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 Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement

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coeurtendre
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MessageSujet: Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement   Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement Icon_minitimeMer 29 Juil - 22:55

Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement Le-president-de-la-federation-des-medecins-omnipraticiens-du-quebec-le-dr-louis-godin


Ps: J'espère avoir la compréhension des personnes qui vont me lire ; il n'est pas facile d'aborder un sujet aussi important en quelques courtes citations car c'est un sujet trop sérieux. Merci de votre bonne compréhension.

Parfois je me demande si les médecins à 1.500 patients chacun, ne sont pas en train de nous aider à mourir au lieu de nous aider à bien vieillir en santé. Comme les médecins ont une surcharge de patients imposée par le pauvre ministre Docteur Barrette approuvé par le premier ministre Philippe Couillard, on peut comprendre que les médecins s’occupent tellement des dossiers qu'il ont peu de temps pour rencontrer et écouter le patient, surtout quand il s'agit de maladie chronique


Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement Rsa5263


Autrefois les médecins consultaient le dossier, ensuite ils regardaient leur patient, ils l'écoutaient et répondaient à ses questions quand il y en avait. Dès qu'un nouveau changement survenait et pouvait mettre la vie du patient en danger, celui-ci prenait rendez-vous avec un seul et même médecin. Aujourd'hui la médecine à haute vitesse fait que différents médecins, et beaucoup trop d'entre eux,  regardent le dossier du patient devant le patient sans jamais regarder le patient, même si le patient pose une question, qui parfois reçoit une réponse évasive que ne correspond même pas à la question posée.

Comme si la plupart des médecins, surtout chez les hommes, pensaient ne plus avoir besoin d'interroger le patient ni répondre à ses questions pour mieux comprendre les nouveaux changements de son état de santé depuis sa dernière visite qui parfois se fait une à deux fois par an. Tout pour écrire que quand des médecins prennent des responsabilités à l'intérieur du gouvernement, leurs actions prouvent qu'ils n'ont pas compris en profondeur le vrai sens de leur profession comme médecins à l'écoute du patient ;  ils font en effet un choix non-professionnel, celui de se contenter de prendre en charge le dossier du patient mais sans réel contact avec le patient. Personnellement je suis à Trois-Rivières depuis 8 ans et j'ai consulté proche 20 médecins en 8 ans.

Quand je dois me rendre dans un Centre Hospitalier à l’extérieur de Trois-Rivières on me demande : Quel est le nom de votre médecin à Trois-Rivières? Personnellement je réponds que j'en ai tellement eu que j'en suis rendu au 19ème et que je ne me souviens pas du 20ème car il est nouveau, je ne l'ai pas encore rencontré, je n'ai entendu son nom qu'une fois en prenant un rendez-vous par téléphone.

Selon moi depuis que les médecins ont pris place au sein du gouvernement ils accordent beaucoup plus de soin à l'appareil gouvernemental qu'à chacun de leurs patients. La place des médecins est auprès de leurs patients et dans les centres hospitaliers, pour protéger les structures hospitalières, le personnel, et prendre soin de leurs patients. 

Depuis que des médecins occupent la fonction de ministre ou premier ministre, député, etc.,  au sein du gouvernement, c'est comme si plusieurs d'entre eux avaient perdu le discernement du vrai sens de leur profession de médecin, comme ça se vivait autrefois où le médecin prenait le temps de communiquer avec chaque patient, en plus de répondre à ses questions. Aujourd'hui trop de médecins pensent qu'ils n'ont plus besoin du patient pour le soigner, le dossier leur suffit. Comme si le patient devenait le dossier et que le dossier remplaçait le patient.

Selon moi un médecin c'est un médecin, comme un premier ministre c'est un premier ministre ; vouloir  vivre deux professions en même temps c'est irréaliste, c'est un grand manque de professionnalisme, surtout concernant le médecin qui a une responsabilité plus délicate qu'un premier ministre  car il y a une sacrée différence entre parler en public et prendre soin de chaque patient individuellement. 

Il vaut mieux bien accomplir une seule profession et se donner dans le 100%, que d'avoir une double profession et donner du 50% dans chacune des professions, surtout quand cela concerne une profession où l'on vient en aide à des personnes qui portent de très grandes maladies chroniques, et qui selon la gravité de leur maladie se  doivent à tout prix d'éviter des médecins qui se contentent de donner du 50% comme médecin et du 50% dans une autre profession.

Depuis que  l'appareil gouvernemental est sous la direction des médecins, de plus en plus de problèmes surgissent dans les centres hospitaliers  comme dans les résidences pour personnes âgées, en France comme au Canada, sans oublier le Québec, etc. Je suis certain que les médecins d'autrefois qui se donnaient à leur profession dans le 100%, seraient contre ces médecins qui veulent être partout à la fois, là où ils misent beaucoup plus sur la qualité de leur salaire que sur la qualité des soins. On peut comprendre pourquoi de plus en plus de personnes attendent le dernier moment pour consulter, de peur de se rendre à l'hôpital, comme ce fut mon cas il y a quelques semaines.


Autrefois presque tous les médecins donnaient le meilleur d'eux-mêmes ; aujourd'hui tout est entremêlé : Ceux qui donnent du 100% d'eux-mêmes se font de plus en plus rares, et ils sont mêlés avec d'autres médecins qui ne donnent que du 50%, à un tel point qu'on a de la difficulté à faire la différence entre le(la) préposé(e ), l'infirmier(ère), et le médecin.

Il y a quelques semaines j'ai été hospitalisé d'urgence et j'ai trouvé que le préposé au plancher que l'on appelait le concierge, avait été plus accueillant que le médecin qui est entré dans ma chambre sans se présenter, sans me regarder, mais en regardant mon dossier en me parlant, tout en lisant mon dossier en même temps, sans oublier qu'il parlait sur la haute vitesse comme s'il y avait le feu dans l’hôpital.

Le préposé au plancher lui, est entré dans ma chambre en me disant bonjour et en me regardant droit dans les yeux avec le sourire. Je me suis mis à rire aux éclats ; il me demanda pourquoi je riais ainsi.  

Je lui répondis que quand mon médecin et plusieurs préposés auprès des patients, et parfois des infirmières, étaient entrés dans ma chambre pour prendre soin de moi, ils regardaient le plancher sans me regarder comme patient, alors que lui le  préposé pour le plancher entre dans ma chambre et me regarde comme patient en souriant, en me disant bonjour avant de laver le plancher. Il partit à rire en me remerciant des bonnes qualités à son égard, en me disant : "Comme ça fait du bien que quelqu'un nous en fasse la remarque. 


Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement Image

"Le monde à l'envers. Je crois que le gouvernement mise trop sur la performance  des hautes technologies médicales les plus modernes, les plus spécialisées, sans se rendre compte qu'en exerçant des coupures dans certains services essentiels, surtout dans le personnel, il est en train de déshumaniser les centres hospitaliers et les centres d'hébergement pour personnes âgées où l'on constate beaucoup de négligence, d'abus, de vols, de manques de respect dans la communication verbale, sans oublier la maltraitance.  


Ne soyons pas surpris si un jour on remplace une partie du personnel manquant par un surplus de caméras, de systèmes d'alarme après les lits, comme ce fut le cas durant mon hospitalisation où j'étais plus protégé qu'un criminel dans une prison. 

À peine je me soulevais dans mon lit qu'en peu de temps une infirmière ou une préposée venait voir, et pourtant je suis une personne qui n'aurait jamais débarqué de son lit sans actionner la sonnerie proche du lit.

Citation à retenir : A quand le personnel robotisé pour surveiller les patients ou leur donner leur cabaret à l'heure du repas, sans oublier de leur donner un médicament?

Pour aller plus loin, clique sur les liens verts, mais attention, coeurs hyper-sensibles 
s’abstenir, car le but de l'approche est de faire la vraie lumière sur les grands dysfonctionnements
  dans les centres  hospitaliers et les résidences pour personnes âgées. 


Comme les Comités des plaintes et plusieurs membres du personnel des centres hospitaliers et des résidences pour personnes âgées ferment les yeux sur la gravité de trop de plaintes formulées par ceux qui les subissent en leur faisant parvenir une lettre d'une page où il est écrit : par les responsables des comités des plaintes qui protègent beaucoup plus les personnels infirmiers, les préposés(es), ainsi que certains médecins, même à Trois-Rivières.  


Selon mon expérience personnelle, je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps une infirmière avait présenté des excuses pour le comportement du médecin qui avait fait un lien entre mon problème d'asthme sévère et la santé mentale, en me disant devant l'infirmière que mon problème n'était pas mes poumons mais dans ma tête, en pointant sa tempe avec ses doigts. Plus tard, lors d'une autre rencontre avec un vrai spécialiste d'un Centre Hospitalier de Montréal, celui-ci m'assura qu'il n'y avait aucun lien entre mon asthme et la santé mentale et mes allergies à la cortisone qui provoquaient des enflures sur toutes les parties de mon corps sans exception. Pour en revenir au médecin fautif qui accompagnait les étudiants(es) universitaires, je lui avais montré les photos preuves des enflures mais il les regarda sans trop y porter attention.
Ma pneumologue au contraire, y porta beaucoup d'attention tout en reconnaissant ses limites, en me disant qu'elle ne pouvait pas donner d'explication à cette forme d'allergie que me causait la cortisone.   


Comme les rencontres était filmées par caméra, je crois que le médecin a dû revoir la vidéo et s'apercevoir que l'infirmière en stage avait présenté des excuses à moi-même et à mon épouse à cause de ses propos inappropriés ; c'était le médecin qui accompagnait cette femme étudiante qui avait un respect extraordinaire dans son approche, surtout si l'on compare avec ce médecin qui ne me regardait jamais quand il me parlait froidement, ne respectant pas le code d'éthique du conseil d'administration du centre hospitalier de Trois-Rivières.


Le lendemain de cette malheureuse rencontre j'ai rappelé au Centre Hospitalier Universitaire et la secrétaire m'a dit que cette dame ne travaillait plus à l’hôpital. J'ai demandé à parler au médecin qui l'avait accompagnée mais il y a eu refus de me dire ses nom et prénom. Je suis retourné au Centre Hospitalier Universitaire et je l'ai revu, il y travaillait encore, mais il faudrait que je puisse être accompagné d'un témoin pour le rencontrer car je n'ai aucunement confiance pour le rencontrer seul. 


Pour la dame j'ai trouvé cela très dommage, cette jeune femme avait une approche très professionnelle avec les patients. Je suis convaincu qu'elle fut mise à la porte parce que le médecin fautif a dû être très mécontent qu'elle présente des excuses auprès de nous, juste après son départ quand il a visionné la vidéo de notre rencontre, car chaque rencontre est filmée pour être revue par des étudiants grâce au superviseur, au cas où il y aurait des erreurs dans leur approche avec les patients.
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MessageSujet: Re: Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement   Michel blogue la déshumanisation des centres hospitaliers et des centres d'hébergement Icon_minitimeJeu 30 Juil - 2:01

Il en est de même pour certaines attitudes du médecin vis-à-vis de lui-même. Ainsi, il importe que le médecin s'interroge sur les représentations qu'il a de son rôle et de sa fonction (p. ex. la représentation du médecin comme sauveur : celui qui doit à tout prix aider le patient et qui ne tolère pas l'échec ni la mise en doute du bien-fondé de ce qu'il pense que son patient devrait penser ou faire). L'attitude du médecin et son interprétation des dires du patient reposent en effet sur des représentations et des expériences personnelles implicites qui débordent la pure objectivité médicale et peuvent distordre son mandat de soin.


Il est également utile que chaque médecin s'interroge sur sa propre subjectivité, ancrée dans son histoire, et sur les émotions qu'il ressent dans sa profession. Il n'est pas toujours évident pour les médecins d'accepter qu'ils puissent eux-mêmes être humains, avec toute la vulnérabilité que ce terme suggère ; des personnes qui ont elles aussi des besoins, des désirs, des souffrances et des difficultés. Or, si les médecins sont fatigués, aigris ou maltraités, on peut légitimement supposer que, telle une machine en surpression, ils risquent de dysfonctionner, avec toutes les conséquences qui peuvent en résulter.


Demander au patient ce qui se passe


Il s'agit pour le médecin d'inviter le patient à évoquer son vécu émotionnel en l'encourageant à s'exprimer sur ce qui se passe. Cette demande serait le premier maillon qui aide à passer de la dimension émotionnelle à la dimension cognitive. De plus, cette étape permet de passer du sentiment d'être isolé à la confiance qui naît d'un état partagé.


De fait, lorsqu'il éprouve une émotion forte et surtout un excès d'émotions, le patient sent confusément en lui que quelque chose ne va pas, mais cette sensation est difficile à cerner. S'il arrive malgré tout à l'exprimer, le fait de la partager avec le médecin l'aide à mettre de l'ordre dans son vécu. L'isolement, au contraire, réel ou même en présence d'un médecin qui n'est pas disposé à écouter ou qui ne favorise pas le partage, accentue la confusion et le sentiment d'abandon. Le patient vit souvent une exigence pressante de dire ce qui lui arrive ; cette exigence interne est motivée par le désir de se libérer de ce qui le ronge. En épiant la réaction du médecin, il cherche aussi une sorte de confirmation sociale quant au bien-fondé de ce qu'il éprouve. En voyant comment le médecin réagit, comment il répond à son récit, le patient peut devenir plus clair sur lui-même - clarté qui est lui nécessaire pour faire face à sa souffrance.


Si c'est le médecin qui demande au patient d'exprimer ce qui lui arrive, le patient se sent encouragé au partage. Le fait même que le médecin lui pose la question est déjà une confirmation sociale. Une telle attention peut parer au danger de refouler un excès d'émotion inconfortable et submergeant. Le refoulement en lui même - souvent fort utile s'il est sélectif - peut en effet se révéler destructeur s'il est complet et constant.


Offrir aide et soutien pour le futur


Le fait d'encourager le patient à se baser sur ses propres ressources ne signifie pas que le médecin doive rester neutre et se désengager de la situation. En offrant son soutien, le médecin montre sa disponibilité vis-à-vis du patient et propose un partenariat (cf. Consultation médicale). L'aide ne réside donc pas seulement dans les actions que le médecin peut entreprendre, mais encore dans sa disponibilité, dans le fait qu'il sache garantir la continuité de son engagement.


Le patient ne demande en effet pas que de l'aide pratique et technique (qui lui revient donc, et pour laquelle il mandate le médecin). Le patient demande encore et avant tout à être reconnu comme personne, comme être humain souffrant et, comme tel, à bénéficier d'une relation stable. L'aide commence souvent par la proposition ferme d'un nouveau rendez-vous (cf. Consultation médicale).


En somme, pour offrir de l'aide - ce pour quoi il est par ailleurs programmé - le médecin doit toujours articuler la prestation technique à la dimension humaine du réconfort et de l'accompagnement. Dépassant largement la dimension technique, l'activité de soin relève de l'humanité, c'est-à-dire de la rencontre avec l'autre, qu'aucune technique ne pourra jamais remplacer. Le recours aux médecins ne devrait pas empêcher les patients de rester des hommes et d'être traités comme tels.


En conclusion


L'homme articule son expérience de la relation suivant les trois dimensions essentielles de l'émotion, de la cognition et de la validation sociale. L'émotion confère une première ordonnance à l'expérience présente ; la dimension cognitive favorise la donation de sens, qui va enfin être confirmée ou infirmée par la validation sociale. Que le médecin puisse considérer les émotions du patient comme légitimes et le lui dire clairement valide socialement le vécu du patient. Par ailleurs, une expérience, lorsqu'elle est partagée, n'a plus le même sens qu'une expérience solitaire.


Le processus d'empathie active, tel que nous venons de l'esquisser, s'est révélé fécond dans la pratique de soins (cf. 3). Il représente un chemin visant à guider le médecin dans sa réponse au moment présent. Certes, le surgissement et la perception du moment présent forment un événement qui ne peut être maîtrisé par l'emploi de techniques relationnelles ou par un travail cognitif explicite. En ce sens, ce que nous proposons ici est une grille pragmatique qui tient compte tant du vécu personnel du soignant, de son épaisseur humaine, que des moyens actifs de la communiquer, de la transmettre pour construire une relation. Par ce processus, le médecin et le patient peuvent, l'espace d'un bref moment, partager une expérience commune et, par là, participer chacun à l'humanité de l'autre.


Discussion
Bien que les conventions sociales conduisent souvent à la canalisation, voire à la répression de l'expression des émotions, ces dernières constituent une dimension fondamentale dans toute relation. Les interactions verbales et non-verbales entre deux êtres humains sont de part en part sous-tendues par l'affectivité, quand bien même celle-ci resterait implicite. La relation de soins ne peut déroger à cette règle.

L'interaction dans la relation médecin-malade est régie par une double définition de la relation :


d'une part, elle est une relation inégalitaire, fondée sur la dominance et le pouvoir de l'expert qui doit prendre les décisions qui s'imposent et ne peut se permettre de tenir compte de l'inquiétude du malade ;d'autre part, elle est une relation de coopération entre deux partenaires, dans laquelle peuvent coexister des savoirs hétérogènes, des réalités multiples, et dans laquelle la gestion des émotions et la pratique de l'empathie occupent une place centrale.Les études de médecine ne préparent guère à aborder les émotions. Or, l'échec de cette tâche complexe semble être la principale source de frustrations et d'insatisfaction chez le médecin et chez le patient.


Toute relation de soins s'inscrit dans un contexte déterminé et se négocie entre deux partenaires dont les caractéristiques singulières vont, d'une manière ou d'une autre, influencer cette relation. Quelques patients vont refuser de parler de leur vécu émotionnel et préférer un médecin de type technicien bio-médical à un médecin empathique. Certains médecins, à leur tour, ne pourront aborder les émotions de leurs patients, même avec ceux qui leur en parlent. Pour ce qui est du contexte lui-même, la tâche consistant à gérer les émotions et l'empathie doit vraisemblablement se définir de façon différente dans le cas d'un médecin de famille dont la relation avec ses patients, notamment avec ceux qui souffrent de maladie chronique, s'inscrit dans la durée ou dans le cas d'un médecin qui intervient ponctuellement dans l'urgence.


De façon générale, il semble que les médecins aient plus de difficultés à aborder le vécu subjectif et émotionnel de leurs patients que ces derniers mêmes. La participation à un groupe de formation (sous une forme ou sous une autre) constitue une voie privilégiée par laquelle le médecin peut s'exercer à gérer ses propres émotions et celles de ses patients, ainsi qu'à percevoir les mouvements d'empathie qui traversent leur rencontre.


En résumé
Le rôle du médecin requiert un certain nombre de qualités et d'aptitudes.La participation empathique qui sous-tend la compréhension de la souffrance du patient suppose une implication affective forte du médecin, ainsi que l'aptitude au respect, dans le cadre d'une rencontre de personne à personne.Le médecin doit pouvoir faire preuve de courage dans sa détermination à aborder des émotions qu'il perçoit comme sensibles, même lorsque les patients semblent vouloir les éviter.

Le médecin doit par ailleurs avoir l'art de la prudence. La restitution de sa compréhension ne peut être ni trop timide, ni non plus trop risquée. La prudence dans l'interaction devrait caractériser non seulement le début du traitement, mais chacune de ses phases.
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