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 Coeurtendre blogue avec le père Sébastien

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doucecolombe

doucecolombe

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MessageSujet: Coeurtendre blogue avec le père Sébastien   Coeurtendre  blogue avec le père Sébastien Icon_minitimeMar 28 Aoû - 21:17

''Ils partent…''
Père Sébastien a écrit sur son blog : Le secret c’est de durer… un slogan ou une véritable sagesse ? Ils sont nombreux les séminaristes, les religieux, les prêtres qui quittent leur formation, qui rompent leurs voeux, qui quittent le ministère. Ils partent dans la souffrance avec une impression de tristesse d’échec… certains tristes d’une tristesse qui ne trouvera jamais sa consolation.

Michel répond : Bonjour Père
Sébastien, je suis heureux de vous lire comme je suis très heureux de vous écrire. Vous savez, ceux qui quittent leur sacerdoce, leur vocation de religieux(se), ou celles et ceux qui divorcent, en général la plupart de ces personnes cherchaient leur vocation sans avoir vécu la vraie rencontre avec Dieu avant de chercher leur vocation. Avant de brancher son coeur sur la vie sacerdotale, sur la vie religieuse ou la vocation du mariage, il faut selon moi brancher son coeur sur le Coeur du Christ avant de répondre sérieusement, sinon notre vocation risque de devenir une déception où l'on va abandonner en cours de route.

Si vous cherchez Dieu, si vous trouvez Dieu, si vous vous émerveillez d'avoir trouvé Dieu, c'est juste à ce moment-là qu'il est bon de chercher sa vocation, sinon vous vous cherchez un abri dans une institution en vous faisant croire que vous cherchez votre vocation.

La Parole de Dieu dit :«
C'est toi qui m'as formé les reins qui m'as tissé au ventre de ma mère; je te rends grâce pour tant de prodiges : merveille que je suis, merveille que tes oeuvres. » Ps 139, 13-14

Si tu n'as pas rencontré Dieu dans ta vie avec ton coeur tu vas croire que tu as trouvé ta vocation, mais au jour de l'épreuve tu vas fuir en disant : Dieu ne me veut pas ici car il y a des épreuves, il y a trop de souffrance, c'est trop dur pour moi ; alors tu abandonneras pour aller voir ailleurs... La prière est la porte d'entrée avant de répondre à une vocation, car le jour où l'on abandonne la prière on cherche une porte de sortie.

Si tu trouves Dieu avant ta vocation, au jour de l'épreuve tu te jetteras dans le coeur de Dieu et Dieu Seul sera ta joie, et ''dans aucune épreuve'' tu ne quitteras Dieu pour un autre ailleurs car c'est Dieu Seul qui sera ton seul et unique bonheur. Trouver sa vocation c'est avant tout trouver son bonheur en Dieu, son bonheur avec Dieu. Le bonheur avec Dieu c'est s'émerveiller de la présence de Dieu dans notre vie et ne plus être capables de nous en passer.

La Parole de Dieu dit :
"
Simon,fils de Jean,m'aimes-tu?''
Pierre fut peiné de ce qu'il lui eût dit pour la troisième fois : "M'aimes-tu", et il lui dit : "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes brebis.

En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais ; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas."
Il signifiait, en parlant ainsi, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu. Ayant dit cela, il lui dit : "Suis-moi." » Jn 21, 17-19

Une vocation c'est comme une maison que l'on aime, que l'on refuse de vendre même à un prix très élevé, car nous avons des raisons d'y être attachés. Oui, une vocation c'est comme une maison à laquelle nous sommes tellement attachés que même malades avec des handicaps lourds, même avec des voisins invivables, nous sommes toujours prêts à trouver, et même à inventer les moyens de toutes les sécurités offertes, pour la simple raison que nous ne voulons et désirons pour rien au monde mourir ailleurs que dans notre maison. C'est la même chose pour notre coeur, mais plus encore, car notre coeur c'est mieux qu'une maison, notre coeur c'est lui qui nous fait vivre, notre coeur c'est le lieu de notre intimité avec Dieu.

Quand Dieu entre dans un coeur, Il est comme nous, Il veut y rester pour toujours afin de nourrir notre amour de Son Amour. Pour que notre coeur soit toujours la maison de Dieu il faut que naisse dans notre coeur la prière qui sera notre nourriture indispensable, parce qu'il y a un lien très profond entre la durabilité de notre vocation et celle de notre vie de prière ''entre Dieu et nous, entre nous et Dieu''. La prière sera la première pierre de solidification et de durabilité de notre vocation. Une vraie vocation, il ne faut pas l'oublier, au point de départ c'est toute une vie à unir au service du Seigneur et de Son Église qui est la Maison de Dieu. La Maison de Dieu, c'est le lieu de la grande rencontre pour unir notre coeur avec le Seigneur, où on Lui dit de tout notre coeur : "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute."

La Parole de Dieu dit : «
''Si quelqu'un m'aime,il gardera ma parole,et mon Père l'aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui." » Jn 14, 23

Une vocation a comme point de départ la maison de Dieu, un prêtre est ordonné dans une église par l'Église. Quand un homme ou une femme donne sa vie au Seigneur, la célébration a lieu aussi dans une chapelle, une église, où il y a un prêtre ou un évêque qui vient célébrer les fiançailles de cette personne qui fait don de sa vie au Seigneur et à Son Église. Le mariage religieux se passe aussi dans une église où un homme et une femme unissent leurs coeurs devant les hommes et devant Dieu. Ils viennent faire de leurs deux coeurs amoureux un seul coeur, c'est Dieu qui les unit pour la vie par Sa Vie, pour qu'ils deviennent un seul coeur et une seule chair. Le sacerdoce, la vocation religieuse et le mariage sont trois vocations qui, si différentes soient-elles, ont toujours pour raison d'unir son coeur au Coeur de Notre Créateur et de Notre Dieu. Nous entrons dans la maison de Dieu pour unir notre coeur d'enfant de Dieu, pour que notre coeur devienne la Maison de Notre Père des Cieux.

Mais un jour chacun à notre tour, à l'heure où Dieu le Voudra bien, nous déménagerons et nous quitterons notre petite maison terrestre pour pouvoir entrer dans le Grand Coeur de l'Amour. C'est bien simple, pendant notre vie terrestre nous acceptons librement que Dieu entre dans notre coeur pour qu'un jour nous puissions à notre tour, le coeur plein d'amour et ivre de tendresse, entrer dans l'immensité du Coeur de Notre Père Céleste, là commencera notre Éternité.

La Parole de Dieu dit : «
''
Voici,je me tiens à la porte de ton coeur et je frappe;''>> si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, après ma victoire, j'ai siégé avec mon Père sur son trône. » Ap 3, 20-21

Père
Sébastien a écrit : On en parle peu, on n’en parle pas. Et pourtant ils sont nombreux,… certains blessés pour des raisons dont je ne sais si elles sont justifiées ou non, peu importe à vrai dire… cela ne m’appartient pas de le savoir, de le mesurer… mais je les vois partir.

Michel répond : Pour vous peut-être que l'on en parle peu, ou on n'en parle pas, comme vous l'écrivez, mais pour d'autres c'est très différent. Comme j'ai vécu 25 ans avec des religieux autant qu'avec des prêtres, ma pensée est très différente de la vôtre, surtout au moment où je vous écris quand nous savons qu'en quelques minutes les mauvaises nouvelles font le tour de la planète, en peu de temps à comparer d'il y a 30 à 40 ans passés.

Quand je vivais avec des religieux et des prêtres je participais à leur vie de prière comme si je faisais partie de la communauté en tant que religieux. Pour moi la prière liturgique du bréviaire >>matin, midi et soir avant le repas ne m'était pas suffisante, j'avais besoin de plus pour ne pas écrire j'avais besoin d'un surplus de Dieu ; non pas pour connaître Dieu par la raison mais beaucoup plus pour Le rencontrer dans un coeur à coeur, pour que mon coeur ressemble à Son Coeur
en puisant au coeur de l'oraison afin de faire de mon coeur la maison de Dieu.

Personnellement je ne suis pas surpris de voir ce qui se passe dans notre monde déchristianisé. D'un certain côté je trouve merveilleux ce qui se passe car nous aimons Dieu beaucoup plus librement qu'autrefois. Tous ces grands changements qui se produisent sont beaucoup plus positifs qu'on ne le pense. Autrefois on nous enseignait à aimer Dieu sans nous apprendre à nous laisser aimer de Dieu. On nous enseignait la prière par coeur mais on ne nous apprenait pas à vivre l'expérience d'un coeur à coeur avec Dieu au coeur de la prière, pour que notre vie devienne une prière offerte dans une offrande joyeuse. On nous enseignait qu'il fallait accueillir le Pardon de Dieu avec une certaine crainte impressionnante, mais on nous a peu appris à nous laisser accueillir en Enfant Prodigue pour ensuite prodiguer le pardon reçu avec la même gratuité que nous l'avons reçu du Père de la Miséricorde.

Voyez-vous je crois qu'il y a eu une perte d'équilibre entre l'approche du ''trop d'autrefois'' et du ''pas assez d'aujourd'hui''. Nous avons besoin d'un réajustement entre le trop et le pas assez.

Le danger c'est de trop enseigner l'Évangile aux autres et de ne pas avoir le temps de se mettre en présence de Dieu pour accueillir Sa douce Présence au coeur de notre propre vie. Il ne faut pas arrêter d'enseigner la prière, le pardon, la Bonne Nouvelle, mais il faut ajouter à cet enseignement de multiples moments pour vivre l'expérience d'un coeur à coeur au coeur de la prière. Vivre l'expérience d'entendre des témoins nous raconter leur expérience sur le pardon. Enseigner la Bonne Nouvelle aux pauvres mais vivre l'expérience d'écouter les manifestations de la Bonne Nouvelle à celles et ceux qui l'ont accueillie dans leur coeur, pour en connaître les fruits, pour qu'à mon tour je reçoive la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

Pour moi le vrai problème des vocations se situe entre le donneur et le receveur. Le donneur ne peut pas toujours donner comme le receveur ne peut pas toujours recevoir. Il faut réapprendre à donner en recevant comme il faut réapprendre à recevoir en donnant. Le don c'est comme le pardon, ça se donne comme ça se reçoit. La Bonne Nouvelle c'est comme le don et le pardon, ça se donne comme ça se reçoit.

Les trois mots les plus importants pour répondre à une vocation sont ''viens'' et suis-moi, ensuite ''demeure'' avec moi, et ''allez''. Je viens pour répondre à l'appel, je demeure pour apprendre à connaître Celui qui m'appelle, ensuite je peux ''aller'' proclamer l'évangile aux pauvres qui cherchent Dieu, en faisant bien attention de ne pas oublier de revenir puiser et repuiser à la source de la Bonne Nouvelle.


Je crois qu'il faut remettre de l'équilibre dans le déséquilibre entre former les autres et se former soi-même en formant les autres, en commençant par chacun de nous.
Qu'en pense le Père Sébastien ,
mais qu'est-ce que moi j'en pense en tant que laïc croyant et pratiquant qui a eu la chance de vivre une grande partie de ma vie parmi les prêtres et les religieux? Premièrement je suis triste comme je suis très malheureux en lisant votre réflexion qui a pour titre ''Ils partent…''

Au lieu de consacrer votre énergie à vouloir expliquer ou comprendre les départs des séminaristes ou des religieux, des prêtres qui quittent leur formation ou d'autres qui rompent leurs voeux, pourquoi ne pas rendre témoignage de la joie qui vous a motivé à répondre à l'appel du Pasteur des pasteurs, qui vous a dit dans les profondeurs de votre âme : Viens, et suis-moi>>>?

Si au moins comme prêtre vous aviez répondu à partir de votre propre expérience de témoin et apôtre du Christ, pour expliquer que ce ne sont pas tous les prêtres qui sont tristes, que ce ne sont pas tous les prêtres et les religieux(ses) qui quittent leurs voeux! Car ente moi et vous, l'important ce ne sont pas ceux qui partent mais ceux qui restent.

Si je me guide sur le navigateur Google, ma recherche me donne l'idée que le titre (''Ils partent…)> est présent sur votre blog depuis le 27 février 2012, sans aucune réponse de votre part.


Quand le père Sébastien écrit:le secret c'est de durer...un slogan ou une véritable sagesse?
Moi Michel, j'écrirais que le secret après avoir répondu à un appel vocationnel comme religieux ou comme prêtre, ce n'est pas de durer ni d'endurer, mais le vrai secret c'est de suivre le Christ en voulant ''vivre comme Lui'', voilà la véritable sagesse qui fait disparaître votre slogan ; pour faire naître le Christ dans le coeur des disciples comme dans celui des apôtres qui répondent à la mission de la Nouvelle Évangélisation.

Écrire sur la tristesse comme sur le vécu des prêtres dont un certain nombre quittent le sacerdoce, sans que vous-même rendiez témoignage de votre propre expérience pour nous communiquer votre joie d'être prêtre, je crois qu'à vous lire on se demande sérieusement si vous ne faites pas partie de ceux qui sont tristes à cause de l'absence de votre témoignage sur votre blog.

Quand un ou des prêtres écrivent sur leur blog une ou des réflexions qui ressemblent à votre > ''( Ils partent… )'', cela pose de sérieuses questions sur l'avenir des vocations??? Je n'encourage aucun prêtre à développer cette approche sur la tristesse comme sur le vécu de ces prêtres dont un certain nombre quittent leur sacerdoce, sans qu'eux-mêmes aient jamais rendu témoignage de leur propre expérience pour nous communiquer leur joie d'être prêtre. Pour moi ces prêtres qui quittent n'ont pas reçu un appel sérieux venant de Dieu mais ils ont cru être appelés. Sûrement qu'ils étaient trop loin de Dieu, ils ont mal entendu, car mal entendre c'est aussi mal comprendre. Tout pour vous écrire qu'un prêtre ou un(e) religieux(se) qui ne peut pas rendre témoignage de sa première rencontre avec le Christ, c'est qu'il ou elle ne L'a pas vraiment rencontré dans un coeur à coeur ; alors ne soyez pas surpris des départs, car les départs expliquent par eux-mêmes qu'il n'y a pas eu de vraie rencontre avec le Christ ; elle se résume en quelque mots : Viens, demeure, va, et reviens.

Je crois qu'à vous lire on se demande sérieusement si vous ne faites pas partie de ceux qui sont tristes à cause de l'absence de votre témoignage. Ceux qui suivent votre exemple, sans qu'ils s'en rendent compte ils s'appauvrissent eux-mêmes comme prêtres, contrairement à ceux qui restent et qui ont le coeur enflammé par le Feu de la Parole de Dieu pour en être des prêtres joyeux et contagieux de Dieu.

Quand je lis le père Sébastien je me pose la question : Pourquoi orienter votre regard sur ceux qui partent au lieu de vous enrichir des témoignages de ceux qui vivent leur vie sacerdotale, afin que votre témoignage puisse interpeller ceux qui seront appelés à suivre l'exemple de ceux qui ont répondu à cet appel si merveilleux, quand celui qui répond vit comme le Christ? Vivre comme le Christ pour moi, ça veut dire marcher derrière Lui sans Le devancer, pour vivre comme Lui. Vous remarquerez qu'en cliquant sur votre prénom Sébastien, chaque lien vous conduira vers les témoignages de plusieurs prêtres qui ont répondu à l'appel du Christ ; où la joie de leur oui est la même joie
que celle d'aujourd'hui, parce que c'est le Christ qui les a séduits de l'intérieur.

Si vous avez ouvert cette page qui a pour titre ''( Ils partent… )''>>pour en faire une réflexion constructive sur la vocation du prêtre, pour donner le goût aux jeunes d'y répondre, je crois que l'absence de réponse de votre part pourrait leur donner le goût de ne pas répondre à cet appel qui ne dégage que tristesse, angoisse
et découragement dans votre pauvre réflexion ''Ils partent…''. Tout pour vous dire qu'il y a un vide immense dans votre approche, sans oublier que votre page sur Cathologue », mini-série catho humoristique me donne froid dans le
dos en tant que croyant.

Comme prêtre assomptionniste vous êtes loin de la Nouvelle Évangélisation, Celle qui a enflammé le coeur de votre fondateur le père Emmanuel D'Alzon, un grand Témoin pour notre Temps. Je demande au père Sébastien : Êtes-vous heureux comme prêtre? Dites-nous comment il vous a été possible de découvrir votre vocation
de prêtre. Maintenant que vous nous avez écrit sur les prêtres qui partent, pourquoi ne pas nous parler à présent de ceux qui restent et qui sont heureux, à commencer par vous ?

Que ma prière vous accompagne, en espérant pour vous une nouvelle conversion qui pourrait vous réapprendre à plonger dans la vraie source de la Parole de Dieu en imitant le père Emmanuel d'Alzon, cet athlète remarquable qui n'a vécu que pour mettre sa vie au service de l'Évangile en laissant l'Évangile se fondre au-dedans de lui.
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