coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13281 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Michel blogue/Bonjour, Mgr Daniel Jodoin/Au nom de tous les internautes du Diocèse de Trois-Rivières/Bienvenue dans le Diocèse de Nicolet Jeu 27 Oct - 18:22 | |
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Bonjour, Mgr Daniel Jodoin, c'est avec plaisir que je me joins à tous les autres internautes de notre Diocèse de Trois-Rivières, pour vous souhaiter la Bienvenue dans le Diocèse de Nicolet. J'ai pris le temps de lire quelques-unes de vos homélies sur le Web, avec le plaisir de vous lire pour mieux vous connaître sur le plan spirituel. Je sens comme je ressens qu'il y a beaucoup d'amour et de compassion dans vos homélies. Cet amour compassionnel nous démontre que vous êtes un homme de prière avec le coeur plein de richesse évangélique.
1/Quand Mgr Daniel Jodoin écrit dans une de ses homélies : « Les catholiques sont appelés à être de bons Samaritains », juste à lire une si belle citation pleine d'amour et de compassion, ça nous donne le goût de devenir de très bons samaritains.
2/Dans une autre de vos homélies, on s'aperçoit que vous êtes un homme qui a du plaisir à marcher sur le terrain de la vie, pour être à l'écoute des brebis qui ont besoin de connaître le Pasteur des pasteurs. 3/Ensuite, on lit un article qui a pour titre : Mgr Daniel Jodoin dit « On doit être aux côtés des gens qui souffrent », dit l’évêque de Bathurst. Dans une autre homélie, Mgr Daniel Jodoin écrit : Souvent, des personnes me disent qu’elles se sentent bien incompétentes pour réussir la mission que le Christ nous a confiée. À chaque fois, je leur réponds : « Eh bien non! Vous avez vous aussi reçu ce qu’ont reçu les apôtres. Comme eux, vous avez été baptisés dans l’Esprit Saint promis par le Christ. Comme eux, vous avez en vous cette force, cette énergie, cette vigueur pour réaliser cette mission auprès des membres de vos familles, de votre milieu de travail ou de loisirs. Nous avons vraiment tout ce qu’il faut. Et vous savez, les premiers évangélisateurs des enfants…, ce sont les parents, les grands-parents bien avant le pape François, un évêque, un curé ou des religieux, religieuses. Vous êtes les mieux placés et les plus compétents pour évangéliser vos proches et le Seigneur vous fait confiance ».
4/Dans ma recherche Google, le premier lien indique : Mgr Daniel Jodoin écrit : Le secret pour y parvenir, c’est tout simplement de réaliser que c’est le Christ Lui-même qui évangélise à travers nous par sa présence en nous et par l’Esprit Saint qu’Il nous a donné. C’est lui qui agit, pas tellement nous! Voilà pourquoi pour bien évangéliser, pour devenir un bon témoin du Christ, il faut devenir transparent en laissant le Christ rayonner à travers nous. Il faut que ceux qui nous voient parler et agir voient en nous le Christ qui parle et qui agit. Il faudrait leur dire : « Ne me regarde pas, regarde plutôt Celui qui est en moi et qui te fait du bien : Celui qui t’aime, qui te comprend, qui te pardonne, qui t’estime, qui t’encourage, qui te fortifie! » Alors ils pourront toucher au divin qui est en nous. C’est ainsi qu’ont agi les plus grands saints, ils sont devenus transparents pour laisser le Christ réchauffer, illuminer la vie de ceux et celles qui en avaient le plus besoin, qui avaient soif de sa présence, d’amour, de paix, de justice, de bonheur véritable. Et en baptisant ceux qui veulent devenir disciples du Christ, l’Église ne leur verse pas seulement un peu d’eau sur la tête, l’Église les immerge, les plonge dans la vie même de Dieu!
Comment ne pas rire en lisant Mgr Daniel Jodoin, quand il écrit : 5/Lorsque j’ai été nommé curé pour la première fois, c’était dans le nord du diocèse, un endroit que je ne connaissais absolument pas. Ainsi lorsque je suis arrivé dans le village, je cherchais la maison du sacristain pour avoir les clefs du presbytère. Je me suis donc arrêté à une maison pour avoir de l’information. Une dame bien gentille m’a alors ouvert la porte et m’a dit : « La maison du sacristain… c’est bien facile à trouver. Pas de problème! Vous prenez le chemin à votre droite, vous allez tout droit. Après quatre rues, vous tournez à votre gauche et après la troisième rue, vous tournez encore à votre gauche, puis après la maison blanche, vous allez voir un peu plus loin à droite un petit chemin et au bout se trouve sa maison. » J’étais encore plus confus après toutes ces explications, et je me suis finalement perdu. Mais si la bonne dame m’avait plutôt dit : « Suivez-moi, je vous y amène avec plaisir! ». Alors tout aurait été bien différent. J’aurais été en pleine confiance en suivant cette personne qui serait devenue pour moi le chemin pour m’y rendre. C’est exactement ce qu’a fait Jésus avec nous.
Mgr Daniel Jodoin écrit, dans le deuxième paragraphe, à la suite de son homélie ci-dessus : « C’est exactement ce qu’a fait Jésus avec nous. Il a bien dit à l’apôtre Thomas :« Moi, Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Ainsi au lieu de nous donner toute une série de directives à suivre (au risque de se perdre), le Christ, notre Bon Berger, a plutôt préféré nous conduire personnellement à Dieu son Père. Il est devenu le chemin, un chemin sûr pour nous rendre à la maison de son Père. Et non seulement Il nous conduit à sa maison, mais en plus, Il nous prépare une place auprès de Lui. Comme des parents qui préparent avec amour la chambre et le repas préféré de leur enfant qui revient à la maison. Que demander de mieux!
Michel partage : Excusez-moi, Mgr Daniel Jodoin, mais en lisant une autre de vos homélies, impossible de me retenir, impossible d'en garder le secret. Je partage quelques paragaphes de votre homélie où vous abordez l’évangile de Saint-Luc : le récit des disciples d’Emmaüs. C'est tellement beau! Impossible de garder le silence.
7/Aujourd’hui, nous devrions remercier l’évangéliste Saint-Luc de nous avoir transmis ce récit des disciples d'Émmaüs, une des plus belles pages des Évangiles et une grande source de joie pour nous. Car il y a 2.000 ans sur le chemin conduisant à Emmaüs, une distance d’environ deux heures à pied, il y avait deux disciples…un certain Cléophas et un autre dont on ignore le nom. Car ce disciple sans nom, c’est maintenant chacun et chacune d’entre vous : le Christ est là qui chemine avec vous et vous réchauffe le cœur. Le psaume 83,6, un psaume de joie, le dit bien : « Bienheureux ceux et celles dont tu es la force, Seigneur : des chemins s'ouvrent dans leur coeur ! » (Ps 83,6) Oui, à tous ceux qui ont la foi, qui croient au Christ présent et vivant dans leur vie. Car Celui qui est mort sur une croix pour nous, Il est maintenant ressuscité par la force de l’amour de Dieu.
Il nous précède souvent sur la route de notre vie, à l’occasion de nos moments de bonheur (une rencontre avec une personne aimée, la naissance d’un enfant, une graduation, un premier emploi, la venue de petits enfants dans notre vie et bien d’autres moments marquants). On touche aussi à Dieu dans des instants de grâce, lorsque l’on admire la beauté de la nature qui nous entoure ou devant l’immensité de l’Univers. Mais Il est bien là présent, tout spécialement dans nos moments sombres, même si parfois nous avons l’impression qu’Il est absent, qu’il nous a abandonné comme lors d’une rupture amoureuse, la perte de son emploi et l’insécurité financière qui s’ensuit, d’apprendre que nous sommes atteints d’une maladie incurable, la peur d’être atteint du covid-19, une tragédie comme celle qui vient de se produire en Nouvelle-Écosse… des familles ont alors perdu un être cher en se demandant à chaque jour : pourquoi ce massacre ?
Pourquoi mon frère, ma sœur, mon voisin ont été tués? Pourquoi tout ce mal qui s’acharne sur nous, sur notre famille, sur moi-même? Qu’est-ce que nous avons fait à Dieu pour mériter cela? Les disciples d’Emmaüs étaient dans cet état d’esprit. Ils attendaient un messie politique qui allait les libérer des Romains, les oppresseurs. Ils avaient vu en Jésus ce messie. Ils l’avaient suivi. Puis, tout s’écroule. Le mal semble l’emporter. Pas de messie politique, que du sang, que la mort de Jésus sur une croix, Celui en qui ils avaient mis toute leur confiance. Il n’y avait plus d’avenir. Ils étaient tristes, accablés, car ils aimaient Jésus et s‘étaient sentis profondément aimés par Lui. Mais Dieu semblait absent dans leur souffrance. C’est alors que le Christ s’est joint à eux, au cœur de leur peine, de leur blessure, de leur désespoir. Il les a écoutés avec attention, avec tendresse. Puis, Il leur a parlé. Il leur a donné de voir ce qu’ils vivaient, leur détresse, leur peine, ces évènements à la lumière de la Parole de Dieu. Il leur a ainsi partagé la vision de Dieu…et les voies de Dieu qui ne sont pas toujours les nôtres.
Pourtant en l’écoutant, leurs cœurs sont devenus brûlants, car en entendant Celui qui les avait rejoints, ils ressentaient en eux cette force, cet amour que Jésus leur avait donné. Il se produit la même chose en nous aujourd’hui. Au milieu de nos souffrances, de nos interrogations, de notre nuit, lorsqu’on entend la Parole de Dieu, surgit alors une phrase, un élément qui vient nous toucher profondément et qui nous redonne espoir. On revoit alors les évènements vécus avec les yeux de Dieu. Et tout prend un autre sens. C’est alors que nous ressentons la présence de Dieu à nos côtés, un Dieu qui nous supporte, qui nous soutient et nous fait avancer droit devant. Lorsque les disciples d’Emmaüs ont ressenti la chaleur de l’amour en eux, ils ne voulaient plus être séparés de ce compagnon de route et l’ont alors invité à demeurer avec eux : « Reste avec nous car le soir approche et déjà le jour baisse. » Et vous savez, lorsqu’on se sent aimé par quelqu’un, on désire demeurer en sa présence. C’est tout-à-fait normal. Puis, à la fraction et à la bénédiction du pain, ils l’ont reconnu.
Leurs yeux, les yeux de la foi, se sont ouverts à cette nouvelle présence du Christ au milieu d’eux, une présence bien réelle mais spirituelle. C’est ce que nous vivons comme chrétien à chacune de nos eucharisties. Le Christ est bien là présent dans sa Parole, et lorsqu’Il se donne à nous en nourriture par la bénédiction et la fraction du pain qui est son Corps brisé pour nous. Et c’est seulement avec les yeux de la foi, les yeux de l’amour que l’on reconnaît sa présence au milieu de nous. Finalement, après avoir rencontré le Christ ressuscité, les disciples d’Emmaüs ont changé de chemin. D’un chemin de tristesse et de découragement, ils ont rapidement fait demi-tour et repris le chemin vers Jérusalem en courant de joie pour annoncer aux autres la bonne nouvelle, pour témoigner auprès d’eux d’avoir rencontré le ressuscité.
Avec la même fougue, l’apôtre Saint-Pierre fut aussi transformé après avoir rencontré le Christ ressuscité, comme en témoignent les deux premières lectures. Il est passé d’une vie rongée par le remords du reniement et la peur, à une vie publique où il témoigne ouvertement, avec force et vigueur, de la résurrection du Christ. Ce matin, avec la force et la fougue de st Pierre et à la suite des disciples d’Emmaüs, repartons sur de nouveaux chemins en proclamant à nos frères et soeurs : « Oui, le Christ est vraiment ressuscité, Il est avec moi par sa parole et par la fraction du pain à l’Eucharistie. Il est mon compagnon de route et Il partage ma vie. Grâce à Lui, des chemins de joie et d’espérance s'ouvrent dans mon cœur, un cœur brûlant toujours de sa présence ». Amen
Michel partage : Ne soyez pas surpris, Mgr Daniel Jodoin, de mon accueil envers vous, car je suis seulement un pauvre parmi les pauvres qui éprouve du plaisir à se nourrir des homélies des diacres, des prêtres et des évêques. Comme j'aime beaucoup m'instruire à partir des homélies des papes, sur le site du Vatican. Car je dois beaucoup à Dieu et à Notre Église, Dieu a toujours mis sur mon chemin des disciples et des Apôtres de Jésus-Christ qui ont été des imitateurs de Jésus-Christ. Ce sont EUX qui m'ont permis de m'apprivoiser à grandir tout en restant tout petit et simple devant Dieu. Moi et mon épouse, nous sommes du Diocèse de Trois-Rivières. Que nos prières de chaque jour vous accompagnent dans votre ministère comme pasteur du Diocèse de Nicolet. | |
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