François a écrit sur Facebook : "il est venu insuffler en moi l'espoir fol que ma fin ne sera pas la fin" Espoir ? Que la vie n'ait pas de fin semble au contraire une considération DESESPERANTE !
Bonjour François, cher ami, que vous soyez athée, incroyant à un certain degré, nous devons respecter la limite de votre incroyance pour ici-bas, y compris pour celle d'en haut. En visitant votre page Facebook, je comprends très bien la limite de votre commentaire sur le sujet concernant Dieu, mais je crois aussi qu'il faut faire la différence entre François qui est le créateur de sa page Facebook, et Dieu Créateur de l'Univers. Si vous limitez Dieu à vos propres limites, c'est une preuve que vous vous tenez trop loin de Dieu pour en avoir une connaissance beaucoup plus approfondie. Mais il ne faut pas s'en faire, vous comme moi, y compris tous les autres, nous sommes tous différents en tout, pour de multiples raisons que chacun connaît personnellement. Oui, vous avez bien compris, il y a trop de différences d'une personne à l'autre pour porter un jugement sur la croyance ou l'incroyance de l'un ou de l'autre.
J'ai travaillé pendant 40 ans et plus sur le terrain des grandes souffrance de la vie. Je me suis fait plusieurs amis(es) autant parmi les athées que parmi les croyants(es) qui ont seulement la capacité de croire sans dire pourquoi ni en qui ils croient. Parmi les personnes faisant partie du monde de l'athéisme, et les personnes croyantes de plusieurs catégories, vous avez des personnalités de toute sorte.
Personnellement, ce n'est pas parce que je ne voulais pas croire en Dieu ou que je voulais y croire ; non, c'est seulement le fait de me faire dire par mon professeur de catéchèse à l'âge de mes 9 ans : Il est facile pour chacun de vous de bien connaître Dieu car c'est quelqu'un qui ressemble à votre père de sang. Vous comprendrez que juste cette comparaison était suffisante pour que je ne croie pas en Dieu, je n'avais pas besoin d'autres renseignements pour me promettre de ne jamais croire au Dieu d'ici-bas, et encore moins à Celui d'en haut. Si vous vous guidez sur ma réflexion, cela pourrait vous donner l'impression que je suis un athée, alors que moi-même je suis croyant pour tous ceux qui ne croient pas pour mille et une raisons.
Ma raison de ne pas vouloir croire en Dieu était bien différente, pour ne pas écrire triplement plus importante et plus encore, j'avais des preuves visibles à l'appui pour ne jamais vouloir croire en Dieu, si je compare avec vous ou avec tous les autres.
Pour vous permettre de comprendre les raisons de mon incroyance, en voici quelques-unes... Quand ma prof a dit : Facile pour chacun de vous de bien connaître Dieu car c'est quelqu'un qui ressemble à votre père de sang.
Voici le profil de feu mon pauvre père. À l'âge de 2 ans seulement, il m'a cassé deux cuisses et une jambe, parce que moi, un enfant de deux ans, j'avais couru dans la maison. Combien de parents ont hâte de voir leur petit bébé courir dans la maison, en attrapant le fou-rire! Ensuite à mes trois ans, mon père m'a cassé le bras gauche pour m'obliger à manger de la main droite. Dans les années qui ont suivi jusqu'à mes 15 ans 1/2, mon père m'a cassé le nez, sans aucune réparation ; ma respiration est limitée, à cause de cette cassure. Aujourd'hui il me reste moins de 30 % d'audition à l'oreille gauche, en plus d'acouphènes sévères.
Maintenant je crois que tous ceux et celles qui vont me lire, vont comprendre la raison de mon refus de croire. Car juste à entendre cette phrase, pour moi ça voulait dire que Dieu avait le profil de feu mon père qui battait ses enfants. Dès que j'ai entendu cette forme de comparaison de ma prof, cette phrase a habité pendant des mois la mémoire de mon coeur d'enfant qui était blessé à vie, et plus encore, pour la vie. Dès que jentendais quelqu'un qui parlait de Dieu, je réentendais la phrase de ma prof...
Maintenant, cher ami François, je n'ai pas besoin de vous en dire plus sur le pourquoi je ne voulais pas croire ni rien savoir d'un Dieu qui maltraite les enfants et les femmes, car ma mère elle aussi a vécu la maltraitance psychologique et physique ; feue ma riche mère a commencé à raconter son histoire seulement trois mois après le décès de mon pauvre père. Selon vous, cher François, à partir de la maltraitance que j'ai vécue, avais-je une bonne raison de me promettre de ne jamais croire en Dieu, et plus encore de le fuir pour toujours? Qu'en pense François? Vous, François, qu'est-ce qui vous a conduit dans le monde de l'athéisme? Y a-t-il des personnes dans votre famille qui sont le contraire de vous? Je suis heureux d'avoir réagi à votre commentaire.