coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13255 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Michel Blogue/Sujet/Citation la plus importante de mon témoignage/Pas tellement longtemps après, ils ont trouvé la vieille dame morte dans sa cabane. Ven 10 Mar - 23:26 | |
| ''Mes deux rencontres avec Dieu,'' ''Dieu dans mon coeur comme Dieu dans le coeur de tous les autres, car Dieu est partout.''
Bonjour, chers(ères) amis(es) internautes de tous les pays du monde, bienvenue dans le monde du virtuel. Aujourd'hui je réécris un de mes tout premiers récits anecdotiques relatant comment ma vie a été transformée pour toujours. Ma première rencontre avec Dieu s'est faite dans la manifestation de la joie de Dieu au coeur de ma vie, quand j'ai quitté ma famille à l'âge de mes 15 ans 1/2. Connaître Dieu juste en Lui posant une seule question, c'est quand même quelque chose d'assez merveilleux et impossible à oublier. Pour celles et ceux qui ne savent pas comment ça s'est passé, alors voici. Lors de mon départ de chez moi, quelques heures après ce grand départ que je souhaitais depuis plusieurs années, j'étais heureux de quitter un endroit où je n'avais vécu que souffrance par-dessus souffrance.
Mais ma joie d'être libre n'a pas duré très longtemps, car partir était une chose merveilleuse, mais pour aller où? Je ne savais pas où cette liberté me conduirait, je marchais, je marchais, et je marchais encore et encore, sans trop savoir où ma nouvelle liberté aboutirait. Quand l'obscurité fut au rendez-vous de dame nature, la pauvre petite créature que j'étais a commencé à avoir peur et je sentis de plus en plus l'insécurité qui me paralysait tout le corps. J'étais heureux d'être libre et en même temps j'avais peur de cette liberté sans trop savoir si mon père me rattraperait. Je n'étais pas certain d'avoir gagné ma liberté à 100% pour toujours.
À cause de mes incertitudes et de mes peurs, je me suis mis à pleurer, mais à ma très grande surprise ces quelques mots sont sortis de ma bouche au même moment que mes pleurs : Mon Dieu, je vous en supplie, je ne veux ni or ni argent, mais si vous existez, faites-moi connaître votre joie dans mon coeur. Tout en faisant de l'auto-stop, je continuai à marcher et à pleurer en attendant que les autos passent. Je ne sais comment l'expliquer, mais tout d'un coup je me suis senti envahi d'une joie tellement forte et profonde que je sentais une présence autour de moi, et y compris à l'intérieur de moi. Cette joie ne m'a jamais plus quitté. Je me disais : Dieu est vraiment présent dans ma vie. C'est assez extraordinaire quand on sait qu'une petite question posée spontanément par nos pleurs, nos peurs et nos douleurs, donne comme résultat une rencontre avec le Dieu de la Joie qui vient en Se manifestant dans notre coeur et en nous proposant de nous conduire sur le chemin du vrai bonheur.
Quand je réfléchis à tout cela, je me dis que Dieu est merveilleusement très bon de m'avoir fait découvrir qu'Il existait en passant par une question tellement simple que l'on a l'impression que c'est un rêve. C'est comme si ma question posée à Dieu, à savoir s'Il existait, c'est comme si cette question m'avait été inspirée par Lui. Maintenant que je savais que Dieu existait en moi, il m'arrivait très souvent de me demander si Dieu existait aussi dans les autres. Je ne sais pourquoi, mais comme Dieu m'avait prouvé qu'Il existait en moi, j'avais comme peur de lui demander s'Il existait dans les autres, tous les autres, les bons comme les méchants, les justes comme les injustes. Un jour que j'avais mes 20 ans, je me promenais dans des rues où on ne voyait que de belles maisons, je marchais et je regardais chaque maison et j'étais heureux d'admirer chacune de leurs beautés, mais surtout les fleurs qui entouraient chaque maison. Toujours en marchant, il y avait un dialogue mystérieux en moi qui commençait, mais je voulais fuir ce dialogue car il me faisait peur. C'était toujours la même question : Est-ce que Dieu existe dans les pauvres? S'Il existe, qu'Il me permette de le savoir en entrant dans une maison pauvre où un pauvre va accepter de m'ouvrir la porte même s'il ne me connaît pas. Tout à coup, j'ai relevé la tête, j'ai regardé autour de moi et j'ai eu le fou-rire, je me disais : Ça n'a pas de sens de mettre Dieu à l'épreuve en lui posant une pareille question impossible, car il n'y avait que des maisons riches et je demandais à Dieu de me permettre d'entrer dans une maison où il y avait un pauvre!
En poursuivant ma marche, je me disais que je devrais rentrer à la maison pour reposer mon surplus d'imagination trop active, qui sûrement manquait d'équilibre en voulant poser une pareille question à Dieu. Qui plus est, je me disais que ma question était très contradictoire, car je marchais dans un milieu où il n'y avait que des maisons riches et je mettais Dieu à l'épreuve en Lui disant : Si Tu existes dans les autres, Tu vas me permettre d'entrer dans une maison pauvre où un pauvre va m'accueillir même s'il ne me connaît pas. Je voulais rentrer à la maison, mais je ne sais comment l'expliquer, j'avais comme peur, car le dialogue intérieur me poursuivait et me disait : Tu me poses une question et tu as peur d'avoir une réponse à ta question, en plus d'avoir peur de rentrer chez toi sans avoir eu la réponse à la question que tu me poses?
Je sentais mon coeur battre très fort, et le dialogue reprit : Tu cherches une maison pauvre où le pauvre saura t'accueillir, alors cherche et tu trouveras. Je regardais partout autour de moi et j'avais peur de trouver cette maison, j'avais peur de croire comme j'avais peur de voir.
En regardant partout, je ne voyais pas de maison pauvre et je me suis dit que j'étais proche du délire, proche de la folie. En me retournant pour prendre la direction de chez moi, j'ai regardé au loin le plus loin possible, et j'ai vu une vieille cabane : j'ai eu encore une fois le fou-rire en me disant que ma recherche allait d'un extrême à l'autre. Je cherchais une maison pauvre parmi les maisons riches, et voilà que de loin j'aperçois une cabane sur un terrain qui semblait abandonné. Je me disais : Je vais devenir fou, je dois retourner à la maison et oublier mon délire intérieur, je dois m'en retourner au foyer des personnes handicapées où je travaille.
Tout en voulant m'en retourner, le dialogue est revenu à l'intérieur de moi : Tu as demandé une maison pauvre alors que tu te trouvais dans un milieu où il n'y a que des maisons riches, et je t'ai permis d'en trouver une au loin, et tu ne veux même pas t'y rendre maintenant que je t'ai permis de trouver ce que tu cherchais ! Cette petite voix intérieure me dit : Tu dois te rendre à cette maison qui est tellement pauvre qu'elle n'a pas l'air d'une maison. Je me suis mis à réfléchir en me disant que je n'avais rien à perdre en m'y rendant. Je me disais : Si j'y vais et qu'il n'y a personne dans cette cabane, je vais me convaincre une fois pour toutes de mon délire et je vais retourner à la maison.
Cette maison était située sur le dessus d'une petite côte, et il était possible de la voir de loin. Plus j'approchais de la maison, plus j'avais peur ; non de la maison, mais au cas où il y aurait une personne à l'intérieur de cette cabane qui n'avait pas l'air d'une maison du tout. Ça ressemblait à une petite cabane que l'on voit sur certains terrains où des ermites se rendent pour prier. C'est un peu drôle à écrire mais j'avais deux peurs : Peur que la maison soit vide, ce qui aurait rendu ma démarche ridicule, et peur que, s'il y avait quelqu'un, je ne sache pas comment je serais accueilli, mais surtout quoi lui dire.
Je suis devant la porte, je constate qu'il y a deux fenêtres dans la toiture et que deux vitres sont cassées. Je frappe à la porte et j'attends, il n'y a pas de réponse. J'attrape encore le fou-rire, parce que je me dis qu'il ne faudrait pas que je raconte cette histoire à quelqu'un, car j'allais perdre ma place comme responsable du foyer où je travaillais depuis quatre ans. Je me disais que s'ils apprenaient cette histoire ridicule, ils allaient me faire interner. Comme il n'y avait aucune réponse, je décidai de faire demi-tour pour repartir vers chez moi. Mais ma petite voix intérieure me dit : Frappe encore une fois. Je frappe une seconde fois, j'attends de nouveau et je m'aperçois qu'un voisin regarde par sa fenêtre, alors je me dis : Il faut absolument partir, Seigneur... En me retournant pour regarder dans toutes les vitres du devant de la porte, j'aperçois une vieille dame avec un bas de nylon qui recouvre sa tête et un bâton dans la main droite. J'avais le goût de rire et de pleurer en même temps, mais ma peur l'emporta sur mes pleurs. La peur que je ressentais était beaucoup plus la crainte de mon dialogue intérieur qui se réalisait, tellement j'y voyais la signature de Dieu. Ma crainte avait comme ressemblance la même crainte que nous enseigne le livre de Siracide 2, 1-18.
Il se passa quelque chose d'incroyable en moi, car ma question du début était revenue, mais cette fois-ci avec la réponse. Dieu avait pour la deuxième fois de ma vie répondu à mes questionnements. Je savais maintenant que Dieu était présent en moi comme Il était présent aussi dans tous les autres, dans tous les pauvres de partout dans le monde. Je sentais plein de frissons dans tout mon être. Je m'approchai de la porte et je ne savais pas réellement quoi lui dire, mais je savais que Dieu m'avait conduit jusqu'à elle pour le plaisir de répondre à ma question.
La dame avait peur, elle me dit : "Je vais appeler la police.'' Je me suis senti inspiré de lui dire à travers la vitre de sa porte : "Je viens vous voir au nom du Seigneur.'' Et très lentement elle ouvrit sa porte et me fixa dans le regard tout en gardant son bâton dans sa main droite, et elle me fit entrer en me disant : "Entre, Seigneur", et pourtant (je ne lui avait pas dit que j'étais le Seigneur) mais que je venais au nom du Seigneur. Je ne savais réellement pas comment comprendre ce que je vivais et encore moins l'expliquer, mais quand elle eut fermé la porte, je ressentis la même joie intérieure qu'après avoir demandé à Dieu de me faire sentir la joie de sa présence quand j'avais mes 15 ans 1/2.
C'est une joie inexplicable avec des mots, une joie qui ressemble un peu à une surprise quand on voit une personne que l'on croyait morte et qui un jour se présente devant vous, et vous n'en croyez pas vos yeux ni vos oreilles. La joie des retrouvailles nous fait perdre toute locution verbale, elle ne s'exprime que par la joie, les rires et les larmes.
Après avoir fermé sa porte, elle me conduisit dans une pièce et me dit : Seigneur, pourriez-vous me rendre un service? Je ne comprenais pas pourquoi elle m'appelait Seigneur mais cela n'avait pas d'importance pour moi. L'important était de lui rendre service. Alors j'ai répondu oui en lui demandant quel était le service que je devais lui rendre.
Elle me dit : je voudrais descendre ma machine à coudre en bas elle est dans le grenier. J'ai suivi la dame et, en marchant dans la maison ''( la cabane)'', je voyais qu'il y avait des selles humaines un peu partout ici et là. Elle me fait monter dans le grenier et, à ma grande surprise, je me retrouve devant une ancienne machine à coudre en fer forgé lourde comme le diable. Elle me dit : Seigneur, je vais vous aider, prenez votre bout et moi je vais prendre le mien. Elle descendit les marches sur les fesses et moi debout en suivant les mouvements désordonnés de la pauvre dame. J'avais la crainte de partir avec la machine à coudre, y compris la dame. Oui, j'ai vraiment eu peur de prendre le bas de l'escalier avec cette machine à coudre. Mais, avec peine et misère, nous avons réussi. J'ai remarqué dans le grenier qu'il y avait des rats, et plein de sacs de vidange emplis de manteaux et de vieux linge avec des odeurs incroyables.
Je me demandais comment il était possible qu'une personne de 86 ans puisse vivre dans de telles conditions, sans que personne la sorte de cet endroit affreux, incroyable à voir. Juste au moment où je me demandais comment elle pouvait faire pour se nourrir, elle me dit : Seigneur, voulez-vous manger? Je lui ai répondu oui, car je voulais bien savoir ce qu'elle me donnerait pour manger. Elle ouvrit un vieux frigo, et je vis dans le frigo des chaînes, des outils tout pleins de rouille. Son frigo ressemblait à un vieux coffre à outils où on ne distinguait que quelques boîtes de conserve avec de la rouille autour. C'était horrible à voir, c'était comme dans un mauvais rêve.
Elle prit dans ses mains une vieille boîte de conserve vide qui se trouvait par terre ; elle mit de l'eau dans cette boîte et me la présenta avec une tranche de pain sec qu'elle me donna pour manger. Ensuite elle est allée s'asseoir devant sa machine à coudre, a posé ses deux pieds sur les pédales et a actionné celles-ci comme si elle faisait de la couture. En la regardant faire, je me suis aperçu qu'elle était très diminuée physiquement et mentalement.
Tout à coup il se fit un grand bruit dans la maison et un chien est venu se jeter dans mes bras. Alors la dame s'est levée, elle a pris le chien par les deux pattes de derrière et elle l'a garoché dans la pièce d'où il était sorti. Le pauvre chien était tellement maigre qu'il ressemblait à certains chiens que l'on voit dans les pays pauvres d'Afrique. J'ai appris quelques semaines après cette visite, qu'elle avait déjà eu un gros chien doberman et qu'à force de le garder enfermé dans une petite pièce sans lui donner à manger régulièrement, un jour le chien réussit à s'échapper, et la pauvre dame lui avait si peu donné à manger que le chien était drôlement content de retrouver sa liberté ; mais la dame, dans la peur de le perdre pour toujours, avait oublié son bâton : le chien se mit à courir après elle et la mordit sur plusieurs parties de son corps. Les voisins sont intervenus et ont ensuite appelé l'ambulance pour elle, et la spca pour faire euthanasier le chien. Je me suis toujours demandé comment elle avait fait pour revenir vivre dans cette cabane sans qu'il y ait aucune intervention des services sociaux.
Après avoir enfermé son petit chien, elle me demanda : Seigneur, est-ce que tu veux prier avec moi? J'ai dit oui ; alors elle est allée chercher une vieille sacoche pleine de chapelets.
Elle a dit quelques Je vous salue Marie, mais je sentais que la pauvre dame était complètement perdue ; à la fin elle ne disait plus rien, elle se tenait la tête entre les deux mains et elle parlait sans que je puisse comprendre ce qu'elle disait. Avant mon départ, elle se mit à pleurer pour me dire combien elle avait mal à la tête. Elle me dit qu'elle n'avait plus ses lunettes et ses dentiers... Autant j'avais eu peur d'entrer dans cette maison (cabane), autant j'avais peur d'en sortir. Je ne pouvais pas croire que ce genre de pauvreté existait au Canada.
En sortant de cette maison, j'ai couru comme jamais je n'ai couru de ma sainte vie, pour me rendre jusque chez moi. J'éprouvais de la tristesse parce que j'avais vu une pauvreté inhabituelle, comme j'éprouvais de la joie parce que je savais que Dieu avait répondu à ma question. Dieu avait tellement bien, et même trop bien, répondu à ma deuxième question, que je me suis promis de ne plus poser de question à Dieu, mais de L'aimer et de me réjouir avec Dieu que Dieu soit présent en moi comme Il est présent dans tous les pauvres de tous les pays du monde.
Le lendemain matin, je me suis levé avec une très grande tristesse dans le coeur, je pensais avoir fait un rêve. Je suis allé voir le prêtre qui m'avait offert le poste de responsable dans le foyer où je travaillais, et je lui ai raconté mon histoire en espérant qu'il vienne avec moi pour avoir une preuve que cette maison ainsi que cette dame existaient réellement.
Nous nous sommes rendus sur les lieux en me présentant comme la première fois, seul, car avec une autre personne elle n'aurait pas ouvert la porte. Quand elle me vit, elle ouvrit la porte et le prêtre entra avec moi, mais elle fut prise de panique et voulut frapper le prêtre et moi de même. En lui disant que c'était mon père, elle se calma et le prêtre put prier en lui imposant les mains. Elle dit au prêtre que son mal de tête qu'elle avait à tous les jours, était parti et que ça lui faisait du bien.
Le prêtre autant que moi étions triplement surpris de voir qu'une pauvre vieille se retrouve dans une situation de pauvreté extrême au Canada. Dans les jours qui ont suivi, je me suis rendu au clsc pour dénoncer cette situation injuste. Le clsc m'a répondu qu'ils la connaissaient mais que la dame voulait rester dans ce milieu de vie et qu'ils ne savaient pas si elle avait de la famille.
Pour élucider ce point, j'ai décidé de surveiller la maison en espérant découvrir s'il y avait d'autres personnes qui lui rendaient visite. Je ne comprenais pas qu'une femme de son âge vive comme si elle n'avait pas d'argent du tout. Le premier du mois, j'ai surveillé la maison toute la journée jusqu'à 23 heures le soir.
Une dame s'est présentée vers 22 heures pm avec un sac de poubelle. Elle est entrée dans la maison et en est ressortie au bout de 15 mn ; j'ai suivi la dame jusque chez elle, j'ai noté son adresse, et le lendemain je me suis rendu chez cette dame. Je lui ai expliqué mon histoire et je lui ai dit que je l'avais vue se rendre chez la vieille femme en lui apportant un sac pour poubelle. J'ai remarqué que cette personne devait être la fille de cette vieille dame. Elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.
En faisant mon enquête chez les voisins, j'ai compris que la fille de cette dame lui apportait à chaque mois des manteaux et du vieux linge qu'elle échangeait contre son chèque de pension. Elle lui apportait peu de nourriture et beaucoup de linge. J'ai compris pourquoi il y avait autant de sacs de linge et de manteaux dans le grenier.
Pas tellement longtemps après, ils ont trouvé la vieille dame morte dans sa cabane. Cette pauvre veuve est partie pour le ciel. Mon coeur a été très fortement marqué par cette indésirable et inoubliable expérience, au cours de laquelle je sais que Dieu m'a conduit où Il me voulait, pour me dire : Je suis en toi comme je suis dans tous les autres. Si je me souviens bien, j'ai vécu ce récit anecdotique dans les années 1977, quand les clsc étaient surchargés. Aujourd'hui des situations comme celle-là seraient médiatisées et prises en charge par les services sociaux. Voilà, chers(ères) internautes, je suis très heureux d'avoir partagé avec vous tous(tes) mes deux rencontres inoubliables avec Dieu qui a transformé ma vie pour toujours et à jamais.
Dernière édition par coeurtendre le Dim 28 Juil - 13:38, édité 2 fois | |
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