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 Michel blogue avec Normand à partir d'un fait vécu/Sujet/(C’est ainsi que la confusion s’installe)

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coeurtendre
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Michel blogue avec Normand à partir d'un fait vécu/Sujet/(C’est ainsi que la confusion s’installe) Empty
MessageSujet: Michel blogue avec Normand à partir d'un fait vécu/Sujet/(C’est ainsi que la confusion s’installe)   Michel blogue avec Normand à partir d'un fait vécu/Sujet/(C’est ainsi que la confusion s’installe) Icon_minitimeMer 28 Avr - 14:59

Normand a écrit : Parfois les gens deviennent confus au point de penser que le mal est un bien, une vérité, et que le bien est devenu un mal. Arrow C’est ainsi que la confusion Arrow s’installe. Il est important de bien réfléchir avant de succomber au mal. Les gens avec des intentions malsaines :« ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable [et juste] puisse être glorifiée. » Sagesse, chapitre 2, verset 22


Michel partage avec Normand : Quand les gens ne savent plus discerner le bien du mal, y compris le mal du bien, selon moi un jour ou l'autre ils doivent finir par se sentir (bien-mal). Dans le bien comme dans le mal, qui se rassemble se ressemble. Ci-dessous, voici un fait vécu qui nous permet de comprendre l'influence que certains parents peuvent avoir sur leur enfant, ce qui empêche l'enfant de discerner ce qui est bien ou mal.

Exclamation Voici un fait fait vécu qui explique que qui
 se ressemble se rassemble qui se rassemble se 
ressemble. Exclamation  

Un jour, une mère de famille me demande si j'accepterais de venir en aide à son jeune ado qui fumait du cannabis. La maman me raconta que son fils livrait le journal de porte en porte, en plus d'en faire la vente sur les coins de la rue. Le journal lui a appris que son fils ne leur avait pas remis l'argent de la vente des journaux qu'il avait vendus. Son fils lui avoua avoir acheté du cannabis avec les profits de la vente des journaux. La maman me demanda si je pouvais venir en aide à son fils.

Ma réponse pour cette maman fut la même que pour toutes les mamans dont j'accompagnais les enfants : Je peux essayer de venir en aide à votre fils, mais à deux conditions, que voici : 1/La coopération des parents. 2/Comme je ne connais pas votre fils, je vais avoir besoin de faire quelques visites improvisées chez vous pour me permettre de  connaître votre fils au naturel. La dame était toute joie, et elle me dit qu'elle était à 100% d'accord pour leur coopération comme parents, et pour mon approche par des visites improvisées afin de me permettre de mieux connaître le comportement de son fils dans son milieu familial.

Certaines personnes qui travaillent dans l'institution de la santé publique, m'ont souvent demandé d'où me venait l'idée de faire des visites improvisées, et qu'est-ce que ça m'apportait de plus concernant la ou les personnes que j'accompagnais. En racontant la suite de mon fait vécu, vous allez avoir la réponse à cette question ci-dessus, mais je fais un petit ajout d'exception qui me paraît très important dans le paragraphe ci-dessous, pour permettre à tous et à chacun de mieux comprendre cette forme d'improvisation qui interroge, mais qui aurait dû exister depuis très longtemps.

Après avoir vécu dans 7 foyers nourriciers différents quand j'étais enfant, alors que mes parents avaient perdu la garde de tous leurs enfants, un jour, quand j'avais à peine 6 ou 7 ans, dans un de mes  foyers, il y avait un enfant unique qui était jaloux de ma présence dans son milieu de vie familial. Durant l'absence de ses parents, cet enfant jaloux me montait dans sa chambre et me crachait dans la bouche à plusieurs reprises. Un jour, après le départ de sa mère qui partait avec son mari pour aller faire les commissions, celle-ci a été obligée de revenir à la maison car elle avait oublié quelque chose. Quand elle est entrée, elle m'a entendu crier et elle a monté tout doucement l'escalier, puis elle a surpris son fils qui me tenait les deux bras ; elle l'a pris sur le fait quand il me crachait dans la bouche. Dans les jours qui ont suivi, cette dame a appelé le travailleur social pour lui expliquer la situation et on m'a changé de foyer. Si cette dame n'était pas revenue, que serais-je devenu en restant longtemps proche de cet enfant jaloux qui était prêt à tout pour m'obliger à garder le silence?

Un autre exemple, aussi important que celui ci-dessus, se situe dans les premières années où les Services Sociaux ont commencé à exister, mais leur manque d'expérience sur le terrain malgré la performance de leur diplôme, leur faisait faire des erreurs incroyables, surtout quand ils prévenaient chaque foyer du moment et de l'heure où le travailleur social viendrait leur rendre visite à eux comme aux enfants dont ils avaient la charge. En général le travailleur social faisait une visite par année, à moins d'un problème particulier comme celui mentionné ci-dessus.

Comme le foyer était prévenu plusieurs semaines et parfois de un à deux mois à l'avance, alors les foyers qui n'étaient pas corrects gâtaient l'enfant ou les enfants qu'ils gardaient, une semaine à l'avance, pour que l'enfant exprime à son travailleur social qu'il était très heureux dans son foyer. Durant la semaine qu'il était gâté, l'enfant mangeait la même nourriture que les enfants qui appartenaient au couple qui nous gardait. Ensuite, quand le travailleur social était passé, tout redevenait comme avant. On mangeait une nourriture différente de ce que mangeait le foyer qui nous gardait, et à une heure différente de leur famille. Leurs enfants avaient le droit de sortir pour aller visiter leurs amis(es) chez les voisins, mais pas nous. C'est à partir de ces multiples expériences sur le terrain de la vie que je me suis dit : Moi, quand je serais grand, si je m'occupe des enfants pauvres, des personnes malades et âgées, des personnes avec un handicap physique ou mental, je ferai des visites improvisées, sinon je ne serai pas convaincu qu'ils sont bien traités. C'est ainsi que vous allez vous rendre compte, dans la suite du récit de mon fait vécu, de l'avantage des visites improvisées.

Deux semaines après, je décide de faire une première visite improvisée dans la famille de cet adolescent, que j'avais accepté d'accompagner avec la coopération des parents. Dès que j'arrive proche du bloc appartement du couple, il y avait une odeur de cannabis ; je pensais que peut-être cela venait d'un autre endroit. Mais en ouvrant la porte de cette résidence comprenant une quarantaine de logements, je me suis dit que le couple devrait déménager car l'odeur du cannabis était tellement forte, que ça n'aiderait pas leur fils, puisqu'il s'était servi de l'argent de la vente des journaux pour s'acheter du cannabis au lieu de remettre l'argent au journal. 

A mesure que je montais l'escalier, l'odeur du cannabis augmentait tellement, de plus en plus, que j'étais certain, à mon retour à la maison, que l'odeur du cannabis m'accompagnerait jusqu'à chez moi. Je frappai à la porte et c'est l'enfant que j'accompagnais qui l'ouvrit. À ma très grande surprise, je vis autour de la table les parents de l'enfant et plusieurs personnes qui consommaient de l'alcool tout en fumant un joint de cannabis. Ils étaient tous plus ou moins présents, à cause de leur double consommation cannabis et alcool. En peu de temps, j'ai eu le temps de voir un enfant de 2 ou 3 ans boire une gorgée de bière dans la bouteille de son père, qui ne s'en est pas aperçu. Dans une telle situation, j'ai présenté des excuses en disant : Je crois que je me suis trompé de porte, bonne soirée à tous.

Comme tout le monde était sous l'effet du cannabis et de l'alcool, il était plus sécuritaire pour moi de m'éloigner, question de sécurité pour tous car je n'avais aucun témoin avec moi pour voir ce que j'avais vu. Dans les jours qui ont suivi, je n'ai eu aucune nouvelle de cet ado, et encore moins de sa famille. Oui, qui se ressemble se rassemble. Que ce soit la boisson, l'alcool, la drogue, la violence, ou plusieurs problèmes de santé en lien avec la maladie mentale, on ne sait jamais à quoi s'attendre dans une visite improvisée. Je pense qu'il faut faire la différence entre les psychiatres qui accueillent individuellement un patient pour une consultation d'une heure dans leur bureau, et une personne comme moi qui se présente au domicile des personnes, comme le raconte si bien le fait vécu ci-dessus : la différence est beaucoup plus proche de la réalité. 


Arrow Remarque importante 1


Selon moi, si je me guide sur votre citation, à laquelle je réagis quand Normand écrit : (C’est ainsi que la confusion s’installe)...

Michel explique à Normand : Quand nous sommes loin, il peut y avoir de la confusion, mais sur le terrain, comme le raconte mon fait vécu ci-dessus, Arrow (la confusion se désinstalle pour faire place à une réalité), laquelle représente un immense danger, beaucoup d'épreuves et de souffrances pour les accompagnateurs(trices) qui ont l'avantage de découvrir en une seule visite improvisée, ce que plusieurs psychiatres et psychologues ne pourront jamais découvrir en une heure de rencontre entre les quatre murs de leur bureau.

Arrow Remarque importante 2

La première fois que j'ai raconté ce fait vécu sur le sujet du cannabis, c'était pour contredire l'approche du premier ministre Justin Trudeau (((dans laquelle, selon moi et plusieurs associations qui travaillent à la protection des mineurs, il y avait une triple confusion))), quand le premier ministre Trudeau se vantait de la légalisation du cannabis comme un moyen de protéger la jeunesse.

Si on se guide sur mon fait vécu traitant du cannabis, et sur sa légalisation par le pauvre premier ministre Trudeau, ça n'a aucun lien avec la protection de la jeunesse quand il dit que sa légalisation rendra inaccessible le cannabis aux jeunes ; d'autant plus si on se guide sur le fait vécu que je raconte ici.

Selon mes multiples expériences de terrain et les informations que nous présentent les Médias en général, sur les 5 sujets suivants, 1/la boisson, 2/la drogue, 3/la pornographie, 4/l'inceste, 5/la violence, dès que l'un des deux parents, ou les deux - y compris la parenté -, s'implique dans l'un des 5 domaines ci-dessus, il y a une grande et mauvaise chance que l'enfant hérite du profil de l'un de ses parents, ou des deux parents, comme ce fut le cas dans mon fait vécu sur le sujet du cannabis.


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