''Michel blogue/Sujet/1/ la beauté du corps/
Sujet/ou/2/ La richesse du coeur/Sujet 3/L'infirmière
bête et la préposée avec une double souffrance
qui donnait les repas aux personnes malades en
souriant malgré sa double douleur''
Vaut mieux être star dans son coeur où l'invisibilité de la beauté devient de plus en plus riche malgré le vieillissement, que d'être une star de toute beauté dans son jeune corps où un jour ou l'autre l'âge fait disparaître cette attirance visible que l'on voudrait conserver maladivement au prix de notre fortune.
Ex/1/: Je viens de sortir de l'hôpital et j'ai vu une infirmière très belle de partout, elle était tout sourire avec les infirmiers(ères) et les médecins, mais dès qu'elle était en contact avec les patients(es) souffrants(es) son visage figeait et devenait d'un froid glacial ; alors autant elle était belle devant les employés(es), autant elle était triplement d'une laideur extrême devant les patients(es). Elle était très radicale, bête, et je ne sais trouver les mots pour exprimer ma tristesse en sachant le mal que peut faire cette femme d''une double apparence belle dans l'apparence de son corps et laide dans son coeur, tout dépendant du contact des personnes avec qui elle se retrouvait ; mais le pire ce sont les personnes souffrantes qui très malheureusement n'ont aucune défense.
Ex/2/: Une dame passe avec un gros chariot de cabarets pour donner les repas, je la regardais sans qu'elle s'en aperçoive et je voyais qu'à chaque fois qu'elle poussait son gros chariot plein de cabarets elle faisait un grimace de douleur en touchant son genou droit. Mais à chaque fois qu'elle croisait le regard d'une personne malade elle était tout sourire. J'avais extrêmement hâte non pas d'avoir mon cabaret pour prendre mon repas, mais de parler à cette dame.
Quand elle s'approcha de moi je lui dis : Ma riche dame, je crois que vous portez une grande souffrance dans votre corps... Elle me dit : Qui vous l'a appris? Je lui répondis : C'est votre visage, mais j'aurais un secret pour vous si vous voulez que je vous le partage entre moi et vous. Elle me dit : Vous avez un secret, je voudrais bien le connaître, mais vous ne me connaissez pas, comment pouvez-vous avoir un secret pour moi? Je lui répondis : Le secret il est en vous, il est enraciné dans votre coeur de femme. Mon secret c'est de vous dire que vous avez un trésor dans votre coeur et que jamais vous ne le perdrez car il apparaît sur votre visage de femme au service des personnes souffrantes : c'est votre sourire.
Cette femme me dit qu'elle souffrait d'arthrose dans les deux genoux, elle avait 56 ans. Elle me dit qu'en 20 ans de travail auprès des personnes malades c'était la première fois qu'un patient lui faisait une telle confidence. Elle est partie en me disant que ses prochains jours de travail elle n’oublierait jamais cette confidence. Cette femme n'avait aucune beauté extraordinaire mais son sourire et son accueil lui donnaient une beauté qui ne peut pas s'expliquer avec des mots.
Avant son départ je lui ai dit : J'espère que si moi l'étranger je vous ai dit que vous aviez un trésor en vous, l'homme qui partage votre vie vous l'a déjà dit avant moi. Elle me répondit : J'ai été mariée pendant 15 ans et un bon matin j'ai trouvé un mot qui disait : Je ne t'ai jamais aimée, je viens d'en trouver une autre plus belle que toi et que je vais aimer.
Avant qu'elle me quitte je lui ai redit : N'oubliez jamais qu'il y a un trésor dans votre coeur qui est le reflet de votre personnalité débordante de joie. Elle est partie toute joyeuse en me disant plusieurs mercis. Chaque fois qu'elle repassait devant ma chambre elle me faisait un Bye Bye toujours avec un sourire débordant d'amour. J'ai vite compris que quand on entre à l'hôpital inconscient, malade et souffrant, couché dans un lit sans bouger à cause de la douleur, nous avons quand même une mission à accomplir auprès des personnes qui semblent en santé mais qui portent de grandes blessures dans leur coeur comme dans leur corps.
Ps: Concernant mon premier exemple, j'ai dit à cette infirmière froide et bête qui est venue me revoir en me demandant d'un air bête : Pourquoi êtes-vous encore ici, votre épouse n'est pas encore venue vous chercher?
Je lui ai répondu : Je ne vois pas en quoi cela vous dérange puisque je suis silencieux et que j'ai été hospitalisé 7 jours comme un patient très patient ; j'ai même accepté les erreurs faites par certains préposés qui me tiraient après le bras du côté des douleurs des mes vertèbres brisées en me demandant de ne pas crier dans l’hôpital. Je ne vois pas en quoi vous devez critiquer un homme qui attend sa femme avec patience.
Je lui ai dit respectueusement et calmement : Excusez-moi ma pauvre dame, mais je crois que vous avez reçu une formation dans les igloos du Pôle Nord. Vous êtes très souriante envers le personnel de l'hôpital, excepté envers les patients(es). Pourquoi ne pas refaire votre formation ou changer de profession pour vous occuper des dossiers au lieu des patients(es)?
Une infirmière a été témoin de notre conversation et quand elle est passée devant moi elle était tout sourire. Avant de quitter l’hôpital j'ai promis aux meilleures infirmières avec qui j'ai eu l'occasion de partager sur certains comportements inacceptables, surtout chez les préposés(es) qui ne respectent pas le protocole d'approche avec certains patients(es) qui souffrent de grande blessures, je leur ai promis de créer un certain nombre de blogs pour faire de la prévention sur des groupes sociaux.
Une infirmière de plusieurs années d'expérience a encouragé cette initiative en me promettant de me lire avec joie. Personnellement mon seul et unique désir c'est faire de la prévention pour éviter le pire à l'égard des autres patients(es) qui n'ont pas la capacité d'utiliser la parole afin de se défendre, à cause de leur timidité et de leur vulnérabilité, etc...
J'ai partagé avec des infirmières et infirmiers, sans oublier des préposés(es) qui accomplissaient tellement bien leur travail dans la joie que mon discernement était trop centré sur leur joie pour qu'il me soit possible de dire s'ils ou elles étaient médecin, infirmier(ère) ou préposé(e).Il m'est impossible de terminer sans vous raconter une histoire qui me tient à coeur.
Un bon matin je vois un homme préposé au plancher, ce que l'on appelait autrefois un concierge. Quand il passait le balai dans les autres chambres avant d'arriver dans la mienne, j'ai suivi son parcours jusqu'au moment où il est arrivé devant moi.
Je lui ai demandé s'il voulait que je lui fasse une confidence extra-importante. Il m'a dit : Si vous le désirez.
Je lui dis : Vous êtes un préposé au plancher, n'est-ce pas?
Il me répondit oui avec une certaine crainte que je lui fasse un mauvais reproche, alors je lui répondis ; ça ne paraît pas. Toujours avec une certaine crainte sur le visage il me dit : Pourquoi, que voulez-vous me dire au juste?
Je lui répondis : On dirait beaucoup plus que vous êtes un double préposé, préposé au plancher et préposé auprès des patients parce qu'à chaque fois que vous entrez dans la chambre d'un patient vous le regardez en souriant avant de regarder le plancher. Vous avez en vous un trésor d'enraciné dans votre coeur de préposé et il y a de quoi à faire rire tous les moppes de l’hôpital. Il me quitta en me disant que c'était la première fois qu'un patient lui faisait une telle révélation. Il me regarda en souriant de nouveau et en me disant : ça fait du bien, je vous remercie infiniment. Il partit le coeur tout joyeux et il retourna son regard vers moi quelques fois, toujours en souriant.
Dim 5 Juil - 12:50
