coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13252 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Angélus/Pape François/Question/153/Pensons-nous vraiment construire la paix en détruisant l’autre? / Ven 12 Mai - 16:30 | |
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Chers frères et sœurs, Aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, on célèbre la solennité de l’Ascension du Seigneur. La page évangélique (Mc 16, 15-20) — conclusion de l’Évangile de Marc — nous présente la dernière rencontre du Ressuscité avec les disciples avant de monter à la droite du Père. Les scènes d’adieu, nous le savons, sont habituellement tristes, elles procurent à ceux qui restent un sentiment d’égarement, d’abandon; au contraire, les disciples ne ressentent pas cela. Malgré le détachement du Seigneur, ils ne se montrent pas inconsolables, au contraire, ils sont joyeux et prêts à partir comme missionnaires dans le monde. Pourquoi les disciples ne sont-ils pas tristes? Pourquoi nous aussi devons-nous nous réjouir de voir Jésus monter au ciel?
Je me demande: où conduiront la haine et la vengeance? Pensons-nous vraiment construire la paix en détruisant l’autre? Pourquoi les disciples ne sont-ils pas tristes? Pourquoi nous aussi devons-nous nous réjouir de voir Jésus monter au ciel?
L’Ascension complète la mission de Jésus parmi nous. En effet, si c’est pour nous que Jésus est descendu du ciel, c’est encore pour nous qu’il y monte. Après être descendu dans notre humanité et l’avoir rachetée — Dieu, le Fils de Dieu, descend et se fait homme, il revêt notre humanité et la rachète — il monte maintenant au ciel en emportant notre chair avec lui. C’est le premier homme qui entre au Ciel, parce Jésus est homme, vrai homme, il est Dieu, vrai Dieu; notre chair est au Ciel et cela nous donne de la joie. A la droite du Père siège maintenant un corps humain, pour la première fois, le corps de Jésus, et dans ce mystère, chacun de nous contemple sa propre destination future. Il ne s’agit en aucun cas d’abandon, Jésus reste pour toujours avec ses disciples, avec nous. Il reste dans la prière, parce que Lui, en tant qu’homme, prie le Père, et en tant que Dieu, homme et Dieu, Il lui fait voir ses plaies, les plaies par lesquelles il nous a rachetés. La prière de Jésus est là, avec notre chair: il est l’un de nous, Dieu homme, et il prie pour nous. Et cela doit nous donner une sécurité, et même une joie, une grande joie! Et le second motif de joie est la promesse de Jésus. Il nous a dit: «Je vous enverrai l’Esprit Saint». Et là, avec l’Esprit Saint, se réalise ce commandement qu’il nous donne précisément en prenant congé: «Allez dans le monde, annoncez l’Évangile». Et ce sera la force de l’Esprit Saint qui nous conduit là, dans le monde, pour apporter l’Évangile. C’est l’Esprit Saint de ce jour-là, que Jésus a promis, et qui, neuf jours après, viendra, à la fête de la Pentecôte. C’est précisément l’Esprit Saint qui a rendu possible que nous soyons tous ainsi aujourd’hui. Une grande joie! Jésus s’en est allé au Ciel: le premier homme devant le Père. Il est parti avec ses plaies qui ont été le prix de notre salut, et il prie pour nous. Puis il nous envoie l’Esprit Saint, il nous promet l’Esprit Saint, pour aller évangéliser. Voilà la raison de la joie d’aujourd’hui, voilà la raison de la joie de ce jour de l’Ascension.
Frères et sœurs, en cette fête de l’Ascension, alors que nous contemplons le Ciel, où le Christ est monté et où il siège à la droite du Père, demandons à Marie , Reine du Ciel, de nous aider à être dans le monde des témoins courageux du Ressuscité dans les situations concrètes de la vie.
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