''Le coeur de l'enfant''
Le coeur de l'enfant est rempli d'une beauté extraordinaire, tellement beau que juste à le regarder nous devenons beaux de sa beauté, nous devenons tout joyeux de sa joie, nous devenons tout simples de sa simplicité, et tout petits de sa petitesse. Le temps que nous vivons en présence d'un enfant est un temps pas comme les autres temps, c'est un temps de rajeunissement où l'on prend un bain de Dieu avec Dieu dans le silence, la prière et l'oraison, par lequel l'enfant nous projette La Beauté du Regard Joyeux de Dieu.N'est-ce pas là une grande merveille à nos yeux?
Michel Bernatchez, et l'enfant dans cette histoire c est pas un toutou. Quand elle a trouvé du travail, fallait partir, et refaire sa vie, et pas mettre au monde un enfant pour soi, c'est de l'égoïsme, je me demande si l'Église approuve ce comportement-là. Bonjour Marie-Françoise, votre page Facebook est une page qui dit seulement : Aucune publication disponible. Il y a une citation qui dit : Montre-moi le contenu de ta page Facebook et je te dirai qui tu es. Si on se guide sur votre commentaire, vous réagissez comme si c'était vous qui aviez rencontré cette femme, alors que c'est moi qui ai pris un an pour faire plusieurs rencontres avant de m'exprimer à partir d'un fait vécu, où j'ai vu et entendu avant d'écrire.
Michel Bernatchez a écrit : 
Est-ce que Marie-Françoise a des enfants 
Marie-Francoise Weisse réagit oui, mais très désirésCette femme, elle était migrante, et comme vous, elle aussi désirait avoir des enfants, et le Canadien qui lui a fait croire qu'il l'aimait alors qu'il ne l'aimait pas, a tout fait pour lui faire croire qu'il l'aimait en lui permettant d'être dépannée financièrement. Alors qu'elle, elle pensait que cet homme canadien l'aimait vraiment, il semblait sincère dans sa démarche dans le monde du virtuel. Il lui a prouvé qu'il l'aimait parce qu'il avait l'argent pour le prouver, parce que l'argent était sa façon à lui de prouver à cette femme migrante qu'il l'aimait, mais le pauvre homme avait le coeur vide. Entre moi et vous, que ce soit une femme ou un homme, vous le savez sûrement autant que moi : avec de l'argent, on peut faire croire à une personne qu'on l'aime, pour rendre la personne dépendante de notre argent, en espérant en avoir un parfait contrôle. En ce qui me concerne, j'ai accompagné des personnes pendant 40 ans sur le terrain des grandes souffrances de la vie. J'ai entendu comme j'ai vu des hommes, des femmes, des enfants, et des personnes de divers milieux, souffrir sur le terrain de multiples souffrances devenues de grands obstacles impossibles à surmonter seul(e). Marie-francoise Weisse a écrit : Michel Bernatchez,
et l'enfant dans cette histoire c'est pas un toutou.
Michel partage : Mme Marie-francoise Weisse, il est facile pour vous d'être assise devant votre écran et d'écrire évasivement : "et l'enfant dans cette histoire c'est pas un toutou." Moi, au contraire de vous, j'ai vu plusieurs fois le petit enfant, j'ai rencontré le couple de multiples fois durant un an. Cette femme, comme plusieurs autres femmes que j'ai rencontrées, elle se pensait aimée, elle venait d'un pays où elle avait beaucoup souffert.
En arrivant au Canada, elle rencontre un homme de son âge, il lui vient en aide financièrement, elle pense qu'elle est réellement aimée, elle a le désir de fonder une famille, mais elle finit par s'apercevoir qu'elle vit sous le contrôle d'un homme qui l'oblige à avorter son premier enfant, qu'elle désirait, en croyant que lui aussi désirait fonder une famille. Au lieu d'écrire "et l'enfant dans cette histoire ((c est pas un toutou))", j'aurais préféré lire : Dites-moi, Michel, qu'est devenu son deuxième enfant? Pour le premier enfant, je ne peux pas vous en dire plus, car l'homme profita qu'elle n'avait pas encore de travail, ni aucune connaissance des lois du Canada concernant l'avortement. Ensuite elle n'avait aucune ressource financière personnelle pour se trouver un autre lieu sécuritaire, elle dépendait entièrement de cet homme qu'elle avait connu sur le Web. Connaître un homme qui vit la cyberdépendance sur le Web est une chose, mais vivre avec lui pendant un an pour se faire dire, au moment où la femme est enceinte : "Tu dois choisir entre le bébé et moi", c'est une autre histoire.
L'homme refuse le premier enfant parce qu'il sait qu'elle n'a pas d'argent, mais il va accepter le deuxième parce qu'elle travaille et qu'elle a de l'argent, elle peut enfin décider de garder son bébé en gestation... L'indépendance financière de la femme oblige le mari à accepter l'enfant, sinon il risque de perdre la femme - non pas la femme qu'il désirait, mais le plaisir du sexe que lui procurait cette femme.
Dorénavant, dans un inversement de situation, c'est à la femme de dire : Choisis entre partir ou accepter le bébé et moi. La femme n'est plus dépendante du chantage de cet homme, elle est devenue libre.
La cyberdépendance que cet homme vivait depuis plusieurs années, à faire des jeux de guerre pendant de longues heures, la pauvre femme migrante ne le savait pas. Un jour, il m'invita chez lui en pensant que moi aussi j'aimais les jeux de guerre. La mère de l'enfant était au travail et c'est son conjoint qui avait la garde de l'enfant le samedi et le dimanche. Pendant deux heures, le bébé est demeuré assis dans sa poussette, et la seule chose qu'il entendait c'était le bruit des mitraillettes. Quand l'enfant s'est mis à pleurer, le père a poursuivi avec ses jeux de guerre, sans porter attention à son bébé qui pleurait.
Quand la mère arriva, elle m'invita à prendre le repas avec eux. J'ai répondu : Je ne veux pas vous déranger. Mais le père a réagi en me disant : Tu es le bienvenu, tu ne déranges personne. Je suis monté au deuxième étage et la maman a préparé le repas. Quand le repas a été servi, elle s'est penchée vers le sous-sol en disant à son conjoint : (((Le repas est servi chéri, tu viens . . .)))
Il répondit : Dans quelques minutes, je vais monter, ça ne sera pas bien long, vous pouvez commencer à prendre votre repas. . .
Moi, sa conjointe et le bébé, nous avons mangé en entendant des coups de mitraillette. Je voyais la grande déception sur le visage de cette femme. Le repas était fini quand l'homme monta, et il mangea tout seul, sans bruit de mitraillette. Moi, j'ai présenté des excuses, en les remerciant de m'avoir invité, et l'homme, pour me montrer sa joie de faire la guerre sur le Web. Je suis sorti en me disant : Pauvre femme et pauvre enfant! J'étais convaincu que leur vie à deux deviendrait (une séparation, qui aboutirait au divorce). Je vous rappelle, Marie-Françoise, qu'être assis devant un écran ou être à plusieurs reprises devant un couple avec leur enfant - pour moi pendant un an -, c'est triplement différent.
Personnellement, je suis un grand passionné pour la nature, comme j'aime tout autant le contact humain, pour regarder avec patience, pour être à l'écoute de toutes les catégories de personnes qui vivent dans des situations très difficiles, surtout quand elles sont vivent de multiples douleurs où leur vie n'est que solitude non désirée, où leur coeur devient souffrance presqu'à chaque jour.
Un autre jour, la maman m'invita à venir faire un tour chez elle, pour me raconter le trop-plein des douleurs qu'elle portait dans son coeur de maman. Le conjoint comme la conjointe se sentaient très à l'aise avec moi comme moi avec eux, y compris Mr et Mme tout-le-monde. Je ne suis pas masochiste, mais j'aime écouter chaque personne qui cherche une écoute attentive, que l'on appelle l'écoute du coeur.
Quand le conjoint arriva, juste au moment où il prenait l'enfant pour le lever à bout de bras en le brassant de gauche à droite, en demandant à l'enfant : "L'aimes-tu, ton papa?", l'enfant s'est mis à pleurer et le conjoint l'a remis dans les bras de sa conjointe. Dans le salon, il y avait tellement de jouets pour le petit bébé, que l'on ne savait plus où mettre les pieds.
La conjointe s'apercevait que j'avais de la facilité à faire rire un bébé. Un jour, le couple devait s'absenter toute une journée. Ils m'ont demandé si j'accepterais de venir garder leur petit bébé. Comme ils n'avaient personne d'autre, j'ai dit oui. Je n'ai jamais vu un enfant rire autant ni avoir autant de plaisir à jouer à la cache-cache... Comme il faisait chaud, il y avait une petite piscine pour bébé, dehors. Quand l'enfant s'est trouvé dans la piscine, j'ai donné une petite tape dans l'eau et il a reçu de l'eau sur son petit corps, alors il partit à rire. Ensuite il a fait comme moi et j'ai reçu de l'eau en plein visage, je faisais semblant d'avoir peur et il avait un plaisir qu'il exprimait à chaque fois par un petit fou-rire de bébé, avec un malin plaisir de m'arroser.
Cette rencontre avec l'enfant m'a vraiment émerveillé, car l'enfant m'a fait comprendre que, pour le faire rire, je devais devenir petit à côté du petit qu'il était, pour que nos deux regards se rencontrent. Comme j'avais apprivoisé l'enfant à avoir du plaisir à jouer à la cache-cache, quand le couple m'invita dans les jours qui suivirent ma journée de garde de l'enfant, la maman était surprise qu'en peu de temps, moi un étranger, j'aie réussi à faire courir et rire le petit bébé, alors qu'avec la maman comme avec le papa, il pleurait sans cesse. Quand le papa le prenait dans ses bras il pleurait, mais avec la maman c'était le contraire, quand il pleurait c'était pour qu'elle le prenne dans ses bras.
Il y avait deux raisons, et les voici
Avec la maman, son petit bébé savait qu'à chaque fois qu'il pleurait, sa maman le prendrait dans ses bras. Quand la maman faisait la vaisselle, elle avait son bébé dans les bras. Quand la maman faisait le ménage ou préparait les repas, elle avait toujours son bébé dans les bras, pour éviter qu'il pleure. Quand la maman donnait à manger à son bébé, il fallait qu'elle le prenne toujours dans ses bras, sinon il pleurait sans cesse. L'enfant avait le contrôle parfait sur sa maman.
Pour le mari, le fait qu'il vivait une cyberdépendance à jouer excessivement à des jeux de guerre sur le Web, avec le bébé assis derrière lui dans sa poussette, on peut comprendre pourquoi le bébé faisait le contraire d'avec sa maman. J'imagine que quand un enfant entend des coups de mitraillette plusieurs heures par jour, il a une raison de ne pas vouloir que son papa le prenne dans ses bras.
Ne soyez pas surprise de la facilité que j'ai toujours eue dans mon approche auprès des enfants, des couples en difficulté, et aussi auprès de plusieurs autres catégories de personnes vivant des situations de multiples drames, où nous devons écouter pendant très longtemps avant de prendre la parole.
Marie-Françoise a écrit : Quand elle a trouvé du travail fallait partir . . .
Michel partage : Lire l'histoire d'un couple, entendre l'histoire d'un couple devant un écran avec une pauvre souris et un pauvre clavier entre les mains, c'est très différent d'entendre et de voir de nos propres yeux, tout en étant présent sur le terrain. Surtout quand il y a plusieurs rencontres pendant un an, où vous êtes témoin de ce que vous entendez et voyez. Parler de la guerre, écouter un film de guerre, ou bien vivre la guerre sur le terrain, il est impossible de trouver les mots pour en faire la comparaison. Si Marie-Françoise ou d'autres personnes avez des questions sur ce que je viens d'écrire, j'y répondrai avec plaisir, si cela peut vous être utile.
Marie-Françoise a écrit : l'égoïsme, je me demande si l'Église approuve ce comportement-là . . .
Michel partage : Quand une femme vit une situation semblable à celle dont je vous ai raconté l'histoire d'une façon anonyme, personne ne va approuver un tel comportement. Que ce soit l'Église ou les membres de la société en général, croyant, incroyant, y compris dans le monde de l'athéisme, personne, j'écris bien personne, ne va approuver un tel comportement de la part d'un homme qui va se servir de son argent pour venir en aide à une femme d'un pays étranger, pour ensuite attendre que la femme soit enceinte et lui dire : Si tu n'avortes pas, je te mets à la porte, voilà, c'est à toi de choisir.
Normalement il aurait dû lui dire sincèrement : Moi, des enfants, je n'en veux pas. Mais le pauvre lui, il a fait le contraire, il voulait tellement profiter d'elle, de son besoin d'une aide financière pour venir s'installer au Canada, qu'il a fait semblant de l'aimer pour avoir seulement du sexe avec elle ; pour ensuite attendre qu'elle soit enceinte et lui dire : Moi, l'enfant je ne le veux pas, tu dois faire le choix d'avorter, sinon la porte est là, tu fais tes bagages et tu t'en vas, c'est à toi de choisir.
Pour le premier enfant, je ne peux pas vous en dire plus, car l'homme profita qu'elle n'avait pas encore travail, ni aucune connaissance des lois du Canada concernant l'avortement. Ensuite elle n'avait aucune ressource financière personnelle pour se trouver un autre lieu sécuritaire, elle dépendait entièrement de cet homme qu'elle avait connu sur le Web. Connaître un homme qui vit la cyberdépendance sur le Web est une chose, mais vivre avec lui pendant un an pour se faire dire, au moment où la femme est enceinte : "Tu dois choisir entre le bébé et moi", c'est une autre histoire.
Sam 28 Oct - 23:18
libre ou 
