coeurtendre Admin
Nombre de messages : 13252 Age : 67 Localisation : Trois-Rivières Réputation : 1 Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Michel blogue/Sujet/ les scribes et les pharisiens s’aimaient tellement qu'il ont retiré Dieu et leur prochain de leurs cœurs, de leurs vies/ Ven 30 Aoû - 16:48 | |
| Michel partage: Très malheureusement, les scribes et les pharisiens s’aimaient tellement que plusieurs d'entre eux ont retiré Dieu et leur prochain de leurs cœurs, de leurs vies. Est-ce qu'ils en étaient conscients? Je m'en remets à Dieu pour la réponse. Comment lire cet Évangile sans penser à la Parabole du bon Samaritain et à la Parabole du pharisien et du collecteur d'impôts? Ce que je trouve merveilleux avec la Parole de Dieu, c'est que chaque Parole de Dieu nous renvoie à une autre Parole de Dieu pour en avoir une meilleure compréhension, pour la rendre active dans notre vie.
Aimer, pour moi, c’est être comme le bon Samaritain qui s’est arrêté sur la route pour prendre soin d’un inconnu avec un amour de compassion. Aimer, comme le mentionne (Matthieu 25, 35-36), c’est vêtir celui qui est nu, visiter celui qui est malade, celui qui est en prison, etc. Aujourd'hui, en méditant la Parole de Dieu dans un esprit de prière et d'oraison, il est beaucoup plus facile qu'autrefois, pour chacun de nous, de connaître notre vrai profil de croyant, mais parfois la vie nous joue des tours. Voici un fait vécu où il est possible de faire le choix de prendre la dernière place en espérant être invité à la première place. Voici un de mes faits vécus, inoubliable, qui fait réfléchir. Michel partage : Je n'oublierai jamais cette femme, responsable depuis 20 ans d'une soupe populaire qui rassemblait de 30 à 60 personnes par jour pour prendre leurs deux repas. Un jour la dame invita l'évêque du Diocèse à manger avec les pauvres. Elle avait organisé une table presque trop bien garnie, surtout quand on connaissait son intention qui était d'y être invitée pour avoir la première place tout en faisant semblant de prendre la dernière place. Dès que l'on entrait dans la salle, on ne pouvait pas faire autrement que de voir cette table avec beaucoup de fleurs qui devait rassembler les invités(es) d'honneur autour de l'évêque. Le jour de cette rencontre, la dame, qui avait le titre de présidente, décida de ne pas s'asseoir autour de cette table, espérant que ce soit l'évêque qui l'invite, pour attirer l'attention sur elle auprès de ceux qui étaient assis autour de cette table. Y pensez-vous *,(((elle était la présidente)))* depuis 20 ans, alors l'évêque, d'après elle, ne pouvait pas la laisser au fond de la salle...! Mais, à sa très mauvaise surprise, l'évêque n'invita pas la pauvre dame responsable ; elle fut plusieurs semaines (((en maudit contre l'évêque))) qui ne l'avait pas invitée à cette table d’honneur, devenue pour elle la table du déshonneur, et l'évêque, son ennemi. En allant s'asseoir au fond de la salle auprès de quelques pauvres avec un semblant d'humilité, elle était persuadée que l'évêque lui dirait : (((Mme la présidente))), venez, venez vous asseoir à la table d'honneur avec les invités(es) et votre évêque. Alors comment ne pas penser à la parabole du repas chez un pharisien, racontée par Jésus dans Saint-Luc (14, 1. 7-11)? Voici la parabole ci-dessous, qui nous fait comprendre que la dame a voulu inverser la Parabole pour obtenir la meilleure place auprès de l'évêque. Si je me guide sur l'approche que cette dame avait envers les pauvres, on avait l'impression que les pauvres lui appartenaient comme s'ils étaient ses poupées. Mais, dit Raoul Follereau, "les pauvres ne nous appartiennent pas", comme il l'explique si bien dans une de ses citations sur l'aumône, que j'ai mise ci-dessous. L'aumône sans amour, c'est rien. Et parfois pire que rien, si vous entendez par elle, moins secourir les autres que vous libérer vous-même. Ce qu'il faut, c'est que la misère du monde s'imprime dans notre chair, brûle notre sang. Qu'elle obsède nos pensées trop «reposées », qu'elle dérègle notre coeur trop sûr de lui. Vous me dites : « Moi aussi j'ai mes pauvres. » Non, ni vous ni moi n'avons « nos pauvres ». Les pauvres ne sont pas à nous. C'est nous qui leur appartenons. Il ne faut pas dire « mes pauvres » comme votre petite fille dit « mes poupées ». Il ne faut pas jouer à la poupée avec les pauvres. Dans une autre citation, Raoul Follereau dit : La charité, c'est la projection du visage du Christ sur le visage du pauvre, du souffrant, du persécuté. Pour revenir au sujet des pharisiens, des publicains et des scribes, je mets ci-dessous 3 versets bibliques qui démontrent qu'il y en a des bons comme des moins bons, y compris des méchants, dans toutes les catégories ; aucune catégorie n'y échappe, quelle que soit notre nationalité.
(Bon pharisien)
"Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »" Jean 3, 1-2
(Bon publicain)
" Entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »" Luc 19, 1-8
(Bon scribe)
"Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s’avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger." Marc 12, 28-34 | |
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