Bonjour, Mgr Laliberté

Chers amis sur Facebook, vous voudrez bien m'excuser de m'être trompé, à cause d'un copier-coller maladroit. Voici le bon commentaire :

Mgr Laliberté a écrit : Pour certains c'est vrai que ça puisse donner cette impression d'être un establishment mais ce sont d'abord avant tout des gens qui acceptent des grandes responsabilités pour être au service de l'annonce de l'Évangile...

Michel partage : Bonjour, Mgr Laliberté. Moi et mon épouse, nous remercions Dieu de vous avoir choisi comme pasteur de notre Diocèse de Trois-Rivières. Personnellement, quand je pose mon regard sur le regard de celui que Dieu a choisi pour venir nous enrichir par l'annonce de La Joie de l'Évangile, moi et mon épouse nous en sommes très heureux. Nous sommes des chanceux de Dieu d'avoir un nouveau pasteur pour faire de nous de vrais disciples debout, avec cette capacité de partager notre foi en Jésus-Christ en témoignant de cette Bonne Nouvelle de l'Évangile.

Je ne vous connais pas de personne à personne, mais votre regard m'inspire la joie de vivre avec la confiance qu'il dégage. Personnellement, moi aussi je suis allergique au mot établissement. D'ailleurs, j'ai cru à une erreur de frappe, quand j'ai lu mot "establishment", que j'ai rétabli en "établissement ; or, une recherche m'a donné la définition exacte de ce terme :

Le mot "establishment" est un anglicisme (un emprunt à la langue anglaise), souvent péjoratif. Il signifie : "Ensemble des gens en place, attachés à l'ordre établi et qui le contrôlent, tout en cherchant à le maintenir."

L'auteur du commentaire aurait dû le préciser..., sans quoi la plupart des lecteurs ne comprendront rien à ce post.

Avec humour, je dirai que je préfère le mot rétablissement au mot établissement : Rétablir et guérir notre coeur de pauvre par l'Amour Compassion du Christ, pour devenir de nouveaux témoins dans le monde de la nouvelle évangélisation.

Selon moi, que ce soit un évêque, un prêtre, un diacre, un laïc, un pauvre, un étranger, nous devons prendre le temps de connaître et d'accueillir non pas ceux qui viennent s'établir dans notre Diocèse de Trois-Rivières, mais ceux qui viennent embellir et partager la richesse de leur foi dans notre Diocèse. Vous, Mgr Laliberté, un pasteur au visage simple et joyeux qui avez été choisi par Dieu pour nourrir et prendre soin de ses brebis. Moi, je me dis un sacré chanceux de Dieu, car j'ai connu Mgr Bertrand Blanchette, ancien évêque de Gaspé, un pasteur qui avait une écoute attentive, pour ne pas écrire une écoute Christique au-delà de l'extra.

Le deuxième évêque, je l'ai connu à l'école de musique Vincent d'Indy à Montréal avant qu'il devienne évêque, c'est Mgr Jude Saint-Antoine. Le plus beau souvenir que je garde de cet évêque, quand je l'ai connu comme aumônier de l'école de musique Vincent d'Indy, c'est celui d'un homme toujours souriant, joyeux, avec la richesse d'une confiance en Dieu qui nous donne le goût de devenir le modèle de cette confiance. Quand il m'a invité à faire mon premier témoignage de foi à l'école de musique auprès des étudiants(es), les religieuses m'ont demandé : Que vas-tu dire aux étudiants(es)?

J'ai répondu : J'ai prié toute la nuit, j'ai demandé à Dieu de me donner une Parole de vie, et je suis tombé dans le début du livre de Siracide 2,1-18 (Servir le Seigneur avec confiance). J'ai dit aux soeurs comme à l'Abbé Jude : Je ne sais pas du tout ce que je vais dire aux étudiants(es), mais j'ai confiance en Dieu.

Après que j'ai eu répondu ainsi, l'Abbé Jude Saint-Antoine a dit aux trois religieuses : Nous allons faire confiance au Saint-Esprit. Ce fut pour moi une rencontre inoubliable. Il y avait de quoi rire à s'en faire craquer les os, surtout après avoir passé la nuit en prière. Dieu m'a fait comprendre ceci : Quand tu pries, tu n'es jamais mal pris, c'est l'Esprit de Dieu qui passe par ton coeur pour dire ce qu'il ne t'aurait pas été possible de dire sans passer par le doux chemin de la prière.

Personellement en voyant cette photo, j'aurais dit : Ho, quelle belle photo qui nous présente le choeur de la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec! Si je ne me trompe pas, car le nom n'est pas indiqué sur la photo. Juste à voir la photo, je vois le choeur d'une église pleine de vie, pleine de coeurs habités par cette joie du désir de partager La Bonne Nouvelle de la joie de l'Évangile. Moi et mon épouse France, nous vous assurons de notre prière de chaque jour, pour que votre ministère comme pasteur de notre Diocèse soit porteur d'espérance, d'amour et de miséricorde.

Selon ma longue expérience en pastorale, à mon avis, le plus beau cadeau que nous pourrions faire à notre évêque, c'est le témoignage de notre foi. Comment avons-nous rencontré Jésus-Christ dans notre vie pour devenir ce que nous sommes aujourd'hui? Si je m'exprime ainsi, c'est qu'en lisant et méditant les 40 homélies du pape François sur le sujet du témoignage, sur le Site du Vatican, le pape François insiste beaucoup sur ce témoignage. D'ailleurs je termine avec une citation du pape François sur le témoignage, ci-dessous.

La méditation sur la force du Témoignage est née du passage liturgique des Actes des apôtres

Pape François : L’Église est donc «féconde et mère quand elle rend témoignage de Jésus Christ. En revanche, quand l’Église se ferme sur elle-même, se croit — disons ainsi — une université de la religion avec tant de belles idées, avec tant de beaux temples, avec tant de beaux musées, avec tant de belles choses, mais ne rend pas témoignage, elle devient stérile». Le même raisonnement vaut pour le chrétien : s’il «ne rend pas témoignage, il reste stérile, sans donner la vie qu’il a reçue de Jésus Christ». Les Actes des apôtres précisent «qu’Étienne était rempli d’Esprit Saint». Et en effet, «on ne peut pas rendre témoignage sans la présence de l'Esprit Saint en nous. En conclusion, le Pape François a rappelé que les «deux icônes» proposées par la liturgie — Étienne qui meurt et les chrétiens qui rendent témoignage partout — font naître plusieurs questions pour chacun de nous : «Comment est mon témoignage? Suis-je un chrétien témoin de Jésus ou suis-je un simple membre de cette secte? Suis-je fécond parce que je rends témoignage ou est-ce que je reste stérile parce que je ne suis pas capable de laisser l’Esprit Saint me conduire de l’avant dans ma vocation chrétienne?».

Chers amis qui me lisez, si j'ai choisi de vous renvoyer à la lecture de mes commentaires sur mon propre forum, c'est en raison des liens que je vous propose, en vous invitant à regarder les videos de la visite du Pape François au Canada, afin que chacun d'entre nous comprenne mieux, en profondeur, les circonstances difficiles de son voyage.

Michel partage : Bonjour, cher ami Paul Cadrin, j'ai lu votre commentaire sur la basse vitesse, en prenant le temps d'y réfléchir, ainsi qu'à tous les autres commentaires.

Premièrement avant de lire votre commentaire, j'ai lu celui de Claire Livernoche ; au début de cette première lecture, j'ai pensé qu'en écrivant

"establishment", elle avait voulu écrire le mot "établissement", mais qu'elle avait fait une erreur de frappe.

Dans ma deuxième lecture, Mgr Laliberté avait répondu, alors j'ai vite compris que ce n'était pas une erreur de frappe. Lors de ma troisième lecture, en lisant vos deux commentaires, j'ai fait aussi une petite analyse pour mieux comprendre les quelques commentaires présents sur la page de notre Diocèse.

Dans le journal de Montréal, il est écrit :

«Tour de force logistique». Benoît Thibault, président de la table de coordination de la visite du pape, qualifie la situation de «tour de force logistique» puisque son équipe a reçu la confirmation des activités il y a une semaine seulement, leur laissant ainsi très peu de temps pour identifier les personnes accréditées. Selon moi, il ne faut pas demander l'impossible dans une situation qui a exigé un tour de force logistique, comme le mentionne Benoît Thibault, président de la table de coordination de la visite du pape François au Canada.

Michel partage : Selon ma longue expérience en pastorale, il n'est pas possible d'atteindre un objectif de perfection à la haute vitesse, quelle que soit notre mission, surtout avec l'obstacle de cette crainte de la pandémie.

Dans un autre article de

Radio-Canada, il est écrit : Les grands rassemblements qui vont découler de la visite du pape François fin juillet à Québec et à Sainte-Anne-de-Beaupré, inquiètent des experts en santé. Ils redoutent les éclosions qui pourraient survenir par la suite, au moment où la province est touchée par la 7e vague de COVID-19. Ils lancent un appel à la prudence. C'est un moment de réconciliation que tout le monde attend. Mais on vit dans un contexte de pandémie, souligne la présidente de la Table de concertation des aînés de la Capitale-Nationale.

Avant de porter un jugement improvisé sur qui que ce soit concernant cette visite du pape François au Canada, je crois en toute sincérité, pour ne pas écrire en toute charité, qu'il faut faire la différence entre la visite de Jean-Paul II au Canada en 1984, et celle du pape François en 2022. Il n'y a pas de mot pour décrire la différence.

Le journal

Le Nouvelliste de Trois-Rivières écrit : Un voyage du pape prévu en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet a été officiellement annulé vendredi. Dans un communiqué, le Vatican précise que cette décision a été prise «à la demande de ses médecins, afin de ne pas compromettre les résultats de la thérapie qu’il suit pour son genou.»

Remarque importante : Parmi les enjeux préoccupants, Mme Jacinto rappelle que «son âge» (85 ans) et «sa mobilité limitée» (il circule maintenant en fauteuil roulant) pourraient faire en sorte que «sa participation aux événements risque d’être très limitée».

Michel partage : Cher ami Paul, je vous demande de vous mettre à la place des personnes responsables d'accueillir le pape François au Canada, ou de vous mettre à la place du pape François lui-même, qui, malgré son âge de 85 ans et son état de santé, s'est lancé dans cette grande aventure du pardon pour réconcilier l'Église Catholique avec les Autochtones et leur offrir des excuses officielles pour les violences passées dans les pensionnats.

Paul a écrit : Tous les premiers rangs occupés par des évêques et le menu fretin du peuple repoussé à l'arrière.

Michel partage : Cher ami Paul, je pense que vous n'avez pas compris le sens profond de

cette célébration à la

Basilique Saint-Anne-de-Beaupré, comme moi je le comprends. Le pape François est venu demander pardon, pas seulement en son nom mais au nom de toute l'Église.

Alors entre moi et vous, ainsi que tous les autres, il est tout à fait normal que les évêques de chaque Diocèse accompagnent le pape François durant cette célébration, qui avait pour premier objectif une demande de pardon au nom de l'Église. Si le pape François avait été seul sans les évêques, certains en auraient profité pour dire : Ha, il y a juste le pape qui pardonne, les évêques sont les grands absents de la célébration! Le pardon de l'Église en Église, avec tous les membres de l'Église, envers les Autochtones, ça comprend le pape avec les évêques, les prêtres, les diacres, et chacun de nous en particulier.

Comme le pape se déplace en fauteuil roulant, il est tout à fait normal qu'on le retrouve le premier présent, assis dans le choeur de la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Si vous prenez le temps de lire ma petite analyse ci-dessus où chaque remarque ne vient pas de moi mais des médias en général, vous comprendrez alors sûrement qu'il faut user de prudence avant de porter un jugement contre qui que ce soit.

» Bonjour, Mgr Laliberté/Je suis en retard pour mon mot de bienvenue, mais vous allez comprendre le pourquoi de mon retard en me lisant/
» Les 7 matins et les 7 bonjours de Michel.../il y a le bonjour du passage à froid/comme il y a le bonjour du coeur/
» Michel blogue une question avec Mgr.Laliberté/Comment imagines-tu la vie après la mort ?
» Bonjour à tous !
» 'Bonjour Mr Arnaud,je vous rappelle que mon questionnement'