Nous vivons dans une société tellement consommatrice, où l'on dépense tellement que l'on n'a plus le temps de penser au repos. Le plaisir de dépenser de l'argent ressemble à une cyberdépendance quand nous sommes assis devant notre écran avec notre clavier et notre souris et non avec notre sourire mais avec un visage figé et froid. On navigue d'une page Web à une autre page Web sans aucune raison sérieuse, à savoir pourquoi je navigue sur internet?
Le temps passe, le temps passe, mais le temps a tellement passé que je suis surpris de voir qu'il est 3 heures du matin et que je dois être debout pour 7 heures am, pour aller au travail. Tout est dit, j'ai perdu mon repos. Combien de personnes sont assises devant leur écran, elles regardent leur page Facebook et elles sont tout heureuses de voir qu'elles ont de 2.000 à 4.000 amis(es), mais presque aucun d'entre eux ne communique. Pourtant ces personnes ont toujours l'impression d'avoir beaucoup d'amis(es), même si la communication n'existe pas entre eux.Moi sa m’interroge drôlement depuis que je suis présent sur le Web.
Alors combien de personnes se reposent le samedi et le dimanche devant leur écran? Combien de personnes ont l'impression de se reposer en dépensant de l'argent? Pourquoi attendre d'être rendu aux soins intensifs pour commencer à se reposer? C'est comme si l'envie d'être présent devant notre écran ou de dépenser de l'argent n'avait point de repos dans nos dépenses comme dans notre cyberdépendance.
Depuis le début de la pandémie, beaucoup ont perdu plusieurs de leurs vrais(es) amis(es), même que certains ont retrouvé un ami dans un de leurs ennemis. Le covid 19 nous impose le repos forcé, il nous force à repenser à notre façon de vivre. Depuis le début de la pandémie, quand j'ouvre ma page Facebook, je la trouve trop silencieuse, cette page m'interroge plus qu'autrefois sur le nombre d'amis(es) parce que le fait d'être en confinement, il y a une petite lumière qui s'allume et qui me dit que le silence est toujours présent : c'est parce que mes 2.000 amis(es) n'existent pas. La pandémie qui m'impose le repos et le silence, me fait prendre conscience que je n'ai pas 2.000 ou 4.000 d'amis(es), et que les chiffres du nombre d'amis(es) dans le monde du virtuel, sont menteurs et trompeurs, etc. L’isolement, le repos et le silence imposés par la pandémie du coronavirus me permettent de faire face à cette réalité de la fausse amitié.
Citation 1/
Dans l'adversité on reconnaît toujours dans nos amis(es) la transparence de l'amitié vraie, mais dans la prospérité, très souvent on retrouve les amis(es) de la prospérité, qui nous donnent une fausse apparence de leur amitié.
Citation 2/
La prospérité fait se multiplier les amis(es), mais l'adversité en fait disparaître plus de la moitié ; l'adversité nous rend un précieux service, impossible à trouver dans la prospérité, car si la prospérité nous donne cette multiplicité de faux(sses) amis(es), ''l'adversité qui agit comme un antivirus'' fait la sélection de nos vrais(es) amis(es).
Citation 3/
Un ami sûr, c'est quelqu'un qui court après vous quand vous perdez tous vos biens ou quand la maladie frappe à votre porte ; quelques instants après, c'est lui votre ami qui frappe à votre porte, car dans son inquiétude à votre égard, il veut savoir s'il peut faire quelque chose pour vous. Cette amitié qui est présente dans l'adversité, elle est d'une richesse merveilleuse et extraordinaire, incomparable à cette amitié que l'on trouve dans la prospérité.