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| Voici le vrai langage évangélique du pape François en utilisant le mot heureux/ | |
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coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Voici le vrai langage évangélique du pape François en utilisant le mot heureux/ Lun 1 Aoû - 22:50 | |
| Voici le vrai langage évangélique du pape
François en utilisant le mot heureux
Citation 1/ «C’est beau, Jésus nous dit toujours : "tu veux guérir ? Tu veux être heureux ? Tu veux améliorer ta vie ? Tu veux être rempli de l’Esprit Saint? Tu veux guérir ?" Ces paroles de Jésus…. Tous les autres qui étaient là, malades, aveugles, boiteux, paralytiques, auraient dit : “Oui, Seigneur, oui”. Mais celui-ci, un homme étrange, répond à Jésus : "Seigneur, je n’ai personne qui m’immerge dans la piscine quand l’eau s’agite, quand je suis sur le point d’y aller un autre descend avant moi."»
Citation 2/«Jésus ne le réprouve pas, mais lui dit : "Relève-toi, prend ton grabat, et marche." Le paralytique guérit, mais puisque c’est samedi, les docteurs de la Loi lui disent qu’il n’est pas licite de porter le grabat, et lui demandent qui l’a guéri en cette journée. "Cela va contre le code, cet homme n’est pas de Dieu."» Le paralytique, a noté le Pape, n’avait même pas dit merci à Dieu, il ne lui avait même pas demandé son nom. «Il s’est levé avec cette acédie» qui fait «vivre parce que l’oxygène est gratuit», qui fait «vivre toujours en regardant les autres qui sont plus heureux que moi», et «dans la tristesse», en oubliant la joie.
Citation 3/ La première, le chemin de l’avidité de possession. La logique insidieuse du diable fait toujours comme cela. Il part du besoin naturel et légitime de vivre, de se réaliser, d’être heureux, pour nous pousser à croire que tout cela est possible sans Dieu, ou plutôt, contre Lui. Mais Jésus s’y oppose en disant : «Il est écrit : “L’homme ne vit pas seulement de pain.”» (v. 4). En rappelant le long chemin du peuple élu à travers le désert, Jésus affirme vouloir s’abandonner avec une pleine confiance à la providence du Père, qui prend toujours soin de ses enfants.
Citation 4/ Ce qui nous est demandé est d’être préparés à la rencontre — préparés à une rencontre, à une belle rencontre, la rencontre avec Jésus — qui signifie savoir reconnaître les signes de sa présence, garder notre foi vivante, avec la prière, avec les Sacrements, être vigilants pour ne pas nous endormir, pour ne pas oublier Dieu. La vie des chrétiens endormis est une vie triste, ce n’est pas une vie heureuse. Le chrétien doit être heureux, la joie de Jésus. Ne nous endormons pas !
Citation 5 /Que s'est-il passé ? Ces chrétiens venus des païens avaient cru en Jésus-Christ et reçu le baptême, et ils étaient heureux : ils avaient reçu le Saint-Esprit. Du paganisme au christianisme, sans aucune étape intermédiaire. Au lieu de cela, ceux que l'on appelle "les judaïsants" ont affirmé que cela ne pouvait pas se faire. Si l'on était païen, il fallait d'abord devenir juif, un bon juif, puis devenir chrétien, pour être dans la ligne de l'élection du peuple de Dieu.
Citation 6/ Se mettre au service de son prochain ne signifie pas seulement être prêt à l’action ; cela implique aussi d’entrer en dialogue avec Dieu, dans une attitude d’écoute, comme l’a fait Marie. Elle a écouté ce que l’ange lui a dit et elle a ensuite répondu. À partir de cette relation avec Dieu, dans le silence du cœur, nous découvrons notre propre identité et la vocation à laquelle le Seigneur nous appelle ; cela peut s’exprimer sous différentes formes : dans le mariage, dans la vie consacrée, dans le sacerdoce... Ce sont autant de modalités pour suivre Jésus. Le plus important c’est de découvrir ce que le Seigneur attend de nous et d’avoir le courage de dire « oui ».Marie a été une femme heureuse parce qu’elle a été généreuse envers Dieu et s’est ouverte au plan qu’Il avait pour elle. Les propositions que Dieu nous fait, à l’instar de celle qu’il a faite à Marie, ne visent pas à éteindre les rêves, mais à susciter des désirs ; faire fructifier notre vie, faire fleurir de nombreux sourires et réjouir beaucoup de cœurs. Donner une réponse positive à Dieu est le premier pas pour être heureux et rendre heureux beaucoup de gens autour de nous.
Citation 7/ À l’intérieur de ce climat de guerre, comme un rayon de soleil qui traverse les nuages, résonne aujourd’hui la parole de Jésus dans l’Évangile : « Heureux les artisans de paix » (Mt 5, 9). C’est un appel toujours actuel, qui vaut pour chaque génération. Il ne dit pas : “Heureux les prédicateurs de paix ” : tous sont capables de la proclamer, même de manière hypocrite ou tout à fait mensongère. Non. Il dit : « Heureux les artisans de paix », c’est-à-dire ceux qui la font. Faire la paix est un travail artisanal : il demande passion, patience, expérience, ténacité. Heureux sont ceux qui sèment la paix par leurs actions quotidiennes, par des attitudes et des gestes de service, de fraternité, de dialogue, de miséricorde… Ceux-ci, oui, « seront appelés fils de Dieu », parce que Dieu sème la paix, toujours, partout ; à la plénitude des temps, il a semé son Fils dans le monde pour que nous ayons la paix ! Faire la paix est un travail à mener chaque jour, pas après pas, sans jamais se fatiguer.
Citation 8/ J’aime le thème que vous avez choisi pour votre rencontre : Vivre comme Guide la joie de l’Évangile. C’est là un magnifique programme : annoncer aux autres, par le témoignage de notre propre vie, que rencontrer Jésus nous rend heureux ; que rencontrer Jésus nous libère et nous guérit ; que rencontrer Jésus nous ouvre sur les autres et nous pousse à l’annoncer, en particulier aux plus pauvres, à ceux qui sont les plus loin, les plus seuls et abandonnés. Il y a toujours eu dans le guidisme catholique cette tradition de rencontre avec le Christ et d’ouverture joyeuse et généreuse aux besoins du prochain, et je vous invite à entretenir et à développer, davantage encore, ce précieux héritage.
Citation 9/ «Voici l’homme!». Vous vous êtes réunis autour de ce thème. Cela montre d’une très belle manière ce qui compte. Ce n’est pas de faire ou le succès extérieur qui compte, mais la capacité de s’arrêter, de tourner son regard, d’être attentif à l’autre et de lui offrir ce qui lui manque vraiment. Toutes les personnes humaines désirent la communion et la paix. Elles ont besoin de coexistence pacifique. Mais celle-ci ne peut grandir que quand nous construisons également la paix intérieure dans notre cœur. Beaucoup de personnes vivent constamment pressées. Ainsi, elles ont tendance à bousculer tout ce qu’elles ont autour d’elles. Cela a aussi un effet sur la façon dont on traite l’environnement. Il s’agit de s’accorder plus de temps pour retrouver une harmonie sereine avec le monde, avec la création, mais aussi avec le Créateur (cf. Laudato si’, n. 225). Cherchons, dans la contemplation, dans la prière, à atteindre une familiarité toujours plus grande avec Dieu. Et petit à petit, nous découvrons que le Père céleste désire notre bien, il veut nous voir heureux, pleins de joie et sereins.
Citation 10 /Faire l’expérience de la fraternité. Cela est également important : être attentifs les uns aux autres, pour vous soutenir dans le travail quotidien et pour vous enrichir réciproquement, en vous rappelant toujours qu’« il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (At 20, 35). Sachez valoriser la vie communautaire, le partage des moments heureux et des moments difficiles, en prêtant attention à ceux qui parmi vous se trouvent en difficulté et qui ont parfois besoin d’un sourire et d’un geste d’encouragement et d’amitié. En adoptant cette attitude, il vous sera également plus facile d’affronter avec diligence et persévérance les petites et les grandes missions du service quotidien, en manifestant gentillesse et esprit d’accueil, altruisme et humanité envers tous.
Dernière édition par coeurtendre le Mar 2 Aoû - 1:43, édité 5 fois | |
| | | coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Voici le vrai langage évangélique du pape François en utilisant le mot heureux/ Mar 2 Aoû - 0:11 | |
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Citation 11/ «Heureux ceux qui ont une âme de pauvre,car le Royaume des Cieux est à eux» (Mt 5, 3). Oui, heureux ceux qui cessent de se faire des illusions en croyant pouvoir se sauver de leur propre faiblesse sans la miséricorde de Dieu, qui elle seule peut guérir. Seule la miséricorde de Dieu guérit le cœur. Heureux ceux qui reconnaissent leurs mauvais désirs et, avec un cœur repenti et humilié, ne se présentent pas devant Dieu et les autres hommes comme des justes, mais comme des pécheurs. Ce que Pierre a dit au Seigneur est beau: «Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur!». C’est une belle prière: «Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur».
Citation 12/La véritable mission de l’Église n’est pas de mettre au point une machine efficace d’aides, sur le modèle d’une ONG. Le profil de l’apôtre — qui annonce dans la simplicité et la pauvreté l’Evangile avec le seul véritable pouvoir qui vient de Dieu — se reconnaît en revanche dans l’expression claire de Jésus aux disciples rentrés heureux de la mission: «Nous sommes des serviteurs inutiles». Et ainsi, la véritable «mission de l’Église est de guérir les blessures du cœur, ouvrir les portes, libérer, dire que Dieu est bon, pardonne tout, est père, Dieu est tendre et nous attend toujours». Dans le passage de l’Évangile de Marc (6, 7-13), proposé par la liturgie, «nous avons entendu que Jésus appelle ses disciples» et les envoie «apporter l’Évangile: c’est lui qui les appelle». «L’Évangile est ainsi si riche et si fort qu’il n’a pas besoin de l’action de grandes entreprises pour être annoncé». Parce que l’Évangile «doit être annoncé dans la pauvreté, et le véritable pasteur est celui qui va comme Jésus: pauvre, annoncer l’Évangile, avec ce pouvoir». Et «que commande-t-il de faire» aux disciples, «quel est son programme pastoral?». Simplement celui de «soigner, guérir, élever, libérer, chasser les démons: c’est un programme simple». Qui coïncide avec «la mission de l’Église: l’Église qui guérit, qui soigne». Au point que «parfois, j’ai parlé de l’Église comme d’un hôpital de campagne: c’est vrai! Combien de blessés y a-t-il, combien de blessés! Combien de gens qui ont besoin que leurs blessures soient guéries!». Précisément la phrase adressée à Jésus par les disciples heureux, selon ce que rapporte l’Évangile, «nous explique tout». Ils racontent: «Nous avons fait cela et cela, et cela...». Ainsi, après les avoir écoutés, Jésus ferme les yeux et dit: «J’ai vu satan tomber du ciel». Une phrase qui révèle quelle est «la guerre de l’Église: c’est vrai, nous devons aider et créer des organisations qui aident, parce que le Seigneur nous donne des dons pour cela»; mais, a averti le Pape, «quand nous oublions cette mission, nous oublions la pauvreté, nous oublions le zèle apostolique et nous plaçons notre espérance dans ces moyens, l’Église glisse lentement vers une ONG et devient une belle organisation: puissante, mais non évangélique, parce qu’il manque cet esprit, cette pauvreté, cette force de guérison». Plus encore: à leur retour, Jésus emmène ses disciples «se reposer un peu, passer une journée à la campagne, en mangeant des sandwichs avec des boissons». En somme, le Seigneur veut «passer ensemble un peu de temps pour faire la fête». Et ensemble, ils parlent de la mission qui vient d’être accomplie. Mais Jésus ne leur dit pas «Vous êtes grands, hein! La prochaine sortie, à présent, organisez mieux les choses!». Il se limite à leur dire: «Quand vous aurez fait tout ce que vous devez faire, dites-vous à vous-mêmes: “Nous sommes des serviteurs inutiles” » (Luc 17, 10). Dans ces paroles du Seigneur, il y a le profil de l’apôtre. En conclusion, le Pape a invité à lire ce passage de l’Évangile, en soulignant «quelles sont les choses les plus importantes pour Jésus, pour l’annonce de l’Évangile: ce sont celles-ci, ces petites vertus». Et «ensuite, c’est lui, c’est l’Esprit Saint qui fait tout».
Citation 13/“Vous êtes toujours en train de chercher un autre dieu”». Car «quand le Seigneur parle, il parle fort, et il dit des choses fortes». A ce moment-là, «il y a la déception de Dieu: l’infidélité du peuple». Et «nous aussi, nous sommes le peuple de Dieu et nous connaissons bien comment est notre cœur; et chaque jour, nous devons redresser notre chemin pour ne pas glisser lentement vers les idoles, vers les fantaisies, vers la mondanité, vers l’infidélité». C’est précisément dans cette perspective que François a suggéré «qu’aujourd’hui cela nous fera du bien de penser au Seigneur déçu: “Dis-moi Seigneur, es-tu déçu par moi?”. Pour quelque chose oui, c’est sûr». Mais il est opportun de «réfléchir et de poser cette question». En ayant la certitude qu’«il a un cœur tendre, un cœur de père; rappelons-nous quand Jésus vit Jérusalem et pleura sur elle: “Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!”». Mais ces paroles, le Seigneur les «dit à moi, à toi, à toi, à toi, à toi, à nous tous». Il faut alors se demander: «Dieu pleure-t-il à cause de moi? Dieu est-il déçu par moi? Me suis-je éloigné du Seigneur?” — “Non! Je vais toutes les semaines à la Messe, chaque fois”». Et aussi: «Combien d’idoles ai-je, dont je ne suis pas capable de me débarrasser, qui me rendent esclave?». Ainsi, on peut reconnaître «cette idolâtrie que nous avons à l’intérieur», à cause de laquelle «Dieu pleure pour moi». A la lumière de cet examen de conscience, «pensons aujourd’hui à cette déception de Dieu, qui nous a faits pour l’amour», alors que «nous allons chercher l’amour, le bien-être, le divertissement dans d’autres lieux et pas son amour à lui: nous nous éloignons de ce Dieu qui nous a élevés». Et «il s’agit là d’une pensée de Carême: elle nous fera du bien». Le Pape a conclu sa méditation en proposant une «prière» à réciter «aujourd’hui et demain, tous les jours: “Seigneur, que je ne m’éloigne pas de toi. Aide-moi. Que les idoles me fassent peur et qu’ainsi je puisse te servir et être heureux”: car Dieu veut que nous soyons tous heureux».
Citation 14/Les dernières paroles du Décalogue éduquent chacun à se reconnaître mendiants; elles aident à nous placer devant le désordre de notre cœur, pour cesser de vivre de manière égoïste et devenir pauvres en esprit, authentiques en présence du Père, en nous laissant racheter par le Fils et enseigner par l’Esprit Saint. L’Esprit Saint est le maître qui nous guide: laissons-nous aider. Nous sommes des mendiants, demandons cette grâce. «Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux» (Mt 5, 3). Oui, heureux ceux qui cessent de se faire des illusions en croyant pouvoir se sauver de leur propre faiblesse sans la miséricorde de Dieu, qui elle seule peut guérir. Seule la miséricorde de Dieu guérit le cœur. Heureux ceux qui reconnaissent leurs mauvais désirs et, avec un cœur repenti et humilié, ne se présentent pas devant Dieu et les autres hommes comme des justes, mais comme des pécheurs. Ce que Pierre a dit au Seigneur est beau: «Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur!». C’est une belle prière: «Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur».
Citation 15/Dans la Bible, le démon est appelé le père du mensonge. Celui qui promettait, ou plutôt, te faisait croire qu'en faisant certaines choses tu seras heureux. Et après, tu te rends compte, que tu n'étais pas du tout heureux. Et par la suite tu te rends compte que tu courais après quelque chose qui, loin de te procurer le bonheur, t'a fait te sentir plus vide, plus triste. Chers amis : le diable, c’est un ‘‘vendeur d’illusions’’. Il te promet, te promet, mais il ne te donne rien, il ne va jamais rien accomplir de ce qu’il dit. Il est un mauvais payeur. Il te fait désirer les choses dont il ne dépend pas de lui que tu les obtiennes ou pas. Il te fait mettre ton espérance en quelque chose qui ne te rendra jamais heureux. C'est cela son procédé, c'est cela sa stratégie. Parler beaucoup, offrir beaucoup et ne rien accomplir. C'est le grand "vendeur d’illusions" parce que tout ce qu'il nous propose est fruit de division, de comparaison avec les autres, d’écraser les autres pour obtenir les choses. C'est un ‘‘vendeur d’illusions’’, parce que, pour atteindre tout cela, l’unique chemin est de laisser de côté tes amis, de ne supporter personne. Car tout est fondé sur l'apparence. Il te fait croire que ta valeur dépend de ce que tu as. À l’opposé, nous avons Jésus, qui nous offre son procédé. Il ne nous vend pas d’illusions, il ne nous promet pas de choses apparemment grandes. Il ne nous dit pas que le bonheur sera dans la richesse, le pouvoir, l'orgueil. Tout le contraire ! Il nous montre que le chemin est autre. Ce Directeur technique dit à ses joueurs : ‘Bienheureux, heureux les pauvres d'esprit, ceux qui pleurent, les doux, ceux qui ont faim et soif de la justice, les miséricordieux, les purs de cœur, ceux qui travaillent pour la paix, les persécutés pour la justice’. Et il termine en leur disant : ‘Réjouissez-vous de tout cela’.
Citation 16/Et la réponse de Jésus semble à première vue ne pas correspondre à la demande de Jean-Baptiste. En effet, Jésus dit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! » (vv. 4-6). L’intention du Seigneur Jésus devient ici claire : Il répond qu’il est l’instrument concret de la miséricorde du Père, qui va à la rencontre de tous en apportant la consolation et le salut, et de cette façon, il manifeste le jugement de Dieu. Les aveugles, les boiteux, les lépreux, les sourds, retrouvent leur dignité et ne sont plus exclus en raison de leur maladie, les morts revivent, tandis que la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Et cela devient la synthèse de l’action de Jésus qui de cette façon, rend visible et tangible l’action même de Dieu.Le message que l’Église reçoit de ce récit de la vie du Christ est très clair. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour punir les pécheurs ni pour éliminer les méchants. Il leur adresse au contraire l’invitation à la conversion afin que, voyant les signes de la bonté divine, ils puissent retrouver le chemin du retour. Comme le dit le Psaume : « Si tu retiens les fautes, Yahvé, Seigneur, qui subsistera ? / Mais le pardon est près de toi, pour que demeure ta crainte » (130, 3-4). La justice que Jean-Baptiste plaçait au centre de sa prédication se manifeste en Jésus en premier lieu comme miséricorde. Et les doutes du Précurseur ne font qu’anticiper l’étonnement que Jésus suscitera par la suite à travers ses actions et ses paroles. On comprend alors la conclusion de la réponse de Jésus. Il dit : « Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! » (v. 6). Trébucher signifie élever un « obstacle ». Jésus met donc en garde contre un danger particulier: si l’obstacle à la foi sont surtout ses actions de miséricorde, cela veut dire que l’on a une image erronée du Messie. Heureux en revanche ceux qui, face aux gestes et aux paroles de Jésus, rendent gloire au Père qui est dans les cieux.
Citation 17/ Lorsque nous sommes envahis par la crainte de Dieu, alors nous sommes portés à suivre le Seigneur avec humilité, docilité et obéissance. Mais cela, non pas à travers une attitude résignée et passive, ou même de lamentation, mais avec l’émerveillement et la joie d’un fils qui se reconnaît servi et aimé par le Père. La crainte de Dieu, donc, ne fait pas de nous des chrétiens timides, soumis, mais engendre en nous courage et force ! C’est un don qui fait de nous des chrétiens convaincus, enthousiastes, qui ne sont pas soumis au Seigneur par peur, mais parce qu’ils sont émus et conquis par son amour ! Etre conquis par l’amour de Dieu ! Et cela est une belle chose. Se laisser conquérir par cet amour de papa, qui nous aime tant, qui nous aime de tout son cœur. Mais soyons attentifs, parce que le don de Dieu, le don de la crainte de Dieu est également une « alarme » face à la ténacité du péché. Lorsqu’une personne vit dans le mal, lorsqu’elle blasphème contre Dieu, lorsqu’elle exploite les autres, lorsqu’elle les tyrannise, lorsqu’elle ne vit que pour l’argent, pour la vanité, ou le pouvoir, ou l’orgueil, alors la sainte crainte de Dieu nous met en garde : attention ! Avec tout ce pouvoir, avec tout cet argent, avec tout ton orgueil, avec toute ta vanité, tu ne seras pas heureux. Personne ne peut apporter avec soi dans l’au-delà ni l’argent, ni le pouvoir, ni la vanité, ni l’orgueil. Rien ! Nous ne pouvons apporter que l’amour que Dieu le Père nous donne, les caresses de Dieu, acceptées et reçues par nous avec amour. Et nous pouvons apporter ce que nous avons fait pour les autres. Attention à ne pas placer l’espérance dans l’argent, dans l’orgueil, dans le pouvoir, dans la vanité, parce que tout cela ne nous promet rien de bon! Je pense, par exemple, aux personnes qui ont une responsabilité sur les autres et qui se laissent corrompre ; vous pensez qu’une personne corrompue sera heureuse dans l’au-delà ? Non, tout le fruit de sa corruption a corrompu son cœur et il sera difficile d’aller vers le Seigneur. Je pense à ceux qui vivent de la traite des personnes et du travail d’esclave ; vous pensez que ces gens qui sont impliqués dans la traite des êtres humains, qui exploitent les personnes à travers le travail d’esclave ont dans leur cœur l’amour de Dieu ? Non, ils n’ont pas la crainte de Dieu et ne sont pas heureux. Ils ne le sont pas. Je pense à ceux qui fabriquent des armes pour fomenter les guerres ; mais pensez un peu au genre de métier que c’est. Je suis certain que si je vous pose à présent la question : combien de vous sont fabricants d’armes ? Personne, personne. Ces fabricants d’armes ne viennent pas écouter la Parole de Dieu ! Ils fabriquent la mort, ils sont marchands de mort et font un commerce de mort. Que la crainte de Dieu leur fasse comprendre qu’un jour, tout finit et qu’ils devront rendre compte à Dieu. Citation 18/Ensuite — la première modalité était «que vos reins soient ceints» —, il nous est demandé de garder «les lampes allumées», pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mûre, capable d’éclairer les nombreuses «nuits» de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande à être alimentée sans cesse, par la rencontre cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. Je répète quelque chose que je vous ai dit très souvent: portez toujours un petit Evangile dans votre poche, dans votre sac, pour le lire. C’est une rencontre avec Jésus, avec la Parole de Jésus. Cette lampe de la rencontre avec Jésus dans la prière et dans sa Parole, nous est confiée pour le bien de tous: personne ne peut donc se retirer dans sa propre intimité avec la certitude de son salut, en ignorant les autres. C’est une illusion de croire que l’on peut s’éclairer soi-même de l’intérieur. C’est une illusion de croire que quelqu’un puisse s’illuminer de l’intérieur. Non, c’est une illusion. La vraie foi ouvre le cœur au prochain et incite à la communion concrète avec nos frères, surtout avec ceux qui vivent dans le besoin.Et Jésus, pour nous faire comprendre cette attitude, raconte la parabole des serviteurs qui attendent le retour du maître qui rentre des noces. (vv. 36-40), présentant un autre aspect de la vigilance: être prêts pour la rencontre ultime et définitive avec le Seigneur. Chacun de nous aura cette rencontre, arrivera en ce jour de la rencontre. Chacun de nous a une date de rencontre définitive. Le Seigneur dit: «Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller!… Qu’il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s’il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils!» (vv. 37-38). Par ces mots, le Seigneur nous rappelle que la vie est un chemin vers l’éternité; par conséquent, nous sommes appelés à faire fructifier tous les talents que nous avons, sans jamais oublier que «nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir» (He 13, 14). Dans cette perspective, chaque instant devient précieux, c’est pourquoi il faut vivre et agir sur cette terre en ayant la nostalgie du ciel: les pieds sur terre, marcher sur la terre, travailler sur la terre, faire le bien sur la terre, avec le cœur nostalgique du ciel.
Citation 19/Il y a des chrétiens qui éprouvent « une certaine allergie à l’égard des prédicateurs de la parole » : ils acceptent « la vérité de la révélation » mais pas « le prédicateur », préférant « une vie en cage ». Cela est arrivé à l’époque de Jésus et cela continue malheureusement à arriver aujourd'hui encore chez ceux qui vivent renfermés sur eux-mêmes, car ils ont peur de la liberté qui vient du Saint-Esprit. Tel est, pour le Pape François, l’enseignement des lectures de la liturgie célébrée le 13 décembre. Le Pape s’est en particulier arrêté sur le passage de l’Évangile de Matthieu (11, 16-19), dans lequel Jésus compare la génération de ses contemporains « à ces enfants assis sur les places qui s’adressent à leurs autres compagnons et disent : nous vous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé, nous avons chanté des chants de deuil et vous n’avez pas pleuré ». À ce propos, l’Évêque de Rome a rappelé que, dans les Évangiles, le Christ « parle toujours bien des enfants », les offrant comme « modèle de la vie chrétienne » et invitant à « être comme eux pour entrer dans le royaume des cieux ». En revanche — a-t-il fait remarquer —, dans le passage en question, « c’est l’unique fois où il ne parle pas tellement bien d’eux ». Pour le Pape, il s’agit d’une image d’enfants « un peu spéciaux : mal élevés, grossiers même » ; des enfants qui ne savent pas être heureux pendant qu’ils jouent et qui « refusent l'invitation des autres : rien ne leur plaît ». Pour le Saint-Père, il existe un aspect intéressant dans cette attitude : leur refus, précisément, « n’est pas pour le message, il est pour le messager ». Il suffit de poursuivre la lecture du passage évangélique pour en avoir la confirmation. « Jean est venu, qui ne mange pas et ne boit pas — a fait remarquer le Pape —, et ils ont dit : il est possédé par un démon. Le Fils de l’homme est venu, qui mange et boit, et ils disent : voilà un mangeur et un buveur, ami des publicains et des pécheurs ». En pratique, depuis toujours, les hommes trouvent des motifs pour délégitimer le prédicateur. Il suffit de penser aux personnes de l’époque, qui préféraient « se réfugier dans une religion un peu élaborée : dans les préceptes moraux, comme les pharisiens ; dans le compromis politique, comme les saducéens ; dans la révolution sociale, comme les zélotes ; dans la spiritualité gnostique, comme les esséniens ». Tous, a-t-il ajouté, « avec leur système bien propre, bien fait », mais qui n’accepte pas « le pécheur ». Voilà pourquoi Jésus rafraîchit leur mémoire en rappelant les prophètes, qui ont été poursuivis et tués. Accepter « la vérité de la révélation » et non « le prédicateur » révèle pour le Pape une mentalité fruit d’« une vie enfermée dans les préceptes, dans les compromis, dans les plans révolutionnaires, dans la spiritualité sans chair ». Le Pape François a en particulier fait référence à ces chrétiens « qui se permettent de ne pas danser quand le prédicateur leur donne une belle nouvelle de joie, et se permettent de ne pas pleurer quand le prédicateur leur donne une triste nouvelle ». C’est-à-dire, à ces chrétiens « qui sont enfermés, en cage, qui ne sont pas libres ». Et le motif est la « peur de la liberté du Saint-Esprit, qui vient à travers la prédication ». Citation 20/Celui qui harcèle est un peureux, et la peur est toujours l’ennemi du bien, c’est pourquoi il est l’ennemi de l’amour et de la paix. Les grandes religions, toutes les religions que chacun d’entre nous pratique enseignent la tolérance, elles enseignent l’harmonie, elles enseignent la miséricorde ; les religions n’enseignent pas la peur, la division ou le conflit. En ce qui nous concerne nous chrétiens, écoutons Jésus qui disait constamment à ses disciples de ne pas avoir peur. Pourquoi ? Parce que si nous sommes avec Dieu et que nous aimons avec Dieu et aimons nos frères, cet amour chasse la crainte (cf. Jn 4, 18). Pour beaucoup d’entre nous, comme nous l’a si bien rappelé Leonardo, regarder la vie de Jésus nous permet de trouver la consolation, car Jésus savait lui-même ce que signifie être méprisé et rejeté, jusqu’au point d’être crucifié. Il savait également ce que c’est que d’être un étranger, un migrant, quelqu’un de ‘‘différent’’. Dans un certain sens – et ici, je parle aux chrétiens ainsi qu’à ceux qui ne sont pas chrétiens, considérez-le comme un modèle religieux -, Jésus a été le plus ‘‘marginalisé’’, un marginalisé rempli de Vie à donner. Leonardo, nous pouvons toujours regarder ce qui nous manque, mais nous pouvons aussi découvrir la vie que nous sommes capable de donner et d’offrir. Le monde a besoin de toi, ne l’oublie jamais ! Le Seigneur a besoin de toi, il a besoin de toi pour que tu puisses donner du courage à tant d’autres qui demandent aujourd’hui une main qui les aide à se relever. À vous tous, je voudrais dire une chose qui va vous servir dans la vie : regarder avec mépris, avec dédain une personne, c’est la regarder de haut, c’est lui dire : je suis supérieur et toi tu es inférieur ; mais il y a une seule façon licite et juste de regarder une personne de haut, c’est en l’aidant à se relever. Si l’un d’entre vous, moi compris, regarde une personne de haut, avec mépris, il est peu de chose. Mais si l’un d’entre nous regarde une personne de haut pour lui tendre la main et pour l’aider à se relever, cet homme ou cette femme est grand. Donc, quand vous regardez quelqu’un de haut, demandez-vous : où se trouve ma main, est-elle cachée ou est-elle en train de l’aider à se relever ? Et vous serez heureux. D’accord ? D’accord, oui ou non ? Vous êtes tous muets ! Et cela suppose qu’il faut apprendre à développer une qualité très importante, mais dévaluée : la capacité d’apprendre à donner du temps aux autres, à les écouter, à partager avec eux, à les comprendre. Et ce n’est qu’ainsi que nous allons ouvrir nos histoires et nos blessures à un amour qui va transformer et commencer à changer le monde qui nous entoure. Si nous ne donnons pas, si nous ne perdons pas du temps, si nous ‘‘gagnons du temps’’ au dépens des personnes, nous le perdrons dans beaucoup de choses qui, en fin de compte, nous laissent vides et abrutis - dans mon pays on dirait qu’on nous remplit de choses jusqu’à l’indigestion -. Donc, s’il vous plaît, consacrez du temps à vos familles, consacrez du temps à vos amis, et aussi à Dieu en priant et en méditant, chacun selon sa croyance. Et si pour vous il est vous difficile de prier, ne vous découragez pas ! Un guide spirituel sage a dit une fois : prier, c’est d’abord être simplement là. Reste calme, crée de l’espace pour que Dieu entre, laisse-toi regarder et il va te remplir de sa paix.Et c’est exactement ce que Miki nous disait ; il a demandé comment les jeunes peuvent créer de l’espace pour Dieu dans une société frénétique, ne visant qu’à être compétitive et productive. Il est fréquent de constater qu’une personne, une communauté ou une société entière peuvent être très développées extérieurement, mais avoir une vie intérieure pauvre et rabougrie, ainsi qu’une âme et une vitalité éteinte ; elles sont comme des poupées usées qui n’ont rien à l’intérieur. Tout les ennuie, il y a des jeunes qui ne rêvent pas ; c’est terrible, un jeune qui ne rêve pas, un jeune qui ne fait place aux rêves, pour que Dieu entre, pour que les illusions rentrent et que la vie soit féconde. Il y a des hommes et des femmes qui ont oublient de rire, qui ne jouent pas, qui ignorent le sens de l’admiration et de la surprise. Des hommes et des femmes tels des zombis, dont le cœur a cessé de battre. Pourquoi ? En raison de l’incapacité à célébrer la vie avec les autres. Écoutez bien ceci : vous serez heureux, vous serez féconds si vous gardez la capacité de célébrer la vie avec les autres. Que de personnes dans le monde sont matériellement riches, mais vivent esclaves d’une solitude sans pareille. Je pense ici à la solitude que connaissent tant de personnes, jeunes et adultes, de nos sociétés prospères, mais souvent si anonymes. Mère Teresa, qui travaillait parmi les plus pauvres des pauvres, a dit une fois quelque chose de prophétique, quelque chose de profond : « La solitude et le sentiment de ne pas être aimé sont la pauvreté la plus terrible ». Il convient peut-être que nous nous demandions : pour moi, quelle est la pauvreté la plus terrible, pour moi quel serait le niveau le plus élevé de pauvreté ? Et si nous sommes honnêtes, nous nous rendrons compte que la plus grande pauvreté qui puisse nous affecter, c’est la solitude et la sensation de n’être pas aimés ? Vous entendez ? Le discours est trop ennuyeux ou bien je peux continuer ? Est-il ennuyeux ? [Les jeunes répondent : Non !]. C’est presque fini !Combattre cette pauvreté spirituelle est une tâche à laquelle nous sommes appelés, et vous les jeunes, vous avez un rôle spécial à jouer, car cela exige un changement important dans nos priorités, dans nos options. Cela implique de reconnaître que le plus important ne réside pas dans les choses que j’ai ou que je peux acquérir, mais dans la personne que j’ai pour les partager avec elle. Il n’est pas si important de se focaliser et de s’interroger sur ce pour quoi je vis, mais sur la personne pour laquelle je vis. Apprenez à vous poser cette question : Non pas, pour quoi je vis ; mais pour qui je vis, avec qui je partage ma vie. Les choses sont importantes mais les personnes sont indispensables ; sans elles, nous nous déshumanisons, nous sommes privés de visage, nous sommes privés de nom, et nous devenons un objet de plus, peut-être le meilleur de tous, mais des objets, or nous ne sommes pas des objets, nous sommes des personnes. Le livre de l’Ecclésiastique dit : « Un ami fidèle est un puissant soutien ; qui l'a trouvé a trouvé un trésor » (6, 14). C’est pourquoi il est toujours important de se demander : « Pour qui suis-je ? Certainement pour Dieu. Mais il a voulu que tu sois aussi pour les autres, et il a mis en toi beaucoup de qualités, des inclinations, des dons et des charismes qui ne sont pas pour toi, mais pour les autres » (Christus vivit, Numéro 286), pour partager avec les autres, pas uniquement pour vivre ta vie, mais la partager. Partager la vie !Et ceci est quelque chose de beau que vous pouvez offrir à notre monde. Les jeunes doivent donner quelque chose au monde. Soyez des témoins du fait que l’amitié sociale, l’amitié entre vous, est possible ! Il faut l’espérance d’un avenir fondé sur la culture de la rencontre, l’acceptation, la fraternité et le respect de la dignité de chaque personne, surtout de ceux qui ont le plus besoin d’amour et de compréhension, sans qu’il soit nécessaire d’agresser ou de mépriser, mais en apprenant à reconnaître la richesse des autres. Une pensée qui peut nous aider : pour que nous restions physiquement vivants, nous devons respirer ; c’est une action que nous faisons sans nous en rendre compte, nous respirons tous de manière automatique. Pour que nous restions vivants au sens plénier et large du mot, il nous faut apprendre à respirer à travers la prière, la méditation, dans un mouvement intérieur, par lequel nous pouvons écouter Dieu qui nous parle du profond de notre cœur. Et nous avons aussi besoin d’un mouvement extérieur par lequel nous nous approchons des autres à travers des actes d’amour, des actes de service. Ce double mouvement nous permet de grandir et de découvrir non seulement que Dieu nous a aimés, mais qu’il a confié à chacun une mission, une vocation unique et que nous la percevrons dans la mesure où nous donnons aux autres, à des personnes concrètes.Masako nous a parlé de ces choses à partir de son expérience personnelle comme étudiante et enseignante. Elle s’est demandé comment on peut aider les jeunes à percevoir leur propre bonté et valeur. Une fois de plus, je voudrais vous dire que, pour grandir, pour découvrir notre propre identité, votre propre bonté et votre propre beauté intérieure, nous ne pouvons pas nous regarder dans un miroir. Beaucoup de choses ont été inventées, mais grâce à Dieu, les selfies de l’âme n’existent pas encore. Pour être heureux, nous avons besoin de demander de l’aide aux autres, de faire tirer la photographie par quelqu’un d’autre, c’est-à-dire de sortir de nous-mêmes pour aller vers les autres, surtout vers les plus démunis Ibid. Numéro 171). Je voudrais vous dire une chose, ne vous regardez pas trop vous-mêmes, ne vous regardez pas trop dans le miroir, car vous courrez le risque qu’à force de vous regarder le miroir se brise.
Dernière édition par coeurtendre le Mar 2 Aoû - 15:17, édité 7 fois | |
| | | coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Voici le vrai langage évangélique du pape François en utilisant le mot heureux/ Mar 2 Aoû - 14:00 | |
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Et demandons à la Vierge Marie de prier avec nous et pour nous le Père céleste, afin qu’il répande sur tous les croyants l’Esprit Saint, feu divin qui réchauffe les cœurs et nous aide à être solidaires avec les joies et les souffrances de nos frères.
Remarque importante : Il est possible de cliquer sur chaque lien contenant le mot "heureux". Tous les liens conduisent sur le site du Vatican, contrairement à la citation "Être heureux" de Rico Brasse, dont le Pape n'est pas l'auteur, et qui m'a permis de retracer cette citation sur le site du Canal blog avec Jean-michel Tesseron. À force de recherche, j'ai lu le démenti du site Il Sismografo, qui affirme que "Être heureux" n'a pas été écrit par le Pape François. De même, le site Lacroix a écrit sur sa page : "Ce texte n’a jamais été prononcé par le pape François, a confirmé à l’agence I.Media le vice-directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le P. Ciro Benedettini. Déjà au début du mois, le site spécialisé Il Sismografo – proche du Vatican – avait qualifié ces paroles d’infondées et sans lien avec le magistère du pape." C'est grâce à une longue recherche virtuelle, en parcourant le site du Vatican, qu'il est possible de découvrir et d'approfondir la simplicité et la richesse du langage évangélique du Pape François à partir du mot "heureux", qui nous rend bien heureux et permet à notre raison de devenir oraison sur le chemin de la nouvelle évangélisation. D'ailleurs, on constate que le Saint-Père ne peut s'empêcher d'évoquer les Béatitudes (dans le sermon sur la montagne), et tous les passages évangéliques où Jésus évoque le véritable Bonheur pour l'homme. Dieu veut notre Bonheur, et Il a donné jusqu'à sa Vie, en son Fils, pour nous l'offrir... | |
| | | | Voici le vrai langage évangélique du pape François en utilisant le mot heureux/ | |
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