doucecolombe
Nombre de messages : 25779 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: 75/Citation /Sujet/Quelqu’un pourrait me dire/ Mer 9 Déc - 14:17 | |
| Quelqu’un pourrait me dire : « Mais, mon père, je n’ai pas le temps », « j’ai beaucoup de choses à faire », « c’est difficile », « que puis-je faire moi avec mon peu de forces, avec mon péché aussi, avec tant de choses ». Souvent, nous nous contentons de quelques prières, d’une Messe dominicale distraite et pas régulière, de quelques gestes de charité, mais nous n’avons pas ce courage de « sortir » pour apporter le Christ. Nous sommes un peu comme saint Pierre. À peine Jésus parle-t-il de la passion, de la mort et de la résurrection, de don de soi, d’amour pour tous, l’Apôtre le prend à part et le blâme. Ce que dit Jésus bouleverse ses plans, apparaît inacceptable, met en difficulté les sécurités qu’il s’était construites, son idée de Messie. Et Jésus regarde les disciples et adresse à Pierre peut-être l’une des paroles les plus dures des Évangiles : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mc 8, 33). Dieu pense toujours avec miséricorde : n’oubliez pas ceci. Dieu pense toujours avec miséricorde : il est le Père miséricordieux ! Dieu pense comme le père qui attend le retour de son fils et va à sa rencontre, le voit venir lorsqu’il est encore loin... Qu’est-ce que cela signifie ? Que tous les jours il allait voir si son fils rentrait à la maison : tel est notre Père miséricordieux. C’est le signe qu’il l’attendait de tout cœur depuis la terrasse de chez lui. Dieu pense comme le samaritain qui ne passe pas près du malheureux en le plaignant ou en regardant ailleurs, mais en le secourant sans rien demander en échange ; sans demander s’il était juif, s’il était païen, s’il était samaritain, s’il était riche, s’il était pauvre : il ne demande rien. Il ne demande pas ces choses-là, il ne demande rien. Il lui vient en aide : Dieu est ainsi. Dieu pense comme le pasteur qui donne sa vie pour défendre et sauver les brebis. La Semaine Sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour ouvrir les portes de notre cœur, de notre vie, de nos paroisses — quelle peine toutes ces paroisses fermées ! —, des mouvements, des associations, et « sortir » à la rencontre des autres, nous faire proches pour apporter la lumière et la joie de notre foi. Sortir toujours ! Et cela avec amour et avec la tendresse de Dieu, dans le respect et dans la patience, en sachant que c’est nous qui mettons nos mains, nos pieds, notre cœur, mais c’est ensuite Dieu qui les guide et rend fécondes chacune de nos actions.Je souhaite à tous de bien vivre ces jours en suivant le Seigneur avec courage, en apportant en nous-mêmes un rayon de son amour à ceux que nous rencontrons. | |
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