Michel blogue/Il y a toute une histoire derrière les deux apparences de ce petit arbre, je vais vous la raconter/

Voici l'histoire de

l'arbre éteint

Chers(ères) amis(es) internautes, comme c'est drôle la vie... Certains d'entre vous, surtout ceux qui ne me connaissent pas du tout, pourraient me demander ce que je trouve si drôle dans la vie, surtout en temps de pandémie.

Personnellement, dès que je vois une petite lumière, cela éveille en moi le don de l'émerveillement. Un jour, je parcours les magasins afin de trouver des lumières pour la décoration de mon arbre de Noël. Au moment où j'entre dans un magasin, je vois le petit arbre tout lumineux, mais il est branché sur le courant. Je dis au commerçant : Je vais faire l'achat du petit arbre lumineux.

Quand j'arrive chez moi, j'ouvre la boîte, mais cette fois-ci le petit arbre n'est pas branché, je le trouve moins beau et ça me rend triste, je vais jusqu'à me demander pourquoi j'ai fait l'achat de cet arbre. J'ai vite compris qu'il fallait que le vendeur le laisse branché, s'il voulait le vendre. Après l'avoir rebranché, il est redevenu tout lumineux et ma joie est revenue. Je me suis dit intérieurement : Nous, on est comme le petit arbre, on est plus beau quand on est allumé (vivant) qu'au moment où on est éteint (mort).

Depuis l'année 2010, j'avais perdu le fil qui me permettait de le brancher sur le courant, pour me réjouir de la beauté de chaque petite lumière ; vous comprendrez que je suis devenu triste. À chaque Noël je me demandais si je ne devrais pas mettre mon petit arbre à la poubelle. Chaque fois que mon épouse préparait notre arbre de Noël, je me disais intérieurement : Je vais attendre encore l'année prochaine pour prendre la décision concernant mon petit arbre. Mais cette année 2021, je me suis fait jouer un tour lumineux, un tour plein de petites lumières.

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Voici la suite de l'histoire de

l'arbre allumé Michel blogue/Il y a toute une histoire derrière les deux apparences de ce petit arbre, je vais vous la raconter/ Icon_exclaim

Comme je suis une personne très imaginative, quand j'ai vu mon petit arbre sans fil, j'ai cherché à nouveau le fil et je ne l'ai pas trouvé. En regardant le fil du petit orgue de mon épouse, je me suis dit en moi-même, tout à coup, que le fil aurait la même prise que mon petit

arbre, je n'avais rien à perdre. À ma très grande surprise, c'était la même sorte de fil, et mon petit arbre est redevenu tout lumineux et moi tout joyeux, d'une joie indescriptible. La raison en est très simple, chaque fois que je regardais le petit arbre, cela me rappelait les réactions et les merveilleux commentaires des jeunes à qui j'avais raconté cette histoire, pour les faire réfléchir sur le danger que projettent les fausses apparences des personnes que nous connaissons peu, à cause de leur enveloppe corporelle qui nous met des obstacles et nous empêche d'aller au-delà des apparences trompeuses de chaque personne.

Un jour on me demande de venir faire de l'animation auprès d'un groupe de jeunes de 9 à 11 ans dans le Diocèse de Trois-Rivières. Le sujet est l'amour du prochain. Je ne sais pas pourquoi, mais le soir avant de dormir, il m'est venu à l'esprit d'apporter avec moi mon petit arbre lumineux pour expliquer aux jeunes le danger des fausses apparences que projette notre prochain quand nous ne prenons pas le temps qu'il faut pour le connaître. Voici comment j'ai présenté mon histoire en lien avec mon petit arbre, et le danger des fausses apparences que projettent des personnes que nous ne prenons pas le temps de connaître avant de porter un jugement à partir de l'apparence de leur enveloppe corporelle, sans trop savoir ce qu'il y a dans leur coeur.

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Je me suis présenté à eux en leur disant que j'étais marié, et je leur ai demandé s'ils voulaient voir le petit arbre qui avait remplacé son bouquet de fleurs que j'avais donné à mon épouse le jour de notre mariage. Je leur ai dit : Si vous l'aimez je vous le donne avant de partir. Alors vous comprendrez que que tous les enfants voulaient le voir en espérant l'avoir.

En allumant les lumières, je leur ai dit : On ouvre les yeux! voici le bouquet

de fleurs que j'ai donné à mon épouse le jour de notre mariage j'ai trouvé

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Personne ne voulait mon scratch

petit arbre Rolling Eyes

même si

je voulais leur en faire le don ; mais attention, mon histoire n'est pas

encore terminée, elle ne fait que commencer. fou-rire

J'ai redemandé aux jeunes de fermer les yeux pour la seconde fois, et aux responsables de refermer les lumières, pour me permettre de brancher mon petit

arbre afin qu'il devienne tout lumineux des lumières qui dégagent de multiples couleurs. Ensuite j'ai demandé aux jeunes d'ouvrir leurs yeux alors que les lumières restaient toutes éteintes, pour qu'ils puissent voir la différence quand le petit

arbre est branché sur le courant.

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Dès que les responsables ont ouvert les lumières, je n'ai pas eu besoin de leur demander leur avis car chaque jeune aurait bien aimé avoir mon petit

arbre lumineux. Je leur ai expliqué que mon petit

arbre non branché, personne ne voulait le voir et encore moins l'avoir. Nous avons eu l'expérience de voir la différence entre le moment où il était débranché, et celui où il était branché.

Ensuite j'ai proposé aux jeunes de leur raconter une histoire semblable à l'histoire de mon petit

arbre, mais qui était le contraire. Voici l'histoire, un jour je prends le métro dans la grande Ville de Montréal et je vois un jeune homme debout, habillé sur le I love you

90

("tiré à quatre épingles"), avec une petite valise menottée à son bras. Il n'y avait pas de banc pour s'asseoir. Le jeune homme avait une si belle apparence que presque toutes les jeunes femmes avaient le regard branché sur sa personne.

Quand le métro s'arrêta, une personne sortit du wagon, alors il y avait un banc de libre. Une vieille dame, sa canne à la main, entra et se dirigea pour s'asseoir sur le banc libre. À la grande surprise de tous(tes), surtout les jeunes femmes, le jeune homme hurla après la dame et lui prit son banc. La pauvre vieille eut tellement peur qu'elle débarqua à la prochaine station du Métro. À l'autre station, toutes les femmes ont changé de wagon tellement elles avaient eu peur, il ne resta que quelques hommes dans le même wagon que celui du jeune homme aux apparences trompeuses. Ce jeune était le contraire de mon petit

arbre, qui, avant d'être branché sur le courant, avait une apparence trompeuse et personne ne le désirait, puis après le branchement tout le monde le désirait.

Dans ma rencontre avec les jeunes, mon premier objectif avec mon petit

arbre était de les faire réfléchir sur les apparences que projette chaque personne que nous ne connaissons pas du tout, ou encore celles que nous connaissons peu. Une personne peut paraître très belle, à l'exemple du jeune homme dans le Métro, mais qu'y a-t-il dans le coeur qui anime le corps de cette personne?

Chaque fois que je parle ou que j'écris sur le sujet des apparences, j'aime beaucoup écrire que parfois on peut rencontrer un pauvre qui paraît pauvre, et un jour par surprise quelqu'un nous apprend qu'il le connaît depuis de longues années, que c'est un homme riche qui a fait le libre choix de vivre parmi les pauvres pour mieux les connaitre en vivant comme eux avec eux car pour lui chaque pauvre représente une petite école de vie qui lui permet de rencontré Jésus-Christ.

Personnellement j'ai souvent rencontré des riches qui avaient le coeur plus pauvre que les pauvres qui avaient à peine ce qu'il leur fallait pour vivre, mais le peu qu'ils avaient, ils le partageaient avec quelqu'un de plus pauvre qu'eux. Cela me rappelle l'histoire des soeurs de

Sainte Teresa de Calcutta qui apportèrent un gros sac de blé pour nourrir une famille qui était pauvre et n'avait plus rien à manger. Le lendemain les soeurs allèrent voir comment se portait la famille, mais à leur très grande surprise, elles retrouvèrent la famille aussi pauvre que la journée précédente. Les soeurs leur demandèrent ce qu'ils avaient fait avec leur sac de blé.

Le couple répondit : Nous l'avons donné à une famille plus pauvre et plus nombreuse que notre famille. Voilà la vraie charité, qui provoque en moi le plaisir d'écrire la citation de Raoul Follereau : "La vraie charité, c'est la projection du Visage du Christ sur le visage du pauvre." Voir le Christ dans la personne de chaque pauvre, c'est une façon lumineuse de permettre à chaque pauvre de voir Le Christ briller sur notre visage d'enfant de Dieu. À l'exemple de Moïse, lorsque celui-ci descendit du mont Sinaï avec les 2 tables du témoignage qui étaient dans la main de Moïse quand il descendit de la montagne. Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec Dieu.

Sans me prendre pour Moïse, je dois admettre en toute humilité et sous forme de témoignage, que moi aussi, quand j'accompagnais des jeunes et des adultes qui vivaient dans les rues, j'ai souvent rencontré plusieurs personnes très pauvres qui avaient le coeur plus riche que ces riches qui refusent de partager leurs biens spirituels et matériels avec les pauvres. J'aimerais réécrire ma phrase ci-dessus autrement, comme ceci : Parfois on peut rencontrer un pauvre qui paraît pauvre dans sa personne physique, mais qui a le coeur tellement riche que même l'apparence que nous projette la pauvreté de sa personne sur notre regard, cette pauvreté riche en amour n'est pas un obstacle qui nous empêcherait de découvrir la richesse de son coeur qui dégage amour, tendresse et compassion de Dieu. Il n'y a rien de plus beau et de plus merveilleux que de voir un pauvre qui s'est marié avec la charité pour devenir charité dans le Christ avec le Christ.

En ce Temps de l'Avent durant la pandémie, pourquoi ne pas suivre l'exemple de Moïse peut-être pas en passant 40 jours et 40 nuits sans manger ni dormir devant la crèche, mais en venant voir l'Enfant-Dieu au moins 40 minutes par jour ou par soir, ou durant la nuit, mais en faisant un petit effort pour venir Le voir au moins une fois, pour faire renaître sa foi, à l'exemple des Bergers qui sont venus Le voir pour repartir avec la joie de Le faire connaître.

Pour revenir à l'histoire de mon petit

arbre devenu tout lumineux , les jeunes ont vite compris qu'il fallait fermer toutes les lumières de la salle pour bien voir la beauté du petit

arbre branché sur le courant. C'est la même chose quand on veut bien voir les étoiles dans le ciel : moins il y a de pollution lumineuse, plus il fait noir, et plus il est possible de s'émerveiller de la beauté du ciel étoilé. Le monde, c'est la beauté de la Création merveilleuse de Notre Dieu, mais très malheureusement, aujourd'hui en 2021 proche de 2022, nous ne sommes pas encore tout à fait conscients à 100% que nous vivons dans un monde où il y a de plus en plus de pollution lumineuse, dans tous les pays du monde, y compris cette pollution du péché présent dans le coeur de chaque homme qui n'a pas le coeur bien branché sur le Coeur de Notre Créateur, Notre Sauveur et Notre Dieu. Les hommes n'ayant pas le coeur bien branché sur le Coeur Miséricordieux du Christ, sont comme mon petit

arbre qui n'était pas branché sur le courant, les jeunes ne voulaient pas l'avoir, ils le trouvaient laid et stupide, et pourtant, en le branchant sur le courant, chaque jeune aurait bien aimé avoir mon petit

arbre lumineux.

Pourquoi ne pas profiter de Celui que s'en Vient, nous offrir la gratuité de Son Amour Miséricordieux pour rebrancher notre coeur de pécheur sur Le Coeur de l'Enfant-Dieu? Il détruira cette pollution qui affecte et assombrit notre vie intérieure, causée par le péché qui affaiblit notre coeur en lui fermant la porte au Bonheur des Béatitudes. Alors comme les Bergers de Bethléem, n'ayons pas peur, laissons-nous guérir par l'Enfant-Dieu de la crèche. Laissons-Le réallumer Sa Lumière Intérieure dans notre coeur de pécheur, pour réapprendre à marcher à petits pas sur le chemin de l'Évangile, qui est le seul et unique chemin, qui nous permettra de bien marcher de la Crèche à la Croix en suivant l'Enfant-Dieu à tout petits pas sans jamais Le devancer.

Voici un récit que fait le Pape François dans l'une de ses homélies :

Une belle légende raconte qu’à la naissance de Jésus, les

bergers accouraient à la grotte avec divers dons. Chacun apportait ce qu’il avait, celui-ci des fruits de son travail, celui-là quelque chose de précieux. Mais, tandis que tous se dépensaient avec générosité, il y avait un berger qui n’avait rien. Il était très pauvre, il n’avait rien à offrir. Tandis que tous rivalisaient pour présenter leurs dons, il se tenait de côté, tout honteux. À un certain moment, saint Joseph et la Vierge se trouvèrent en difficulté pour recevoir tous ces dons, si nombreux, surtout Marie, qui devait porter l’Enfant. Alors, en voyant ce berger avec les mains vides, elle lui demanda de s’approcher. Et elle lui mit dans les bras Jésus. Ce berger, en l’accueillant, se rendit compte d’avoir reçu ce qu’il ne méritait pas, d’avoir entre les bras le don le plus grand de l’histoire. Il regarda ses mains, ces mains qui lui paraissaient toujours vides : elles étaient devenues le berceau de Dieu. Il se sentit aimé et, en surmontant la honte, il commença à montrer Jésus aux autres, parce qu’il ne pouvait pas garder pour lui le don des dons.