coeurtendre
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 | Sujet: ... tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain.C’est là un des raccourcis qui conduisent au pardon des péchés, je veux dire de ne pas juger...  Mar 4 Juil - 21:56 | |
| J'aime, j'adore, j'admire le commentaire de Saint Jean Climaque en lien avec l'Évangile du jour, dans (Saint-Matthieu 7,1-5. ): Tu obtiendras ainsi un double profit : avec un unique remède, tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain. C’est là un des raccourcis qui conduisent au pardon des péchés, je veux dire de ne pas juger, si cette parole est vraie : « Ne jugez pas ; et vous ne serez pas jugés » (Luc 6,37). (…)  J'aime tellement, j'adore tellement, j'admire tellement toutes les citations d'inspiration en lien avec la Source Parole de Dieu, la vie des saints(es),les docteurs de l'Église, y compris les  108 liens sur le sujet du pardon avec notre merveilleux Pape François, qu'il m'est impossible de me contenter de cliquer sur les smilies j'aime et j'adore... Alors je m'exprime avec tout l'amour et la joie de mon coeur. Comme c'est beau la vie, comme c'est grand la vie, comme c'est drôle la vie, surtout quand nous avons le grand privilège d'être aimé par Dieu sans même que personne nous parle de Dieu. C'est Dieu Lui-Même qui se fait connaître, en se manifestant par des signes visibles de sa Miséricorde dans le coeur de celui ou celle qui ne l'a jamais connu, surtout ceux et celles que l'on appelle les grands(es) blessés(es) de la vie. D'autant plus que moi j'avais une excellente raison de ne jamais vouloir connaître Dieu, à cause de la mauvaise comparaison que m'en avait fait ma professeure de catéchèse. Elle avait dit devant les étudiants(es) : Dieu, c'est Quelqu'un qui est très facile à connaître ou à reconnaitre, Dieu c'est Quelqu'un qui a le profil de votre père de sang. Quand j'ai entendu cette phrase de ma prof, alors que je n'avais que 9 ans, j'ai figé ben raide, comme on dit dans notre langage québécois. Dès que cette phrase est sortie de sa bouche, j'ai eu la paralysie de la peur de mes 9 ans jusqu'à mon départ de chez moi à 15 ans 1/2. J'ai fait ma première fugue à 9 ans 1/2, au Sanctuaire de Notre-Dame des 7 douleurs où ma mère travaillait comme cuisinière. Le père Alain, servite de Marie, a accompagné ma riche maman jusque dans les derniers jours de sa vie. Quand je suis arrivé au Sanctuaire, elle n'a pas eu le choix, elle m'a ramené à la maison après son quart de travail, où mon pauvre père m'a passé une volée. J'ai été une semaine sans aller à l'école, pour éviter de faire voir les marques de violence sur mon visage. Ma riche maman n'avait pas le choix ; quand un des enfants était battu à un tel point qu'il en avait des marques trop visibles sur le corps, mon pauvre père l'obligeait à faire croire que nous avions la grippe. J'imagine que pour tous les enfants qui avaient un père aimant, la comparaison de ma prof devait leur donner le goût d'en connaître plus, d'en savoir davantage sur Celui que l'on appelait Dieu. Mais pour les enfants qui subissaient la violence, comme ce fut mon cas, cette comparaison était vraiment ridicule et destructive pour la mémoire de chaque enfant qui subissait la violence dans son milieu familial. Si du moins ma prof de catéchèse avait donné quelques exemples, en expliquant en quoi consistait un vrai père qui avait le profil de Dieu, il aurait été beaucoup plus facile pour moi comme pour les autres jeunes étudiants(es) de comprendre sa comparaison et de faire la différence entre Dieu Père et notre père de sang. Aujourd'hui, je sais de longue expérience qu'il est possible d'enseigner la Parole de Dieu, comme il est possible d'enseigner la prière et le pardon, sans en avoir vécu l'expérience concrète sur le terrain de la vie. Ce qui veut dire une rencontre dans un coeur à coeur avec Jésus-Christ Fils de Dieu. Remarque 1:/Mais je pourrais écrire aussi qu'il est impossible d'enseigner (la vraie prière et le vrai pardon) sans passer par le chemin de l'Évangile, à cause des limites de notre mémoire et l'intelligence de notre petite raison. Car un vrai disciple de Jésus-Christ doit se faire proche de Jésus-Christ, avec le désir de vivre sa vie dans un esprit de prière contemplative, en se laissant guider par Le Christ en Église avec l'Église, sur le chemin d'une oraison communautaire. Ne l'oublions pas, il existe 2 sortes de formation théologique. 1/ La formation théologique sans Dieu 2/La formation théologique où la raison et l'intelligence ont du plaisir à suivre le Christ sur le chemin de l'Évangile, dans un esprit de prière et d'oraison. Suivre le Christ sur le chemin de l'Évangile ne veut pas nécessairement dire juste marcher derrière le Christ, mais cela veut dire beaucoup plus... Suivre le Christ sur le chemin de l'Évangile, ça veut dire 1/ marcher derrière le Christ, 2/aimer comme le Christ, donner et pardonner comme le Christ. 3/ Écouter et regarder comme le Christ, pour que notre regard devienne Charité du Christ avec Le Christ, mais jamais sans Lui. En écrivant ainsi, je pense à la citation de Raoul Follereau, l'apôtre des lépreux, qui disait : La vraie charité, c'est la projection du Visage du Christ sur le visage du pauvre. Voici une autre citation, du Bienheureux Jean Dominici : La foi et l’espérance n’ont leur raison d’être que pour l’homme; la charité existe en Dieu. La foi peut transporter les montagnes; la charité crée les montagnes, le ciel et la terre. La foi exhorte la créature à faire tous ses efforts pour s’acheminer vers le paradis; la charité demande à Dieu de la faire descendre sur la terre pour que l’homme parvienne au ciel par la route de sa propre charité. Je demande à chacun de vous qui me lisez, de vous mettre à la place d'un enfant de 9 ans dont le père lui a cassé deux cuisses et une jambe à l'âge de seulement 2 ans parce que le petit enfant avait couru dans la maison. Un an après, il lui a cassé le bras gauche parce que son enfant était gaucher, alors que le pauvre père voulait lui apprendre à manger de la main droite. Chaque fois que mon père me battait, je pensais à la phrase de ma pauvre professeure qui connaissait Dieu parce qu'elle avait suivit des cours de catéchèse, mais sans L'avoir rencontré dans un coeur à coeur, comme ce fut la plus belle expérience de ma vie. Pour les personnes qui ont suivi plusieurs cours en théologie afin de connaître Dieu sans suivre le Christ sur le chemin de l'Évangile, sûrement que mon témoignage risque d'être mal compris. Si j'ose écrire ainsi, c'est que j'ai vécu plusieurs expériences sur le terrain de la vie communautaire avec des prêtres, des religieux et des animateurs(trices) de pastorale. La meilleure façon de me faire comprendre, c'est à partir d'un fait vécu ; le voici. Pendant les 8 ans où j'ai vécu avec les frères des écoles chrétiennes, j'étais en contact avec deux catégories de religieux : 1/ Les frères priants, que l'on retrouvait présents à la chapelle en dehors des heures des offices religieux, parfois le jour et parfois la nuit. 2/ La deuxième catégorie, c'était les frères qui passaient beaucoup de temps à écouter les nouvelles des films, ou à écouter le hockey ou le baseball. Il y avait les frères priants et les frères sportifs. Les frères priants comprenaient très bien ma mission comme laïc évangélisateur dans les écoles, dans les paroisses, dans les communautés de religieuses, y compris dans plusieurs autres mouvements religieux. Concernant les grands amateurs de sport parmi les religieux, ils se demandaient pourquoi j'étais demandé dans les écoles, les paroisses et les communautés de religieuses, alors que je n'avais que quelques années de scolarité n'ayant abouti à aucune formation. Les religieux sportifs se demandaient entre eux : Mais que peut-il dire, que peut-il apprendre aux jeunes et aux adultes pour être demandé et redemandé dans plusieurs paroisses, etc? Chose certaine, je me sentais mal à l'aise avec les frères amateurs de sport qui me jugeaient sans me connaître. Dieu soit béni, car d'un autre côté, je me sentais trop apprécié par les frères priants, qui avaient la capacité spirituelle de comprendre que Dieu, par la prière, était Le Seul à pouvoir m'instruire de Lui tout en me faisant tout proche de Lui pour recevoir tout de Lui ; et pour me permettre de grandir tout en restant petit, en méditant la Bonne Nouvelle de l'Évangile. Citation à retenir du Pape François: « Demandons la miséricorde », a ensuite répété le Pape, en se
référant en particulier au passage liturgique de Luc (6, 36-38).
Jésus « est clair : soyez miséricordieux comme votre Père est
miséricordieux ». Le Seigneur est clair : « ne jugez pas et vous
ne serez point jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez
point condamnés ; pardonnez et vous serez pardonnés ».
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