coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Les enfants, printemps de la famille et de la société Ven 27 Mai - 12:03 | |
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À l'occasion du Jubilé des Familles,le
Saint-Père a prononcé le message suivant :
"Le thème de votre Jubilé - Les enfants, printemps de la famille et de la société - peut vous offrir des points de réflexion importants. Les enfants ne soumettent-ils pas leurs parents à une sorte d'"examen" permanent ? Ils le font non seulement à travers leurs fréquents 'pourquoi ?', mais aussi à travers l'expression de leur visage, parfois souriant, parfois voilé de tristesse. C'est comme si, dans toute leur façon d'être, était inscrite une interrogation, qui s'exprime des façons les plus diverses, peut-être même à travers des caprices, et que nous pourrions traduire en questions comme : "Maman, Papa, m'aimez-vous ? Suis-je véritablement un don pour vous ? M'accueillez-vous pour ce que je suis ? Vous efforcez-vous d'agir toujours pour mon bien ?" Des questions posées peut-être plus avec les yeux qu'avec les mots, mais qui lient les parents à leur profonde responsabilité et qui sont en quelque sorte pour eux l'écho de la voix de Dieu. Les enfants sont le "printemps" : que signifie cette métaphore choisie pour votre jubilé ? Elle nous conduit à cet horizon de vie, de couleurs, de lumière et de chant qui est propre à la saison du printemps. Les enfants sont naturellement tout cela. Ils sont l'espérance qui continue de fleurir, un projet qui recommence continuellement, un avenir qui s'ouvre sans arrêt. Ils représentent la floraison de l'amour conjugal, qui en eux se retrouve et se consolide. En voyant le jour, ils apportent un message de vie qui, en dernière analyse, renvoie à l'Auteur même de la vie. Ayant besoin de tout, en particulier dans les premières étapes de leur existence, ils constituent naturellement un appel à la solidarité. Ce n'est pas un hasard si Jésus invita ses disciples à avoir un cœur d'enfants (Mc. 10, 13-16). Aujourd'hui, chères familles, vous voulez rendre grâce pour le don des enfants et, en même temps, accueillir le message que Dieu vous envoie à travers leur existence.Malheureusement, comme nous le savons bien, la situation des enfants dans le monde n'est pas toujours celle qu'elle devrait être. Dans de nombreuses régions, et paradoxalement précisément dans les pays au niveau de vie élevé, mettre au monde des enfants est devenu un choix effectué dans une grande perplexité, bien au-delà de la prudence normalement exigée pour une procréation responsable. On dirait, parfois, que les enfants sont ressentis plus comme une menace que comme un don. Et que dire également de l'autre triste cas de figure de l'enfance outragée et exploitée, sur laquelle j'ai rappelé l'attention également dans la Lettre aux Enfants ? En effet, la situation des enfants représente un défi pour toute la société, un défi qui interpelle directement les familles. Personne comme vous, chers parents, ne peut constater comme il est essentiel pour les enfants de pouvoir compter sur vous, sur vous deux figures - la figure paternelle et la figure maternelle - dans la complémentarité de vos dons. Non, cela n'est pas accomplir un pas en avant dans la civilisation que de suivre des tendances qui obscurcissent cette vérité fondamentale et prétendent s'affirmer également sur le plan légal. Les enfants ne sont-ils pas déjà trop pénalisés par la plaie du divorce ? Qu'il est triste pour un enfant de devoir se résigner à partager son amour entre des parents en conflit ! Tant d'enfants porteront pour toujours le signe psychologique de l'épreuve à laquelle les a soumis la séparation de leurs parents. (…) Dans le même temps, vous ne pouvez pas éluder la question essentielle de votre mission d'éducateurs. Ayant donné la vie à vos enfants, vous êtes également appelés à les suivre, de façon appropriée selon leur âge, dans les orientations et les choix de vie, en soutenant tous leurs droits. À notre époque, la reconnaissance des droits des enfants a connu un progrès indubitable, mais il est toujours triste de constater la négation, dans la pratique, de ces droits, telle qu'elle se manifeste dans de nombreuses et terribles atteintes portées à leur dignité. Il faut veiller afin que le bien de l'enfant occupe toujours la première place. En commençant par le moment où l'on désire avoir un enfant. La tendance au recours à des pratiques moralement inacceptables pour concevoir trahit la mentalité absurde d'un "droit à l'enfant", qui a pris la place de la juste reconnaissance d'un "droit de l'enfant" à naître, puis à grandir de façon pleinement humaine. Au contraire, combien est différente et mérite d'être encouragée la pratique de l'adoption ! Un véritable exercice de charité, qui considère le bien des enfants avant les exigences des parents. (…) À vous, chères mamans, qui portez en vous un instinct irrépressible pour la défense de la vie, j'adresse un appel implorant : soyez toujours des sources de vie, jamais de mort ! À vous deux, pères et mères, je vous dis : vous êtes appelés à la très haute mission de coopérer avec le Créateur à la transmission de la vie (Lettre aux Familles,n'ayez pas peur de la vie ! Proclamez ensemble la valeur de la famille et celle de la vie. Sans ces valeurs, il ne saurait y avoir d'avenir digne de l'homme !"
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