coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13248 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: /24/Des mystères au Mystère: le chemin de Marie/Avec/Saint-Jean-Paul II/ Sam 5 Oct - 10:42 | |
| Ces cycles de méditation proposés par le Saint Rosaire ne sont certes pas exhaustifs, mais ils rappellent l'essentiel, donnant à l'esprit le goût d'une connaissance du Christ qui puise continuellement à la source pure du texte évangélique. Chaque trait singulier de la vie du Christ, tel qu'il est raconté par les Évangélistes, brille de ce Mystère qui surpasse toute connaissance (Ephésiens 3, 19).
C'est le mystère du Verbe fait chair, en qui, « dans son propre corps, habite la plénitude de la divinité » (Colossiens 2, 9). C'est pourquoi le Catéchisme de l'Église catholique insiste tant sur les mystères du Christ, rappelant que « toute la vie de Jésus est signe de son mystère ».30 Le « duc in altum » de l'Église dans le troisième millénaire se mesure à la capacité des chrétiens de « pénétrer le mystère de Dieu, dans lequel se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2, 2-3). C'est à chaque baptisé que s'adresse le souhait ardent de la lettre aux Éphésiens: « Que le Christ habite en vos cœurs par la foi; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi [...] vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu » Éphésiens (3, 17-19).
Le Rosaire se met au service de cet idéal, livrant le “secret” qui permet de s'ouvrir plus facilement à une connaissance du Christ qui est profonde et qui engage. Nous pourrions l'appeler le chemin de Marie. C'est le chemin de l'exemple de la Vierge de Nazareth, femme de foi, de silence et d'écoute. C'est en même temps le chemin d'une dévotion mariale, animée de la conscience du rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère: les mystères du Christ sont aussi, dans un sens, les mystères de sa Mère, même quand elle n'y est pas directement impliquée, par le fait même qu'elle vit de Lui et par Lui. Faisant nôtres dans l'Ave Maria les paroles de l'Ange Gabriel et de sainte Élisabeth, nous nous sentons toujours poussés à chercher d'une manière nouvelle en Marie, entre ses bras et dans son cœur, le « fruit béni de ses entrailles » (Luc 1, 42). | |
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