s'il ne bougeait pas et même s'il était silencieux comme moi. J'aurais bien aimé savoir de quelqu'un si le silence de cet enfant avait été causé pour les mêmes raisons que moi en lien avec la maltraitance.
Aujourd'hui je le sais, à partir de ma propre expérience de plusieurs années, je l'ai appris par d'autres personnes après mes 17-18 ans seulement. Pour ceux qui ne le savent pas, un enfant battu à partir de deux ans jusqu'à 15 ans 1/2, pour lui la vie n'existe pas même s'il est vivant. Autrefois, ce qui veut dire pour moi, entre les années 1959 et 1974, les enfants comme moi et les femmes battues, nous n'avions aucun droit de parole, il n'y avait aucune ressource pour nous permettre de dénoncer les abuseurs, quelles que soient les formes d'abus.
Comme j'ai été placé dans 7 foyers nourriciers différents, j'ai assez d'expérience, surtout aujourd'hui en 2020, pour expliquer qu'au moment où le service social a débuté, dans les années 1926, très malheureusement le personnel n'avait pas l'expérience de terrain pour détecter les cas de maltraitance, et même durant les années 1957 à 1974. Voici un exemple, ci-dessous, à partir de l'une de mes expériences dans un de mes foyers nourriciers. Quand nous étions placés en famille d'accueil, le travailleur social qui s'occupait de moi prévenait 2 à 3 mois à l'avance du jour où il viendrait faire sa visite pour savoir si tout allait bien dans cette famille. En général le foyer attendait à la dernière semaine pour nous donner de multiples gâteries, afin de nous convaincre de dire au travailleur social que nous étions bien traités dans le foyer qui nous hébergeait.
Voici comment ça ce passait avant la visite du travailleur social.
Nous n'avions pas le droit d'aller chez les voisins, et nous devions accomplir les tâches que leurs enfants faisaient, dès notre arrivée dans le foyer. Nous ne mangions pas la même nourriture et nous ne prenions pas nos repas au même moment, et encore moins à la même table que les membres de cette famille. Dans un de mes 7 foyers, je me souviendrai jusqu'à la fin de mes jours que la dame, avant d'aller dormir, me préparait du pain avec de la mélasse avec laquelle elle me beurrait deux tranches de pain qui restaient toute la nuit sur la table. Le matin je mangeais le premier mes deux tranches de la veille, avec un verre d'eau. Ensuite les enfants de la famille venaient manger à leur tour. Eux, au contraire de moi, ils avaient le choix de manger plusieurs variétés de céréales, des œufs avec du bacon, du fromage, de la confiture de fraise, du caramel, etc...Pour nos lunchs du midi, on avait des sandwiches avec du paris pâté cordon bleu. Une soupe que je détestais, que l'on nous servait un peu trop souvent, c'était de la soupe au barley (orge). Je me disais : Si vous voulez m'empêcher de parler, faites-moi manger de la soupe au barley Une semaine avant que le travailleur social vienne faire sa visite, j'avais accès à la même nourriture que leurs enfants. J'étais tellement heureux et content que je pensais que ces changements étaient pour toujours. Quand le travailleur social me posait des questions, c'était toujours en présence de la famille d'accueil ; je disais que tout allait bien car je croyais que le bon changement que j'avais vécu durant la semaine, se poursuivrait dans les jours à venir. Mais le pain avec la mélasse est revenu, et interdit d'aller chez les voisins, je suis redevenu le petit esclave qui peignait les cheveux de Monsieur.
Le comportement du mari de cette dame était spécial, même si je sais qu'aujourd'hui il y a des enfants qui vivent dans des situations pires que celle que je vais vous raconter. Cet homme était alcoolique, alors quand il arrivait il s'assoyait sur une chaise berçante et il mettait ses deux pieds allongés sur une chaise, et il me demandait deux choses : 1/De lui "péter" les boutons dans la figure, en me donnant des Kleenex pour essuyer le mauvais qui sortait. 2/Et ensuite de lui peigner les cheveux pendant une demi-heure à une heure.
Le travailleur social nous posait peu de questions, et jamais il n'était possible de lui parler seul à seul. Aujourd'hui nous ne sommes pas plus avancés qu'autrefois, car les enfants comme les femmes battues ont peut-être le droit de parole mais ils ne sont pas écoutés. Si parfois certains(es) travailleurs(euses) sociaux(ales) écoutent, c'est que quelques-uns d'entre eux sont des survivants d'une catégorie de maltraitance, et ils ont choisi cette profession pour venir en aide aux enfants et aux femmes battues.
J'ai été choqué, comme je le suis encore, comme je le serai toujours, oui, je suis très choqué par le manque de compétence dans les bureaux de consultation jeunesse que l'on appelle (BCJ), malgré les nombreux témoignages des personnes qui déposent des plaintes concernant des parents maltraitant leurs enfants. Quand je pense aux trois enfants maltraités à Granby, et à la pauvre petite Rosalie Gagnon sans oublier la malheureuse histoire de Joyce Echaquan, mon cœur bat aussi vite qu'au moment même où je vivais mes multiples maltraitances, où la paralysie de mes peurs était devenue la nourriture de mes silences. Même si Joyce Echaquan a eu la chance de s'être filmée avec son téléphone cellulaire, et a lancé des appels à l'aide en direct sur Facebook, la pauvre elle n'a pas été chanceuse pour elle-même. Mais sa vidéo est devenue une source de dénonciation qui prouve que le racisme existe même parmi le personnel hospitalier. Un autre souvenir que je n'oublierai jamais, c'est le jour où je suis passé devant un cinéma, il y avait la photo d'une petite fille au visage d'une tristesse incroyable et le titre affichait ((( Aurore l'enfant martyre ))). Je ne connaissais pas la définition du mot martyre, mais le mot enfant attirait triplement mon attention. Le mot enfant me rappelait le moment où j'étais devant la crèche et que je me posais des questions sans avoir aucune réponse en regardant l'enfant Jésus couché dans une mangeoire. Je me suis posé presque les mêmes questions quand j'ai vu l'immense tristesse sur son visage qui me rappelait les expériences de mes 15 ans 1/2 de maltraitance. Je me demandais si elle n'avait pas été battue par son père, mais comme je n'avais pas vu le film, je ne savais pas qu'elle en était morte. Ma curiosité m'a fait entrer dans le cinéma, mais je n'ai pas regardé le film jusqu'à la fin. Très souvent je fermais les yeux parce que c'était trop horrible et terrifiant pour garder les yeux ouverts du début jusqu'à la fin du film. Quand je suis sorti du cinéma, j'avais l'impression de ne plus exister, parce que voir le film de la maltraitance de cette petite fille m'avait fait revivre plusieurs images de ma propre vie d'enfance. Je me disais intérieurement : J'aurais préféré ne pas venir au monde que de vivre la vie de cette petite fille qui est morte à cause de la maltraitance que lui a fait vivre sa mère adoptive.
Juste à voir le visage de cette petite fille Aurore, j'ai pensé tout de suite que son père l'avait battue alors que j'ai eu la surprise de ma vie d'apprendre que c'était une femme qui avait battu la petite Aurore bien que son père aussi l'ait battue, mais à comparer avec la mère adoptive, c'était le jour et la nuit. Avant de voir le film, j'étais convaincu à 100% qu'il n'y avait que les hommes qui battaient leurs enfants, mais jamais au grand jamais je n'aurais pensé qu'une femme pouvait battre un enfant au point de le tuer. J'ai été des nuits et des nuits sans dormir après avoir vu une partie du film. J'étais déçu de ne pas avoir eu le courage de garder les yeux ouverts du début jusqu'à la fin du film. Je me suis promis qu'un jour je reverrais le film au complet de la petite Aurore sans fermer mes yeux une seconde. Un an après, le film passe à la télévision ; je ne voulais pas manquer ma chance, mais malheureusement, si mes yeux sont restés plus longtemps ouverts, pour la seconde fois j'ai manqué mon coup : mes yeux, mon coeur et mon esprit ont manqué de courage. J'ai dû accepter qu'il en soit ainsi. Plusieurs années après, quand j'ai commencé à utiliser internet, j'étais aux anges d'apprendre que le film sur la petite Aurore était accessible sur le Web. J'avais tellement peur de manquer mon coup que j'ai fait l'achat du film sur la petite Aurore par crainte qu'il disparaisse un jour du Web.
Aujourd'hui, je suis extra-heureux car j'ai pu voir le film du début jusqu'à la fin avec les yeux et le coeur grands ouverts, mais je dois admettre que c'est tout un défi. La petite Aurore, Maria Goretti et les orphelins à Duplessis Film 1 Film 2 ont marqué ma vie en profondeur. Ce sont trois expériences extra-difficiles qui m'ont permis de comprendre qu'il y avait des milliers d'enfants partout à travers le monde qui deviennent à leur tour des Saints-Innocents. La Vidéo 3 , elle est très importante, c'est pour vous aider à à mieux comprendre le sens des deux films sur les orphelins à Duplessis. Voir aussi ci-dessous
Comme j'ai passé 40 ans à consacrer ma vie à plusieurs catégories de personnes en difficulté, je comprends pourquoi il y a plusieurs défaillances dans les systèmes de santé publique, y compris les Bureaux de Consultation Jeunesse, les Centres d'Hébergement pour personnes âgées ou handicapées, et les Centres Hospitaliers. Il y a de gros problèmes, que j'appelle dans mon langage imagé "le cancer de la bureaucratie", où nous sommes passés de la profession à la job. Profession rime avec compassion : Si ta profession devient un simple job payant, alors en plus de perdre le vrai sens profond de la compassion, tu perds les vraies valeurs de la profession que tu as choisi de remplacer par un simple job, où tu te sens beaucoup plus attiré par l'amour de l'argent que par l'amour pour tes patients...
La venue de l'Armée dans les Centres d'Hébergement pour personnes âgées, y compris leur présence dans les Centres Hospitaliers, cette venue nous a permis de découvrir qu'il y avait plusieurs virus à l'intérieur du système de santé publique avant même le début de cette pandémie du CoVid 19. Moi je vous le dis, ceci ne fait que commencer avec des virus invisibles comme celui du CoVid 19, comme ça ne fait que commencer avec les virus invisibles dont la cause est toujours en lien avec le cancer de la bureaucratie.
Remarque importante 1/Les Médias en général ont une part de responsabilité depuis le début de la pandémie, y compris concernant les situations de maltraitance qui se vivent un peu partout à travers le monde auprès des enfants et des femmes battues. Je donne ci-après un exemple qui devrait attirer l'attention de tous les internautes qui s'intéressent au sujet.
Les Médias questionnent très souvent les présidents, les directeurs, les premiers ministres, les médecins, les infirmiers(ères), mais très malheureusement il faut qu'un(e) patient(e) meure pour qu'ils écrivent leurs articles. Si le patient meurt, on ouvre la porte pour donner de l'information sur les causes de sa mort. Si le patient est vivant et qu'il frappe à la porte du même Média en voulant dénoncer une situation qui peut mettre sa vie en danger, les Médias lui ferment la porte au nez : On attend qu'il meure pour aller questionner les médecins, les infirmières ou le personnel soignant.
Voici un exemple ci-dessous...
France-Marie Sévigny, âgée de 64 ans, est morte à l'Hôpital général Victoria, de Winnipeg, en mars dernier, d'une pneumonie. Pour sa fille, Jessika Sévigny-Mailhot, cette mort aurait pu être évitée si les soins avaient pu lui être offerts en français, la seule langue que parlait sa mère. « Malheureusement, c'est un décès qui aurait pu être évité. » Jessika Sévigny-Mailhot ne parvient pas à retenir ses larmes. Moins de deux mois après la mort de sa mère, le 15 mars dernier, à l'hôpital Victoria de Winnipeg, cette mère de famille oscille encore entre tristesse et colère.
Si cette femme s'était présentée aux Médias pour se plaindre avant de mourir, ils auraient communiqué avec son médecin ou le personnel mais on n'aurait pas pris en considération le témoignage de cette dame. Selon mon expérience de terrain, là où le bât blesse, c'est qu'on ne donne pas assez la parole aux patients, mais on la donne excessivement à ceux ont le cancer de la bureaucraties qui dirigent le système de santé publique ou c'est la quantité des petiens qui l'emporte sur la qualité des soins.
Si un jour on pouvait inventer un Média qui s'intéresserait aux femmes et aux enfants battus, y compris aux patients qui subissent la maltraitance dans le système de santé publique, ses interventions nous permettraient de rendre visibles les virus qui sont la cause du cancer de la bureaucratie à l'intérieur du système de santé publique, lequel protège son personnel et néglige les patients qui très souvent vivent des situations dramatiques, mais ils n'ont pas l'argent pour se payer un avocat.
Je suis certain que plusieurs d'entre vous se sont aperçu qu'à partir du moment où une situation dramatique est médiatisée, quel que soit le sujet en lien avec le système de santé publique, dès qu'une situation est médiatisée, peu de temps après on apporte une correction avec la crainte que les Médias reviennent frapper à la porte de ceux qui sont la cause du drame. C'est pour cette raison que je suis convaincu à 100% que si les Médias étaient plus accessibles aux patients, il y aurait moins de drames dans les institutions de la santé publique, quel que soit l'organisme concerné.
C'est pour cette raison que la pandémie m'a inspiré de construire des Abécédaires sous forme de Navigation libre, pour venir en aide aux femmes et aux enfants qui vivent dans des situations de maltraitance diverses, y compris plusieurs formes d'abus sexuels. Si vous avez des questions sur des sujets sensibles ou des suggestions à faire ou autres, n'hésitez pas à communiquer avec Mme Fanny Brémond, modératrice sur notre forum.
Remarque importante 2/Vous remarquerez que j'ai écrit une réflexion en lien avec la situation de maltraitance que feue ma mère a vécue, en expliquant que j'ai fait la création des Abécédaires sur les sujets sensibles en souvenir de l'écoute qu'elle a eue auprès des femmes qu'elle a accompagnées pendant les dix dernières années de sa vie. Certaines réflexions ne sont pas terminées, mais il y a assez de liens pour les rendre disponibles dès à présent sur notre forum.
Nous proposons aux internautes qui ont vécu la maltraitance ou toute forme d'abus, de parcourir les Abécédaires aux sujets hyper-sensibles tout en étant accompagné d'une personne ressource. N'oubliez pas que cette navigation est une Navigation libre et responsable qui s'adresse aux plus de 18 ans, nous faisons confiance à votre discernement.
Remarque importante 3/Comme nous sommes en temps de pandémie, si une personne de 18 ans ou plus a besoin d'un contact à partir du programme Messenger ou Skype, moi et Mme Brémond, selon notre disponibilité, il nous sera possible de vous accueillir si vous êtes deux ou davantage. Si c'est une personne mineure, nous l'acceptons, pourvu que le garçon ou la fille soit accompagné de l'un de ses parents ou des deux. Ce sera un plaisir pour nous de vous rencontrer pour partager sur un sujet en lien avec nos Abécédaires ou en lien avec votre situation personnelle.
Remarque importante 4/Si parfois un sujet ne fait pas partie de nos Abécédaires, ou encore si un sujet fait partie d'une situation personnelle qui est la vôtre et que nous n'avons pas les connaissances requises pour répondre à vos attentes, ce sera à vous de faire les démarches pour trouver une autre source, qui correspondra à vos attentes. C'est pour cette raison qu'il sera important d'exprimer vos besoins par écrit avant de nous faire une demande pour établir une communication par un programme Skype ou Messenger.
Jeu 17 Déc - 14:35
