Michel partage:Je suis d'accord à 100% et plus
avec le Pape François, que chaque femme, soit respectée, protégée et valorisée: être violent envers une femme et une mère, c'est être violent envers Dieu lui-même,qui à partir d'une femme,
d'une mère, a pris condition humaine.
Michel partage: Quand il y a division dans un couple, causée par la violence verbale, la violence physique et psychologique, y compris la jalousie, l'orgueil et le manque d'écoute, il est très important de savoir s'éloigner pour réapprendre à communiquer en profondeur avec le coeur de l'autre. Sinon la vie dans un couple peut devenir un enfer pour celui ou celle qui doit subir le refus de dialogue de la part de l'autre. Un des plus grands dangers dans tout cela, c'est qu'il arrive très souvent que celui ou celle qui refuse le dialogue donne l'impression d'être le premier à vouloir le dialogue sans qu'il y ait vraiment un réel dialogue. C'est pour cette raison qu'il est préférable de passer par la thérapie avec un coeur sincère, afin de réapprendre le vrai dialogue qui permet à un couple de vivre en couple en évitant que le dialogue soit remplacé par une discussion sans lendemain. L'orgueil aime la discussion mais l'amour préfère le dialogue à la discussion.
Nous devons vivre notre combat pour la vie en nous aimant d'un amour inconditionnel. D'ailleurs cet amour inconditionnel est ce qui fait qu'il est possible de vivre en couple, pour autant que cet amour inconditionnel se vive inconditionnellement des deux côtés. Sinon le risque est celui d'un déséquilibre dans la vie du couple, où un seul des deux donne sans recevoir, alors que l'autre reçoit sans donner. Comme il est possible aussi d'accueillir le pardon de l'autre par habitude, et ne jamais changer nos mauvais comportements en semant continuellement des blessures dans le coeur de la personne que nous disons aimer. Mais en agissant ainsi, pouvons-nous dire vraiment que nous aimons la personne qui partage notre vie et forme un couple appelé à grandir à deux, ou à trois avec Dieu pour les couples qui ont des valeurs spirituelles en tant que catholiques croyants et pratiquants?
La division dans un couple, causée par la violence, la jalousie, l'orgueil et le manque d'écoute, cela donne des couples en déséquilibre où l'un est aimé et l'autre est mal aimé, mal compris et même parfois rejeté. Autrefois les gens se mariaient pour le meilleur et pour le pire, aujourd'hui certains se marient en espérant éviter le pire en choisissant toujours le meilleur d'une façon abusive, en se disant que quand le pire arrivera, ils iront vers un autre ailleurs pour avoir le meilleur, toujours en espérant éviter le pire. Ce qui est drôle dans cette façon de voir le mariage, c'est de croire que le meilleur c'est moi et que le pire c'est l'autre. Penser ainsi est une grave erreur, car le meilleur comme le pire se retrouvent dans les deux personnes qui forment le coeur d'un couple ; un couple forme un seul coeur comme il forme une seule chair.
Il faut que les deux conjoints choisissent de toujours donner le meilleur à l'autre, dans la mesure de ce qui est possible. L'amour avec un grand A doit devenir le premier outil le plus précieux de notre courte vie, pour nous permettre de faire notre passage de ce monde à l'autre Monde afin que notre projet de vie soit réalisable, ou si vous préférez agréable.Quand l'homme oublie le bien qu'il a fait à son épouse parce que son désir est de lui faire encore plus de bien, ceci est une bonne raison d'oublier. Mais si de nombreuses blessures dues à une jalousie immodérée ont pris la place du bien et de la confiance dans la vie du couple, le risque est que le mal remplace le bien… Il est possible de reprendre le gouvernail de la vie à deux, mais cette fois-ci pas l'homme tout seul :mais l'homme avec son épouse! Si l'homme tombe endormi au gouvernail de la vie à deux, elle, la femme, saura prendre la relève jusqu'à son réveil, en toute sécurité. Dans la vie à deux qui forment un couple heureux, le gouvernail c'est Dieu, c'est Lui qui Conduit comme c'est Lui qui se fait le séducteur des deux coeurs en les séduisant de l'intérieur.
Pourquoi j'utilise le mot gouvernail Quand j'étais enfant, feu mon pauvre père refusait que ma riche maman suive des cours de conduite, en lui disant : "Si tu conduis une auto, tu vas avoir tellement d'accidents que nous ne pourrons plus nourrir nos enfants à cause de toi." Mon pauvre papa, c'est lui qui était le boss de la famille, un boss qui contrôlait avec un contrôle de pervers narcissique d'une violence extrême. Mais un jour, la vie lui a joué un mauvais tour. Comme il était bûcheron, à cause du vent il s'est enfoncé trois côtes en coupant un arbre. Il a été conduit à l'hôpital d'urgence et il a dû abandonner son travail ; il n'était plus capable de conduire son auto. Il n'a pas eu le choix de permettre à ma riche maman de suivre des cours pour conduire l'auto. Elle a conduit pendant 25 ans, sans avoir aucun accident. Mon pauvre père a été le contraire de ma riche maman, il a eu plusieurs accidents, en plus de fuir les policiers en conduisant sous l'effet de la boisson.
À vous qui me lisez, pour ceux et celles qui vivent en couple, je ne connais pas les raisons pour lesquelles vous vous êtes mariés, mais moi c'était pour aimer mon épouse en lui rendant la vie agréable et intéressante tout en respectant ses goûts, car je voulais être le contraire de feu mon pauvre père. Mon épouse s'est mariée pour les mêmes raisons que moi et c'est pour cela que nous sommes devenus un couple heureux. Je ne voulais pas me marier avec une femme qui serait mon esclave, et encore moins ma femme de ménage, mais je voulais me marier avec une femme qui deviendrait mon égale, où il ferait bon de vivre à deux, mais non l'un ou l'autre au-dessus ou en-dessous de l'autre : mais l'un à côté de l'autre. Dieu m'a fait le plus beau cadeau de ma vie, il m'a permis de recevoir l'héritage du profil de ma riche maman, alors que je vivais dans la peur d'avoir celui de mon pauvre malheureux père qui lui-même avait vécu la maltraitance durant sa vie d'enfance. Il est mort en sortant d'un Bar pour se rendre dans un autre Bar.
Personnellement, quand je suis parti de la maison de la maltraitance à 15 ans 1/2, j'avais prévenu mon père que je lui pardonnais de m'avoir cassé deux cuisses, une jambe et un bras entre mes deux ans et trois ans.Dans les années qui ont suivies cette maltraitance m'a fait perdre à 100% l'audition de l'oreille droite, comme il me reste 30 % et moins à gauche. Je ne me souviens pas en quelle année, mais un jour en me passant une volée, feu mon pauvre père m'a cassé le nez sans avoir la possibilité de me faire soigner. Encore aujourd'hui, j'ai des problèmes de respiration, d'autant plus que je suis asthmatique sévère. Un jour où feu mon pauvre père avait consommé de la boisson, il a piqué une crise de colère, il a cassé la vaisselle en plus de casser les vitres des fenêtres de la maison. Les policiers sont intervenus et tous les dix enfants ont été placés dans des foyers nourriciers pendant 6 ou 7 ans. Moi, j'ai fait 7 foyers nourriciers. Sur les 7, j'ai gardé le souvenir de seulement deux bons foyers.
Comme les Services Sociaux n'étaient pas au courant de l'histoire dramatique que vivait ma chère maman, elle a perdu la garde des enfants comme si c'était elle qui nous avait fait subir la violence. Quand elle a perdu la garde des enfants, ils l'ont obligée à travailler dans une crèche, en prenant soin des enfants des autres alors qu'elle avait perdu la garde de ses propre enfants.Un jour elle me raconta qu'au moment où elle s'est retrouvée dans cette situation, elle avait pensé à se suicider. Elle a eu la chance de rencontrer un prêtre de la congrégation des pères Servites de Marie, qui l'a accompagnée. Comme elle était une excellente cuisinière, le supérieur des Servites de Marie l'a engagée comme cuisinière.
Un jour, ma mère m'a dit ceci : Michel, je ne comprends pas les femmes d'aujourd'hui, il existe plusieurs maisons qui accueillent les femmes battues, et pourtant plusieurs d'entre elles restent entre les mains de leur agresseur. Ensuite elle me dit : Si ces maisons pour femmes battues avaient existé au moment où je vivais avec ton père, j'en aurais profité pour dénoncer la maltraitance que nous a fait subir ton père. Ma riche maman me disait en pleurant : Si je n'avais pas marié ton père, tu n'aurais pas vécu cette maltraitance. Je lui ai répondu : Maman chérie, si tu n'avais pas marié mon pauvre père, je ne serais pas avec toi aujourd'hui. Ses pleurs se sont transformés en fou-rire, et elle me dit en riant : Tu as raison mon garçon. Six mois après le décès de mon pauvre père, je suis devenu le confident de ma riche maman, qui me raconta toutes les formes de maltraitance que lui avait fait subir mon pauvre père.
Ce qui m'a le plus surpris dans ses confidences, c'est le jour où une des soeurs de feu mon pauvre père était venue lui remettre, six mois après son mariage, une lettre que lui avait écrite la mère de feu mon pauvre père. Elle la prévenait de ne pas se marier avec son fils, qui était alcoolique en plus de souffrir de cruauté mentale. Mais très malheureusement, la lettre est arrivée trop tard. En cette journée internationale de la femme, j'ai pris mon courage à dix doigts sur mon clavier, pour écrire mon témoignage en mon nom, et au nom de ma riche maman qui a vécu de multiples violences qui malheureusement existent encore aujourd'hui en 2024. Quelques mois avant de mourir, ma mère m'a téléphoné pour me dire qu'elle pardonnait à mon père tout le mal qu'il lui avait fait subir durant sa vie. J'ai attrapé le fou-rire et je lui ai dit : Maman, nous avons trois points communs, le pardon, l'écoute du coeur et la patience. À partir de mon simple témoignage qui vient du coeur, j'encourage les femmes comme les enfants à dénoncer toutes les formes de violence et de maltraitance dans le milieu familial, dans le milieu scolaire, et dans toutes les professions. Que notre prière vous accompagne, Michel et France.
Voici feue ma riche maman
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