Quand je me tiens sous l'abri du Très-Hautet repose à
l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur: «Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!» C'est lui
qui te sauve des filets du chasseuret de la peste
maléfique;* il te couvre et te protège.Tu trouves
sous son aile un refuge:sa fidélité est une armure,
un bouclier.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,ni la flèche
qui vole au grand jour, ni la peste qui rôde dans le noir,
ni le fléau qui frappe à midi. Qu'il en tombe mille à tes côtés,
+qu'il en tombe dix mille à ta droite,*toi, tu restes hors
d'atteinte.Il suffit que tu ouvres les yeux,tu verras le
salaire du méchant.
Oui, le Seigneur est ton refuge;tu as fait du Très-Haut
ta forteresse. Le malheur ne pourra te toucher,ni le danger,
approcher de ta demeure: il donne mission à ses anges
de te garder sur tous tes chemins. Ils te porteront sur
leurs mainspour que ton pied ne heurte les pierres;
tu marcheras sur la vipère et le scorpion,tu écraseras
le lion et le Dragon.
«Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre;je le défends, car il
connaît mon nom. Il m'appelle, et moi, je lui réponds;
je suis avec lui dans son épreuve.«Je veux le libérer, le
glorifier; + de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai
qu'il voie mon salut.»