doucecolombe
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 | Sujet: Michel blogue avec Lucie/l'Église/La Nouvelle Évangélisation/+  Ven 31 Mai - 17:45 | |
|  Lucie Milette Séguin écrit : Oui, je suis d'accord, demeure sur facebook mais sur un site plus accessible, tu crées une autre page. il y aurait seulement de l'évangélisation. On ne serait pas obligé de chercher le " premier février" sur le journal de Gérard M. Peut-être que je ne sais comment faire, mais je fais toute une gymnastique pour y arriver. Je n'ai pas l'impression que c'est visité. qu'en penses-tu ???
Michel répond: Bonjour chère Lucie, sans oublier tous les autres. Je trouve que la page d'un prêtre, que ce soit celle de l'abbé Gérard Marier ou celle de Mgr Lacroix, etc. , est un endroit idéal pour parler d'évangélisation, d'amour et de pardon, et de tout autre sujet en lien avec l'Évangile et la Nouvelle Évangélisation. Lucie Milette Séguin écrit : On ne serait pas obligé de chercher le " premier février" sur le journal de Gérard M. Peut-être que je ne sais comment faire, mais je fais toute une gymnastique pour y arriver. Je n'ai pas l'impression que c'est visité. qu'en penses-tu ???Michel répond: Dès que vous avez écrit sur un sujet, si vous avez de la difficulté à vous y retrouver par le calendrier, vous cliquez sur votre journal où il est possible, en déroulant votre page, de retrouver très facilement tel ou tel sujet.Lucie Milette Séguin écrit: Bonjour Fanny, Tu soulèves plusieurs questions dans ton commentaire du 10 avril dernier suite aux échanges que j’ai eu avec Michel Bernatchez après que ce dernier ait critiqué Gérard Marier et d’autres prêtres comme Robert Jolicoeur, Raymond Gravel et Mgr Gaillot. Je t’envoie une première partie de ma réponse. La suite viendra dans quelques jours. Michel répond:Chère Lucie en lien avec votre partage avec Mme Brémond, est-ce possible de mettre la citation où je critiquerais l'Abbé Gérard Marier? Je n'ai fait que réécrire ce qui est déjà écrit dans plusieurs médias, alors la critique ne vient pas nécessairement de moi mais des médias - journaux, télévision, internet, radio. Quand je regarde la position du pape François il est tout à fait normal que je me range du côté de notre Saint-Père qui est le guide de notre Église en marche sur le chemin de l'Évangile.
Si Lucie prend un peu de temps pour mettre le nom de chaque prêtre avec le mot "controverse" dans le navigateur Google, et elle comprendra que la critique ne vient pas de moi. Comme j'ai vécu proche 25 ans avec des prêtres il est normal que je sois peiné que des prêtres tournent le dos à notre pasteur le pape François sur des sujets qui sèment la controverse, au lieu de consacrer leur temps à la Nouvelle Évangélisation.
Chacun a une responsabilité d'après le mandat qu'il a reçu, mais il faut que chacun voie à l'accomplissement de la responsabilité qui lui a été confiée et non de la responsabilité qui relève d'une autre personne, qui elle aussi a reçu un mandat relevant de l'autorité de l'Église. Il n'y a personne qui puisse tout faire, mais il faut que chaque personne respecte le mandat de chacun en fonction de la responsabilité qui lui a été confiée par l'Église. Quand chaque personne accomplit bien son travail en respectant le travail qui est confié à l'autre, c'est beaucoup plus facile de grandir ensemble dans une même communauté.
Je peux vous écrire Lucie, que le fait d'avoir vécu en communauté où trente personnes se trouvent dans une même maison, on comprend mieux la hiérarchie qui existe dans l'Église. Trente personnes dans une maison, ça prend une personne qui aura un mandat de sa Congrégation pour guider les 29 autres personnes qui partagent la vie communautaire, où chacun aura une responsabilité qui correspondra à son charisme. Il faudra éviter de mettre 30 supérieurs dans la même communauté.
Mais personne dans la communauté ne peut tout faire. Vouloir tout faire dans une communauté c'est parfois pire que de ne rien faire, pour ne pas écrire que vouloir tout faire représente un plus grand danger pour la communauté que de ne rien faire du tout. En Église c'est la même chose, chacun se doit de bien remplir humblement son mandat en respectant celui de tous les autres, sinon il y a un grand danger de division, empreinte d'une incompréhension qui conduit sur le chemin de la contestation et qui détruit les bonnes relations dans une famille, dans une communauté mais aussi dans l'Église.
Parfois j'ai comme l'impression que vous avez vécu sous l'autorité d'une ou de personnes qui vous ont fait subir une forme d'autoritarisme. Personnellement j'ai vécu les deux mais j'ai eu le discernement de conserver plusieurs expériences de la bonne autorité en partageant la vie des pères et des frères pendant 25 ans. Il y a la mauvaise autorité comme il y a la bonne, mais en général c'est toujours la bonne autorité qui l'emporte sur la mauvaise, surtout si l'on fait confiance sans borne à l'Esprit-Saint, sans que ce soit nous qui devenions l'Esprit-Saint ; sinon ça risque de brûler les étapes en allant trop vite. Normalement l'Esprit-Saint va lentement, tout doucement, dans un silence impressionnant, sans oublier que Son Action se réalise en douceur.
''Voici un exemple''
Quand je vivais dans un Sanctuaire avec les pères, comme laïc engagé partageant la vie communautaire, il y avait un prêtre qui était toujours agressif envers moi mais je ne savais pas pour quelle raison il agissait ainsi. Un jour je passe devant sa chambre et je vois qu'un mur de sa chambre était tapissé de macarons, qu'il collectionnait. Il m'est venu l'idée de faire l'achat de plusieurs macarons et de lui en donner, quand je m'apercevrai qu'il devient agressif. Mais comme il devenait agressif trop souvent j'ai manqué de macarons. Un jour je suis allé voir le supérieur pour lui confier mon désarroi, en lui demandant s'il croyait bon que je rencontre le prêtre pour lui demander poliment pourquoi il était toujours agressif envers moi. Le supérieur me dit : Tu peux toujours tenter ta chance mais sois prudent ; et il ajouta : N'oublie pas de me tenir au courant du résultat.
Je suis allé voir le prêtre et lui ai demandé très amicalement la raison de son agressivité à mon égard, en lui disant : Si j'ai fait quelque chose qui vous a déplu, il faut me le dire et je ferai de mon mieux pour corriger ce qui vous a déplu chez moi. Il m'a donné comme réponse trois coups de poing sur le bureau en me disant que ce n'était pas mes affaires, et me montra la porte. Je lui ai présenté mes excuses de l'avoir dérangé et je suis parti le coeur triste. J'ai fait mon compte rendu au supérieur qui me dit ne pas être surpris de la réaction du prêtre et me demanda de prier pour lui. Avec les années j'ai fini par savoir que c'était un prêtre des États-Unis et qu'il n'aimait pas qu'un laïc partage la vie communautaire avec les prêtres, ce qui était contraire à ce qu'il vivait dans sa Congrégation aux États-Unis.
Plus tard j'ai été demandé au Sanctuaire pour donner une conférence et à ma très grande surprise c'est lui qui m'a accueilli à bras ouverts. C'était un bon prêtre mais il était incapable d'accepter qu'un laïc partage la vie de sa communauté. Très souvent quand Dieu met une personne qui a une mauvaise autorité sur notre route, c'est qu'II a quelque chose à nous dire, mais parfois ça prend un certain temps avant que l'on comprenne le message ; toutefois, avec patience on finit toujours par comprendre en faisant confiance à l'Esprit-Saint. Voyez-vous, ces expériences de mauvaise autorité m'ont permis de comprendre la différence entre une bonne autorité et l'autoritarisme. Dans l'Église nous avons les deux, et partout où nous passons Dieu s'occupe généreusement de nous former à l'école de la vie, mais seulement quand nous sommes à l'écoute de Son Esprit qui nous conduit sur le chemin du silence pour prendre un bain de prière et d'oraison. En 25 ans de vie communautaire je n'ai jamais pris le chemin de la contestation et j'ai tout reçu de Dieu. Voyez-vous, contestation rime avec division mais oraison rime avec pardon, n'est-ce pas une merveille à nos yeux? Qu'en pense Lucie?
Voici une petite histoire qui peut nous faire comprendre que quoi qu'il arrive dans notre vie Dieu s'occupe toujours de nous, mais il nous arrive de ne pas Le croire toujours proche de nous car c'est nous qui sommes loin de Lui, et on n'entend pas toujours bien ce qu'Il nous dit comme on ne comprend pas toujours pourquoi tel ou tel événement nous arrive.
Dieu s'occupe de ses enfants...un "24 heures à la fois"...
Moi : Seigneur, puis-je te poser une question?
Dieu : Bien sûr.
Moi : Promets que tu ne te fâcheras pas…
Dieu : Je te le promets
Moi : Pourquoi as-tu laissé tellement de choses m'arriver aujourd'hui ?
Dieu : Qu'est-ce que tu veux dire?
Moi : Eh bien, je me suis réveillé(e) en retard.
Dieu : Oui.
Moi : Ma voiture a mis une éternité à démarrer.
Dieu : Bien.
Moi : A midi, à la cafétéria, ils se sont trompés en me donnant un sandwich que je n’avais pas commandé et en plus j’ai dû attendre une éternité pour l’avoir.
Dieu : Huummm…
Moi : Sur le chemin du retour, mon téléphone est tombé « raide mort » juste au moment où je décrochais un appel de la plus haute importance.
Dieu : Très bien.
Moi : Et pour couronner le tout, quand je suis rentré(e) chez moi, je voulais juste faire tremper mes pieds dans mon nouveau masseur à pieds pour me détendre de cette stressante journée. MAIS cela ne fonctionnait pas ! Tout est allé de travers aujourd'hui ! Pourquoi as-tu laissé faire ça ?
Dieu : Laisse-moi te montrer ce qui est véritablement arrivé. La mort était à ton lit ce matin et j'ai dû envoyer un de mes anges combattre pour ta vie. Je t’ai donc laissé dormir durant toute cette bataille.
Me (humilié) : OH !
Dieu : Je n'ai pas laissé ta voiture démarrer ce matin car il y avait un conducteur ivre sur ton itinéraire qui t’aurait heurté de plein fouet si tu avais démarré avec ta voiture.
Moi : (honteux(se)).
Dieu : La première personne qui a fait ton sandwich aujourd'hui était malade et je ne voulais pas que tu attrapes son virus car je sais que tu ne peux pas te permettre d'être absent(e) de ton travail.
Moi (embarrassé(e)) : Très bien.
Dieu : Ton téléphone est tombé en panne parce que la personne qui appelait allait par la suite déformer tes propos à la suite de votre échange et cela allait te poser énormément de problèmes voilà pourquoi je n’ai pas voulu que tu prennes ce coup de fil afin que cette personne ne puisse médire à ton sujet.
Moi (doucement) : Je vois, Seigneur.
Dieu : Oh, et pour ton nouvel appareil "massage des pieds", il allait créer un court-circuit qui allait abîmer ton disjoncteur donc tu n’aurais plus eu de courant dans toute la maison. C’est pourquoi, j’ai préféré qu’il ne fonctionne pas car j’ai pensé que tu n’aurais pas voulu être dans le noir ce soir après cette journée.
Moi : Je suis désolé(e), Seigneur.
Dieu : Ne sois pas désolé(e), apprends juste à me faire confiance … en toutes choses, dans les bonnes comme dans les mauvaises choses.
Moi : Je vais te faire confiance.
Dieu : Et ne doute pas que mon plan pour ta journée est toujours mieux que ton plan.
Moi : Oui, Seigneur. Et permets-moi de te dire, Merci pour tout et pour aujourd'hui, Seigneur.
Dieu: Tu seras toujours le/la bienvenu(e), mon enfant. C’était un jour comme un autre durant lequel je suis ton Dieu, et puis, j’aime m'occuper de mes enfants... —
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