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| Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ | |
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Fanny Admin
Nombre de messages : 1972 Age : 78 Réputation : 21 Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ Lun 15 Sep - 6:02 | |
| Debout, la mère des douleurs Près de la croix était en pleurs Quand son Fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante Toute triste et toute dolente Un glaive la transperça.
Qu'elle était triste, anéantie, La femme entre toutes bénie, La Mère du Fils de Dieu!
Dans le chagrin qui la poignait, Cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux.
Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur Endurer si grand supplice ?
Qui pourrait dans l’indifférence Contempler en cette souffrance La Mère auprès de son Fils ?
Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine Et sous les fouets meurtri.
Elle vit l’Enfant bien-aimé Mourir tout seul, abandonné, Et soudain rendre l’esprit.
Ô Mère, source de tendresse, Fais-moi sentir grande tristesse Pour que je pleure avec toi.
Fais que mon âme soit de feu Dans l’amour du Seigneur mon Dieu : Que je lui plaise avec toi.
Mère sainte, daigne imprimer Les plaies de Jésus crucifié En mon cœur très fortement.
Pour moi, ton Fils voulut mourir, Aussi donne-moi de souffrir Une part de ses tourments.
Donne-moi de pleurer en toute vérité Comme toi près du crucifié Au long de mon existence.
Je désire auprès de la croix Me tenir, debout avec toi, Dans ta plainte et ta souffrance.
À l’heure où mon corps va mourir, À mon âme fais obtenir La gloire du paradis.
Stabat Mater, de Jacopone da Todi, franciscain, XIIIème siècle
Dernière édition par agape778 le Mar 16 Sep - 16:36, édité 2 fois | |
| | | Fanny Admin
Nombre de messages : 1972 Age : 78 Réputation : 21 Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ Lun 15 Sep - 6:15 | |
| “Marie a communié intimement à la passion de son fils. Aussi a-t-elle été associée d'une manière unique à la gloire de sa résurrection. C'est pour cela que nous célébrons la compassion de Marie au lendemain de la fête de l'exaltation de la Sainte Croix. Cette fête nous rappelle qu'au pied de la croix la maternité de Marie s'est étendue à tout le corps du Christ, qui est l'Église.” - Source : Liturgie des Heures, tome IV, page 996 Le quinze septembre, l'Église célèbre dans sa liturgie la mémoire de Notre Dame des sept douleurs. Le culte à Notre-Dame des sept douleurs s'est développé à partir du monastère de Schönau (1221), en Allemagne. En 1239, dans le diocèse de Florence en Italie. Cette fête a été approuvée en 1667 puis étendue à l’Église universelle par le pape Pie VII en 1814. En 1913, l'Ordre des Servites de Marie fixa la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre. Selon la tradition, ce titre doit son nom aux “sept douleurs” de la Vierge Marie : Clique sur chaque lien ci-dessus La prophétie de Simeon sur Jésus (Luc, 2, 33-35)Vatican/Homélie/ Pape François/ La prophétie de Siméon sur JésusSyméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.La fuite de la Sainte Famille en l'Égypte (Mt, 2, 13-21)La souffrance de Marie près de Jésus crucifié Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël.La disparition de Jésus pendant trois jours au temple (Lc, 2, 41-51)Vatican Pape François Par exemple, lors de l’épisode dans le temple où, à ses parents qui le cherchaient angoissésL’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. La rencontre de Marie et Jésus sur la via dolorosa (Lc, 23, 27-31)Vatican Pape François La rencontre de Marie et JésusAlors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !La souffrance de Marie près de Jésus crucifié. (Jn, 19, 25-27)Vatican Pape François La souffrance de Marie près de Jésus crucifiéBeaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. » Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Marie recueillant son fils mort dans ses bras lors de la déposition de Croix L'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre . . .
Dernière édition par coeurtendre le Mar 30 Avr - 20:51, édité 2 fois | |
| | | Fanny Admin
Nombre de messages : 1972 Age : 78 Réputation : 21 Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ Lun 15 Sep - 8:29 | |
| Latin/Festa septem dolorum beatae Mariae Virginis(Beatae Mariae Virginis Perdolentis) Notre-Dame des Douleurs (aussi appelée Notre-Dame de la Miséricorde, Notre-Dame du Soledade, Notre-Dame des Angoisses, Notre-Dame des Larmes, Notre-Dame des Sept Douleurs, Notre-Dame du Calvaire ou encore Notre-Dame du Pranto, et invoquée en latin comme Beata Maria Virgo Perdolens, ou Mater Dolorosa) est l'un des titres par lesquels l'Église Catholique vénère la Vierge Marie. On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XI° siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (+1072), de saint Anselme (+1109), d’Eadmer de Cantorbéry (+1124), de saint Bernard (+1153) et de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l'Evangile qui montre Marie et Jean au pied de la Croix. Saint Anselme écrit : "Votre peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu'une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l'on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu'elle a crucifié toutes vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de votre cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que vous n'auriez jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l'esprit de vie de votre aimable Fils, pour lequel vous souffriez de si grands tourments, ne vous avait soutenue et fortifiée par sa puissance infinie". Saint Bonaventure écrit : "Voyez ce qu'ajoutait à ses plaies, dans la Passion de Jésus, la compassion de sa Mère. Il la voyait, le cœur tout broyé, les mains serrées par la douleur, les yeux ruisselants de larmes, le visage crispé, la voix plaintive, mais tout le corps dressé, virile et debout auprès de son gibet. Je la devine, la tête voilée sans doute, tant sa modestie demeurait virginale, tant sa douleur passait toute mesure. Que de gémissements dut-elle pousser, pleurant son Fils et répétant : « Jésus, mon Fils Jésus, qui me donnera de mourir avec toi et pour toi, mon Fils, mon très doux Jésus ? » Que de fois dut-elle lever respectueusement les yeux vers ces blessures sauvages, si même elle put les en détourner un instant, ou si, du moins, à travers le flot de ses larmes, elle pouvait encore les contempler ! Comment croire qu’elle eût pu ne pas défaillir de l’immensité de la douleur imposée à son cœur, alors que je demeure stupéfait qu'elle n’en ait pas reçu la mort ? Vivante, elle partage sa mort, la vie faisant peser sur elle une douleur plus cruelle que la mort. « Regardez et voyez s'il y a douleur pareille à ma douleur ? » Ecoutons cette lamentation de Marie, la Vierge Mère. Contemplons cette douleur poignante et nous le verrons : il n'est pas de douleur pareille à sa douleur, si ce n'est la douleur de ce Fils où la sienne se modèle ; puisque, ô surprise à peine croyable, c'est une vraie compassion qui l’étreint, et que les mots d’une langue humaine ne sauraient exprimer. Car faisant rejaillir sur soi les douleurs, les blessures, les outrages de son Fils, elle les subissait dans sa propre personne, ressentant ce qui se trouvait dans le Christ Jésus. En son âme, debout près du Christ, elle partageait son martyre ; blessée de sa blessure, crucifiée au crucifix, percée du même glaive. Car son âme fut transpercée par le glaive de la passion du Christ."
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| | | coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13252 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ Mer 1 Mai - 0:28 | |
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| | | | Françoise au pseudonyme de Fanny blogue/Sujet/Fête de *Notre-Dame* des sept douleurs/+++/ | |
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