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 Michel blogue avec le Docteur Barette et François Legault

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coeurtendre
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MessageSujet: Michel blogue avec le Docteur Barette et François Legault   Michel blogue avec le Docteur Barette et François Legault Icon_minitimeSam 22 Sep - 12:59

Michel blogue avec le Docteur Barette et François Legault 20120803-105755-a

Une expérience pour faire réfléchir Mr François Legault et le Docteur Gaétan Barette sur l'ajout d'un surplus de 500 patients(es) par médecin.

Voici une expérience qui prouve que l'idée du docteur Barette et de François Legault de confier 500 patients(es) de plus à chaque médecin est une proposition irréaliste, en voici la preuve. Cette fois-ci ce n'est pas François Legault ni le Docteur Barette qui parlent, mais un patient qui apporte son expérience. Voici son malheureux récit.

Un jour un de mes amis chevalier de Colomb avait besoin d'aide pour la réparation de sa maison. La journée même avant de me rendre chez lui, je me suis coupé avec une feuille de papier mais je suis parti pour lui venir en aide sans rien mettre sur ma coupure qui ne paraissait pas trop ; c'était malgré tout douloureux, surtout au toucher. Les réparations devaient avoir lieu au troisième étage de sa maison. Du bas de l'échafaudage jusqu'en haut il y avait 16 pieds de hauteur (soit 5 mètres environ). Vers le milieu de l'après midi, en montant dans l'échafaudage et en voulant atteindre le dessus de l'échafaud, il y avait des petites bosses de fer pointu ; en appuyant ma main un bout pointu est entré dans la blessure que je m'étais faite avec la feuille de papier. J'ai reçu un choc qui m'a parcouru le bras, j'ai lâché la barre de métal et je suis tombé d'une hauteur de 16 pieds.

Je ne pouvais plus bouger, alors on a fait demander l'ambulance et le résultat était que j'avais les deux talons écrasés.On m'a conduit à l'hôpital de la ville où je demeurais mais les ambulanciers ont dû me transporter vers un autre centre hospitalier car le premier hôpital n'était pas spécialisé dans ce genre d'opération.Elle consistait à mettre dans le pied gauche six vis et dans le pied droit une broche de métal de quatre pouces (à peu près 10 centimètres). En route vers le deuxième hôpital, les ambulanciers en plein milieu du trajet s'aperçoivent qu'ils ont oublié mon dossier au premier hôpital. Ils sont très déçus de cet oubli et doivent revenir sur leurs pas avant de me reconduire, afin de récupérer mon dossier.

À mon retour au Centre Hospitalier, je fus opéré des deux pieds sans avoir la promesse qu'il me serait possible de remarcher normalement. L'opération dura 8 heures. Mais à ma grande surprise, quelques heures après mon réveil le mal est revenu pire qu'après ma chute, mais je ne savais pas pourquoi. J'ai fait appel à une infirmière et elle m'a donné comme réponse que c'était normal.A cinq reprises j'ai appelé pour expliquer que la douleur était de plus en plus intense et qu'il fallait prévenir le docteur qui m'avait opéré, mais rien à faire car le docteur avait entrepris une autre opération avec un autre patient, et celle-ci devait durer 8 heures et plus. J'ai appelé une fois encore en sonnant cinq fois d'affilée mais l'infirmière me dit qu'elle couperait le contact pour ne plus que je sonne au poste de garde.

Alors je décidai de descendre un des montants du lit et de mettre mes oreillers l'un par dessus l'autre pour pouvoir atteindre le plancher afin de me rendre au poste de garde. Je me suis traîné sur les coudes en me servant d'un oreiller et en me traînant, jusqu'au moment où une infirmière m'a rencontré sur son passage. Elle fit demander une autre infirmière pour me reconduire dans mon lit. Une fois mis au lit, je leur ai dit : Je vous en supplie, il faut faire quelque chose car j'ai trop de douleur. Elles me dirent : L'infirmière en chef va venir vous voir. Quand l'infirmière en chef est arrivée, elle m'a demandé où se situait ma douleur. Je lui répondis : au pied gauche, de chaque côté du pied. Comme le docteur ne pouvait être disponible d'ici huit à dix heures, elle se mit d'accord avec les autres infirmières pour couper le plâtre en pensant que c'était lui qui compressait sur la blessure. Alors elle me fit conduire à celui qui m'avait mis les deux plâtres en lui demandant de couper un peu celui de gauche pour voir s'il y avait un lien avec ma douleur. Il coupa et très lentement il écarta les deux côtés du plâtre, c'était comme s'il me donnait le ciel pour cadeau : la douleur s'évanouissait et j'étais tellement content que j'en riais de me sentir soulagé.

Il a fallu prévenir le médecin qui demanda de me ramener à la salle d'opération. J'étais très heureux car je pensais qu'il voulait m'enlever mon plâtre et m'en faire remettre un autre, mais cette fois-ci en faisant attention pour ne pas compresser sur ma blessure. Or à ma grande surprise j'ai vécu une expérience que je ne pensais jamais devoir arriver dans un centre hospitalier, surtout pas dans une salle d'opération et en présence d'un médecin et de trois infirmières. À mon retour dans la salle d'opération le médecin s'est approché de mes deux pieds et il m'a regardé avec un air mécontent. Il m'a fixé dans le yeux et m'a donné un coup sur mon pied, celui dont le plâtre avait été coupé, en me disant ceci : Quand je te fais mettre un plâtre tu dois le garder, ok? J'ai crié d'une douleur extrême, comme si mon plâtre était revenu pire qu'avant. Il m'a donné un deuxième coup en disant : La prochaine fois tu le gardes, ok...? Je criai de nouveau et les gardes étaient estomaquées, surprises de l'attitude du docteur. Un coup pour moi c'était déjà trop, un deuxième coup je ne pouvais pas ne rien dire ou ne rien faire. Le docteur est venu à hauteur de mes bras et je l'ai saisi par sa chemise bleue qu'il revêt avant d'entrer en salle d'opération, j'ai tiré dessus et la boutonnière n'a pas résisté. En tirant sur sa chemise je lui ai dit ceci : Docteur, je suis un patient et vous n'avez pas le droit de me frapper. Si j'étais sourd, muet, aveugle ou paralysé je ne pourrais pas prendre la parole pour me défendre, là ce n'est pas le cas et je réagis au nom de tous(tes) les autres patients(es). J'étais dans une situation de douleur intolérable et la cause vient de celui qui a compressé le plâtre sur ma blessure. Vous êtes un médecin et vous n'avez pas le droit de frapper un patient qui a souffert parce que celui qui a posé son plâtre a fait une erreur. Le docteur a gardé le silence et demandé aux infirmières de me reconduire pour faire enlever mon plâtre afin d'en remettre un nouveau, mais cette fois-ci en évitant la compression sur ma blessure.

À mon retour dans ma chambre l'infirmière en chef est venue me voir et m'a dit :


Bonjour Mr Bernatchez, vous savez si le docteur n'a pas été correct envers vous, je ne le crois pas méchant pour autant, mais il est épuisé car il travaille trop. Je crois que lui avoir parlé comme vous l'avez fait va sûrement le faire réfléchir car c'est la première fois à ma connaissance qu'il agit ainsi envers un patient et sans aucune raison valable. En présence des autres infirmières, je lui ai expliqué la gravité de son geste envers un patient qui déjà subissait une erreur imposée par la personne responsable de la compression du plâtre sur sa blessure. Le docteur me fit prévenir qu'il viendrait me voir le lendemain matin.

Le lendemain j'ai reçu la visite du docteur qui venait me faire des excuses tout en me donnant son numéro de téléphone privé, et en me disant que quoi qu'il arrive il serait disponible pour moi. Tout en présentant ses excuses il m'expliqua qu'il ne comprenait pas pourquoi il m'avait frappé. La seule raison qu'il me donna c'était qu'il travaillait trop et que le fait d'avoir frappé un de ses patients était pour lui un signal d'alarme.
Je peux vous dire que le signal que ce médecin a senti par rapport à son épuisement en me frappant à deux reprises, moi je l'ai senti et ressenti par ses deux coups et dans une douleur extrême.Je crois que ce docteur a eu la très grande chance de sa vie car il est tombé sur un bon patient, il aurait pu être poursuivi pour la gravité de ses gestes.

Ok, j'ai tourné la page avec ce docteur et je ne sais pas où il en est rendu aujourd'hui, mais après avoir vécu une telle expérience je suis un patient bien placé pour être en désaccord à 100% avec le projet d'ajouter 500 patients par médecin, qui déjà en a 1000! Cette proposition irréaliste et surhumaine mettrait la vie des patients(es) en danger, sans oublier qu'il n'est pas toujours facile pour ces médecins d'admettre qu'il sont au bord de l'épuisement car avoir 500 patients(es) de plus c'est payant sur le coup, mais un jour par surprise ces docteurs auront à le payer de leur vie, tout dépendant de la limite de chacun. Je suis certain que certains praticiens vont refuser une telle offre pour le bien et la sécurité de leurs patients, sans oublier leurs propres limites.

Je crois que cette proposition magique risque de mettre la vie de certains(es) patients(es) en danger. Nous allons nous retrouver avec un système de santé où l'on va imposer trop de patients(es) par médecin, trop d'heures de travail aux infirmiers(ères), pour se retrouver enfin avec un système de santé entre les mains d'un personnel en voie d'épuisement. En imposant à tout le personnel soignant des conditions de travail inacceptables, pour ne pas écrire surhumaines et déshumanisante.


Ensuite nous les poursuivrons pour avoir frappé des patients à cause de leur propre épuisement. Mais n'oublions pas que certains médecins ont la possibilité de commettre plusieurs erreurs avant d'être poursuivis devant la Justice. Il existe une certaine protection malsaine voulue par un certain nombre de médecins qui ont le pouvoir d'imposer le silence au personnel infirmier. Comme plusieurs parmi le personnel travaillent trop souvent jusqu'à l'épuisement,il n'ont plus de santé pour dénoncer le comportement de certains médecins qui sont en exercice de pouvoir ayant la facilité d'acheter le silence.

Si l'on regarde mon cas personnel, qui me dit que l'approche de l'infirmière en chef n'a pas été voulue par le médecin qui m'a frappé? Qui me dit que cette infirmière a agi librement ou bien sous l'influence du docteur qui m'a frappé à deux reprises? Deux bonnes questions intéressantes, mais nous n'aurons jamais de réponses. Aujourd'hui je dis au docteur Gaétan Barette comme à François Legault : Oubliez votre proposition disproportionnée, irréaliste, inacceptable et irréalisable par des médecins qui ont du respect pour leurs patients(es). Je vous rappelle que pour moi votre politique et une politique de garage où l'on constate un flagrant manque de respect autant envers les médecins et le personnel soignant de nos centres hospitaliers qu'envers la vie de nombreux(ses) patients(es) qu'ils mettent en danger, comme ce fut le cas pour moi.

On est tellement bien quand on est à la tête d'un parti politique pour diriger un système de santé en défaillance depuis plusieurs années mais sans se préoccuper des témoignages des patients(tes) qui subissent de multiples actions de ce système de santé qui aurait besoin d'être revu en profondeur,tout simplement parce que l'on impose à des médecins et à des infirmiers(ères) de se comporter comme des surhommes ou surfemmes en leur imposant des heures de travail impossibles, en plus de vouloir augmenter le nombre des patients(es) à 500 par médecin!

'' Voici ma proposition en attendant les prochaines élections''

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Pourquoi ne pas suivre l'exemple de Robin Mc Laurin Williams dans le film de Mme Doubtfire, qui s'est déguisé en ménagère, mais pour le Docteur Gaétan Barette et Mr François Legault vous pourriez vous déguiser en infirmières, afin de savoir comment fonctionne notre système de santé si peu en santé parce qu'il est dirigé par des hommes politiques moins en santé que notre système de santé.

Vous pourriez être témoins des multiples dysfonctionnements de notre système de santé parce que déjà plusieurs médecins et infirmières en arrachent dans l'immensité de leur tâche et brûlent la chandelle par les deux bouts. C'est trop facile pour vous de proposer une solution magique aux médecins comme aux infirmiers(ères) en augmentant les salaires et le nombre des patients par médecin. Vous oubliez que ces médecins comme ces infirmiers(ères) ont comme vous des conjoints(es), des époux(ses) et des enfants qui réclament leur présence. Dites-moi Docteur Gaétan Barette ainsi que Mr Legault, y avez-vous déjà pensé?


Votre proposition d'octroyer 500 patients de plus à chaque médecin a pris naissance dans votre pensée, mais le dysfonctionnement de notre système de santé ce n'est pas seulement une pensée mais une réalité que nous les patients subissons à tous les jours. D'ici les prochaines élections, ne prenez pas au sérieux ma proposition de vous déguiser en infirmières, ce n'était qu'une plaisanterie pour vous faire sortir de vos idées magiques, pour ne pas écrire vos idées de rêvasserie.

Mais en attendant les prochaines élections pourquoi ne pas prendre contact avec des patients(es) comme moi et tant d'autres devant les médias, pour faire un face à face avec nous afin de nous donner le droit de parole, à nous qui subissons le système de santé au lieu d'avoir des soins qui nous permettent de retrouver une bonne santé en ayant un suivi régulier, surtout quand ça concerne des cas de maladies chroniques sévère?


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