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| Michel blogue avec le Docteur Barette | |
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doucecolombe
Nombre de messages : 25808 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Michel blogue avec le Docteur Barette Dim 16 Sep - 18:19 | |
| Docteur Barette, je voudrais vous demander de devenir mon médecin sur Twitter ou Facebook et de réagir à ma réflexion sur la santé.Attention je suis un patient et je suis patient... Bonjour docteur Barette, je veux avoir beaucoup de respect dans mon approche avec vous comme envers Mr François Legault, pour ce qui était de votre proposition d'avoir un médecin pour chaque patient d'ici un an si votre parti remportait la victoire contre Mr Charest et Mme Marois. La différence entre vous et moi c'est que vous, vous avez les idées fragiles mais surtout rêveuses, et que moi c'est ma santé physique qui est fragile. Demander à chaque médecin d'avoir 500 patients de plus, pour moi qui suis un patient (patient) c'est de la vraie folie, je trouve cela irréaliste comme raisonnement de votre part et de celle de Mr Legault.
Avant de faire une proposition disproportionnée, vous auriez dû proposer une rencontre avec des patients comme moi qui doivent se contenter de se rendre dans un centre hospitalier pour étudiants(es) à Trois-Rivières, où l'on a l'impression que le patient est un numéro et le médecin un livre. À chaque rendez-vous on rencontre toujours un(e) nouveau<>nouvelle étudiant(e).
Comme je suis un cas asthmatique sévère il n'est pas normal que je me retrouve devant des étudiants(es) qui ne savent pas trop comment s'y prendre. Après m'être rendu à ce malheureux centre hospitalier au mois de décembre 2011, parce que j'étais allé à une cérémonie religieuse où il y avait eu trop d'encens et j'avais de la difficulté au niveau respiratoire, de décembre 2011 à avril 2011 j'ai rencontré des étudiants différents à chaque consultation. Pendant trois mois les étudiants m'ont prescrit de la cortisone mais mon état empirait à chaque fois. Lors de ma dernière rencontre j'ai expliqué à la personne qui m'a reçu que je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle ne me faisait pas passer d'examens. J'ai dit à cette personne que j'étais fatigué de venir rencontrer des étudiants(es) qui empiraient mon état de santé. J'étais un patient patient mais au bout de trois mois j'ai averti cette personne que la prochaine fois je déposerais une plainte auprès des services sociaux pour expliquer que j'étais un cas trop sévère pour me trouver entre les mains des étudiants(es) mal accompagnés par des médecins qui ont trop de patients. Pour moi qui en vis l'expérience depuis trois ans, c'est un excès de patients par médecin et trop d'étudiants par patient.
Les médecins sont-ils au courant qu'un cas sévère asthmatique qui rencontre 4 à 5 étudiants en l'espace de trois mois doit à chaque rencontre malheureusement raconter sont histoire médicale à chaque étudiant(e)?Dans toutes ces rencontres il nous arrive de consulter un ou une étudiant(e) extraordinaire, mais si vous devez retourner plusieurs fois à l'hôpital, certaines fois on se demande pourquoi cet étudiant est assis devant vous quand vous avez l'impression de ne pas être devant un étudiant qui veut devenir médecin. Il arrive que le médecin qui accompagne les étudiants(es) n'est pas trop à sa place non plus.
Par exemple quand il m'a fallu me rendre pendant trois mois à l'hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières, à plusieurs reprises parce que mon asthme était incontrôlable depuis que les étudiants m'avaient trop prescrit de cortisone, voici le résultat de ma dernière rencontre. Cette-fois-ci c'est une infirmière qui me rencontre et je lui explique qu'à chaque fois que j'utilise les dispositifs d'inhalation de mes médicaments pour mon asthme, plusieurs parties de mon corps enflent. Elle me dit qu'elle ne peut m'en donner la raison mais qu'elle en parlerait au médecin. Elle me quitte pour revenir avec un médecin qui me dit ce qui suit devant l'infirmière et mon épouse.
"Mr Bernatchez, votre problème n'est pas dans vos poumons mais dans votre tête". Moi et mon épouse nous avons regardé l'infirmière qui était mal à l'aise autant que nous nous l'étions. Je suis reparti chez moi totalement déçu, et inquiet de ne me présenter dans aucun autre centre hospitalier par crainte de rencontrer un autre médecin qui me dise la même chose. Dans les jours qui ont suivi j'ai gardé le silence mais de jour en jour mon état empirait. Parfois mon corps enflait et je me réveillais plusieurs fois par nuit car j'étouffais.
Une journée avant que j'entre à l'hôpital Sainte-Marie, l'infirmière ma appelé chez moi pour me prévenir que si mon état de santé empirait de ne pas revenir à l'hôpital Saint-Joseph mais plutôt à Sainte-Marie.Une semaine après cette malheureuse rencontre mon épouse arriva à la maison vers 10 heures 45 et elle s'aperçut que je pouvais à peine prononcer quelques mots, alors elle me conduisit à l'hôpital Sainte-Marie où je fus hospitalisé pour quelques jours. Le résultat de mes examens était qu'il y avait trop de cortisone dans mon sang, et le médecin me demanda pourquoi j'avais autant de cortisone dans le sang. Je lui ai expliqué mon expérience négative avec les étudiants(es) de Saint-Joseph, mais que voulez-vous qu'il dise?
Depuis mes rencontres avec les étudiants mon état de santé ne s'est jamais remis, mais très malheureusement un autre événement m'attendait à l'hôpital Sainte-Marie. Comme je suis asthmatique sévère et hyper-allergique à l'air conditionné, si j'ai choisi malgré moi le centre hospitalier de Saint-Joseph c'est que l'air climatisé dans la salle d'attente était moins glacial qu'à l'hôpital Sainte-Marie, bien qu'il me faille m'absenter très souvent de la salle d'attente à cause de cette hyper-sensibilité à l'air conditionné.
Dans les jours passés où j'ai été hospitalisé à Sainte Marie, quand je suis passé au triage comme je faisais de la fièvre je suis passé le premier et on m'a donné un lit à l'urgence. Quand je suis passé au triage j'ai averti que j'étais hyper-allergique à l'air conditionné. Sur mon bracelet d'hôpital les noms des allergies étaient inscrits, y compris l'air conditionné.Quand on m'a conduit à mon lit j'ai remarqué qu'au-dessus de mon lit il y avait un carré où passait l'air conditionné, mais je n'ai fait aucune remarque. Au bout de deux heures ma respiration se coupait très souvent au point qu'il fallait que je parle. J'ai sonné et une infirmière m'a demandé ce que je voulais. Je lui ai expliqué que les étouffements empiraient à cause du fait que j'étais exposé à l'air climatisé, la prise d'air étant juste au-dessus de mon lit. Elle m'a dit : Je n'ai pas le choix, c'est comme ça Mr...
Comme ça empirait de plus en plus, quand une autre infirmière est passée je lui ai demandé de faire venir l'infirmière en chef pour me faire signer mon départ de l'hôpital afin de retourner à la maison. J'ai expliqué la raison de mon départ en lui disant que ma respiration était en danger à cause de mon allergie à tout air climatisé. Elle fit venir la personne qui devait prendre une décision pour savoir s'il y avait une possibilité de déplacement dans une chambre sans air climatisé. Au tout début il a essayé de me faire comprendre qu'il n'y avait rien à faire, qu'il n'y avait aucune chambre dans l'hôpital qui ne soit climatisée. Ma réponse fut très simple, je lui ai dit : Je veux signer mon départ, et demain j'irai voir les médias pour expliquer qu'il n'y a aucun endroit dans le centre hospitalier Sainte-Marie pour les personnes qui sont asthmatiques sévères et allergiques à l'air climatisé. L'homme m'a dit : Attendez un peu, je vais consulter d'autres personnes. Quand il est revenu il m'a annoncé : Nous vous avons trouvé une chambre au troisième étage. J'étais bien content, mais quelle ne fut pas ma surprise quand on fit entrer mon lit dans la chambre déjà occupée par trois personnes, avec à gauche de la fenêtre l'écrit : Ne pas ouvrir la fenêtre de cette chambre car il y a l'air climatisé.
J'ai attendu un certain temps car j'ai pensé qu'il y avait un contrôle comme quand on éteint une lumière. Mais en peu de temps je me suis retrouvé dans la même situation, quand mon lit était dans la salle de l'urgence. Il m'a fallu pour la seconde fois recommencer à dire que je voulais signer mon départ de l'hôpital. On a essayé de me convaincre qu'il n'y avait rien à faire. J'ai expliqué que je n'avais pas le droit de rester dans un endroit qui représentait un danger pour ma vie. On me dit encore qu'il fallait aller consulter une autre personne que devrait prendre une décision. Une demi-heure après on me conduisit dans (l'aile J) où l'air climatisé était dysfonctionnel depuis longtemps.
Ha quelle histoire incroyable pour sauver sa vie! Malgré mon séjour de quatre jours à l'hôpital, quand je suis sorti je ne peux pas dire que je me sentais bien à 100%. Il m'a fallu revenir à l'urgence et attendre 12 heures pour me faire dire par une jeune femme médecin qu'il serait préférable si j'avais d'autres problèmes de retourner à l'hôpital Saint-Joseph. Depuis ma sortie après quatre jours d'hospitalisation, j'ai obtenu un rendez-vous avec une nouvelle pneumologue, mais avant je devais passer à l'inhalothérapie où le thérapeute m'a fait inhaler mon flovent, mais après quelques minutes d'inhalation j'ai commencé à sentir une brûlure au palais. Ma nouvelle pneumologue a dit devant mon épouse qu'il était impossible que je sois allergique à la cortisone. Elle m'a prescrit des singulaires, un médicament qui remplacerait la cortisone. La journée même de mon retour à la maison plusieurs parties de mon corps se sont mises à enfler. Parmi tous les effets secondaires mentionnés sur le site sante.canoe (et listés ci-dessous), voici ensuite les effets qui sont les miens après inhalation de cortisone.Les effets que j'ai ressentis sont la douleur ou une sensation de cuisson continue à l'abdomen ou l'estomac, des anomalies du champ visuel, des maux de tête, des battements de cœur irréguliers, une douleur dans les bras, le dos, les hanches, les jambes, les côtes ou les épaules, l'apparition de lignes rouges violacées sur les bras, le visage, les jambes, derrière la tète, une rougeur des yeux, une sensibilité des yeux à la lumière, une enflure des pieds ou de la partie inférieure des jambes.
Quand le docteur Gaétan Barette était en élection il avait promis un gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) attribuerait un médecin de famille à chaque citoyen d'ici un an. «Vous allez avoir un médecin qui va être assigné à votre nom, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue devant l'hôpital Pierre-Le Gardeur, à Terrebonne, dans Lanaudière. Le Québec va être quadrillé de groupes de médecins de famille.» Le candidat caquiste dans la circonscription de Terrebonne a assuré qu'il y avait amplement de médecins au Québec pour atteindre cet objectif fort ambitieux. À l'heure actuelle, environ 25 pour cent des Québécois n'ont pas de médecin de famille. On retrouve cette information en cliquant sur le lien ci-dessous... Gaétan Barrette - Santé, bien-être, vie active, alimentation saine
''La réflexion d'un patient de longue expérience'' Autrefois on n'attendait pas plus d'une heure avant de passer dans une salle d'urgence, aujourd'hui c'est de 11 à 18 heures, alors si vous êtes allergique à l'air climatisé il est urgent de ne pas vous présenter à l'urgence. Je me souviens un jour m'être présenté à l'urgence et l'infirmière m'a dit d'aller attendre dans la salle où l'on m'appellerait. Je lui ai demandé s'il n'y avait pas un endroit pour me mettre à l'abri de l'air climatisé. Elle m'a répondu que non, mais j'ai insisté en lui demandant si je pouvais rester assis devant la salle de triage quand il n'y avait personne qui attendait, car il y avait moins d'air dans cet endroit. Elle me répondit que n'en avais pas le droit.
J'ai attendu dans la salle près de 14 heures et je suis retourné lui dire que je me sentais trop mal pour y rester. Elle m'a répondu qu'elle allait prendre ma température, ensuite elle m'a dit : Restez ici, je reviens. À son retour elle m'envoya dans un bureau d'attente où un médecin est venu pour me dire : On vous passe des examens tout de suite, pour ne pas prendre de chance.L'examen passé, j'ai été hospitalisé, j'avais une pneumonie avancée.
Voilà cher docteur Barette comment notre système de santé fonctionne quand c'est un patient qui prend la parole. Donner 500 patients de plus à chaque médecin, c'est de la pure folie ; là où le médecin s'enrichit et où les patients reçoivent des services médicaux à la haute vitesse ; où l'on a l'impression d'être des numéros qui rencontrent des médecins spécialisés comme robotisés, mais où le contact humain est totalement absent.
''Désengorger les urgences durant le temps des élections pour permettre aux patients(es) d'écouté le face à face à Tva en direct...en espèrant qu'il vote avant de mourir'' Désengorger les urgences pour engorger des patients(es)sur une longue liste d'attente ou lls vont passer à la haute vitesse dans le bureau du médecin pressé parce qu'il sait qu'il doit passer 1,500 numéros, alors il n'y a pas de temps à perdre pour le médecin. L'ajout devient payant pour les médecins qui accepteront ce changement positif et rentable pour eux, mais que vont devenir les patients(es) dans tout ça? Comme le médecin est pressé il est moins présent, moins à l'écoute du patient qui est devant lui, car il est pressé, la liste est déjà longue il le sait, il faut faire vite avec la médecine à la haute vitesse proposée par le docteur Barette acceptée par François Legault qui est tout de go...
Dans les années passées on avait commencé à parler de la médecine à deux vitesses, mais avec le docteur Barette on parle d'une médecine à la haute vitesse c'est pire que jamais, car le médecin rencontre des numéros et le patient a l'impression d'être devant un robot où le contact est froid comme dans le Pôle Nord.
Il y a quand même une différence entre un garagiste et un médecin.
Avant les prochaines élections, si vous aviez la chance d'être malade juste assez pour prendre la place des patients(es) qui ont un médecin qui fonctionne sur la haute vitesse parce qu'il a déjà trop de patients(es), ce serait un bon remède pour Mr François Legault et le Docteur Barette ou du moins une expérience de terrain. Il y a quand même une différence entre un garagiste et un médecin. Le garagiste peut remiser le surplus d'autos à réparer dans la cour. Le docteur Barette dans sa folle proposition magique a sûrement oublié qu'un médecin et un patient ce sont deux personnes qui se rencontrent.
Votre idée de donner un médecin à chaque patient est une bonne idée pour le portefeuille de chaque médecin, mais pour la santé et le bien-être de chaque patient moi je vous dirai que c'est une idée de garagiste; pour les garagistes qui ont une grande cour afin d'y entreposer les voitures qu'il n'auront pas le temps de réparer d'ici quatre ans. Pourquoi vous et Mr François Legault ne deviendriez-vous pas tous deux garagistes pour réparer les véhicules en attente de réparation? En vous associant avec Mr François Legault (''Garage Legault Barette '' réparation illimité'') il me semble que ça serait plus sécuritaire que vos propositions magiques faites à notre sytème de santé qui est déjà si peu en santé.Actuellement moi je suis traité comme si j'étais une auto, j'attends que le garagiste m'appelle...
''Une proposition réflexion pour le docteur Barette et Mr Legault''
Voulez-vous Docteur Barette, prendre ma place pour un an car je suis certain qu'une telle expérience avec des étudiants(es) vous ferait passer du rêve à la réalité avec votre politique de peu de santé pour des patients(es) qui vivent cette expérience depuis trop longtemps déjà. En augmentant de 500 le nombre de patients par médecin, cela augmente aussi beaucoup plus le salaire de chaque médecin qui rencontrera ses patients(es) (sur la haute vitesse), et n'oubliez pas que haute vitesse rime avec le mot maladresse. Pour remettre notre système de santé en santé, ça prend un parti politique en santé avec des idées plus réalistes et moins rêveuses que celles du Docteur Barette.
L'histoire de deux journalistes qui devaient faire des études sur la pauvreté pour ensuite faire un rapport bien détaillé de leurs recherches.
Vous remarquerez qu'il n'y a aucun parti politique qui ait convoqué les patients au Stade Olympique de Montréal ou au Colisée de Québec pour leur demander leur avis concernant votre proposition utopique et maladroite.Vous me faites penser à cette histoire de deux journalistes qui devaient faire des études sur la pauvreté pour ensuite faire un rapport bien détaillé de leurs recherches.Un des deux journalistes choisit de louer un appartement devant une des plus grandes luxueuse bibliothèques afin de faire ses recherches pendant plusieurs mois, en lisant plusieurs livres traitant de la pauvreté dans plusieurs pays du monde.
Le deuxième, lui, un homme très réfléchi, décida de se rendre dans plusieurs pays pauvres pour vivre parmi les pauvres et mieux connaître leur situation en vivant avec eux et ''comme eux''. D'après vous docteur Barette, lequel des deux journalistes en est sorti avec de bonnes propositions réalistes pour passer du rêve à la réalité?
Je vous laisse le choix d'y répondre mais moi je choisis le journaliste de terrain et non le journaliste de bibliothèque. Actuellement j'ai un médecin qui a un peu votre profil, sûrement qu'il aimerait avoir 500 patients de plus, ça serait bon pour augmenter son salaire ; mais les patients dans tout ça, y avez-vous déjà pensé? Moi j'y pense à tous les jours car je suis un patient qui réfléchit sur le terrain des erreurs que font les médecins qui ont trop de patients.
''Droit de parole aux patients(es)...'' ''Conclusion''
Cher docteur Barette, moi comme patient très patient, je refuse au nom de tous(tes) les autres patients(es) silencieux(ses) vos idées de garagiste en lien avec celles de François Legault, qui devrait lui aussi partir une compagnie pour faire du ménage à domicile, si possible sans être en contact avec des personnes malades ayant besoin d'un médecin. Quant à moi je croirai en une politique santé qui remette notre système de santé en équilibre le jour où un parti politique donnera le droit de parole aux patients(es), qui sont les mieux placés pour exprimer les multiples erreurs qui leur sont imposées mais étouffées par les excès de la bureaucratie de nos institutions. Je termine avec quelques questions flash pour vous permettre de sortir de vos propositions de rêvasserie et prendre une marche sur le terrain de la souffrance humaine.
Pour savoir si un restaurant sert de bons mets, doit-on prendre rendez-vous avec le propriétaire ou rencontrer les clients qui ont déjà mangé à son restaurant?
Pouvons-nous nous guider sur l'énorme quantité d'autos dans la cour d'un garagiste pour prendre position sur la qualité de ses services?
Pour savoir si un médecin est un bon médecin, que fait-on?On demande des références au collège des médecins sur la qualité de ses diplômes, ou on s'informe auprès du directeur de l'hôpital ; que fait-on?
Moi ma réponse comme patient, je n'irai pas la chercher juste au collège des médecins, ni juste en m'adressant au directeur du centre hospitalier ; comme je suis un patient de terrain j'interrogerai les patients(es) de la même façon qu'il est possible d'interroger les clients(es) d'un restaurant pour savoir si la nourriture est bonne.
Si je compare mes idées avec celles du docteur Barette, elles sont plus exigeantes et moins rêveuses, mais beaucoup plus réalistes et proches des personnes qui subissent les irresponsabilités de nos politiciens qui préfèrent un face à face entre eux au lieu de se rendre sur les terrains des grandes souffrances humaines.Jusqu'à maintenant aucun parti politique ne s'est rendu dans les salles d'urgence pour interroger les personnes qui attendent de 8 à 14 heures.
Aucun parti politique n'a convoqué les personnes qui n'ont pas de médecin, en leur donnant le droit de parole, en leur permettant de donner leur avis.Docteur Barette, aurez-vous assez de patience pour me lire et me répondre avant qu'un parti politique ne vous donne 500 patients de plus?
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| | | doucecolombe
Nombre de messages : 25808 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Michel blogue avec le Docteur Barette Lun 17 Sep - 13:05 | |
| Seigneur, si tu fais ta job, moi Gaétan Barette, je te promets de faire la mienne, alors voici notre entente entre moi et Toi.Moi j'envoie 500 patients de plus à chaque médecin et Toi tu t'arranges pour que les médecins restent en bonne santé.Donne-leur la grâce de travailler 7 jours par semaine sans trop se plaindre.S'il y en a quelques-uns qui se plaignent quand même, inspire-leur de venir vers moi,j'augmenterai leur salaire pour acheter la paix.Si moi et Legault on perd nos élections nous remettrons notre cause entre les mains de Mme Marois. Seigneur, si je perds aux élections, augmente ma foi car les patients à cause de moi vont crier après Mme Marois, et que va devenir le parti québécois?Mme Marois avec sa minorité, le système de santé va sauter,car elle nous a dit : Pour un médecin par patient soyez bien patient sa ira pas avant quatre ans,si y'en a qui sont mal pris ils iront se faire soigner aux Etats-Unis.Si vraiment ça ne marche nulle part,alors tous nous crierons vers les libéraux,leur demandant de mettre fin à leur repos pour venir créer du renouveau avec la commission Charbonneau. Amen! | |
| | | doucecolombe
Nombre de messages : 25808 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Michel blogue avec le Docteur Barette Lun 17 Sep - 21:26 | |
| Avec Mme Marois qui a remporté la victoire, avec une minorité la santé faut-il encore y croire?Que va devenir notre système de santéavec une minorité qui lui a donné la victoire?Pour sa santé à elle c'est assez facile d'y croire, mais pour le système de santé des Québécoison n'a pas le choix, on n'y croit pas avant d'avoir vu... Elle a bien dit que pour avoir un médecin ça ira dans quatre ans.Alors soyons bien prudents, certains auront même le temps de perdre leurs dents.Ceux qui ont de l'endurance comprendront malgré eux en restant malades chez eux, en évitant les Urgences.Ils comprendront que ça prend une très bonne santé pour être malade longtemps sans mourir, en attendant un médecin pour prolonger notre avenir en attente d'un médecin qui se sauvera de l'Urgence pour faire une petite visite à domicile.Un jour peut-être les libéraux vont reveniret le parti québécois sera pour nous un triste et malheureux souvenir.Si les libéraux reviennent, j'espère qu'ils seront assez en santé pour faire ressusciter notre système de santé, mais cette fois-ci en prenant soin de prendre bien soin des patients(es) qui jusqu'à maintenant n'ont donné aucun signe d'impatience.Les patients sont plus patients que les étudiants car ça prend une bonne santé pour descendre dans la rue et crier son impatience.Très souvent les patients(es) ont de la difficulté à descendre dans la rue pour se rendre à l'Urgence, en sachant à l'avance qu'il devront y rester entre 9 à 14 heures. En attendant que les libéraux reviennent j'espère qu'ils vontsuivre des cours en communication pour le prochain face à face,pour ne pas avoir une drôle de face comme la première fois.Si feue ma mère avait vu ça elle m'aurait dit,''tu y as tu vu la face touez?''''Le face à face nous a vraiment montré des drôles de faces, vous ne trouvez pas vous?''Si on compare le face à face des hommes et des femmespolitiques qui avaient si peu d'écoute entre eux ,moi je trouves que sa faisait pitié des voirs s'engueullées...J'ai manqué de mourir devant ma télévision.Il a fallu beaucoup de diplomatie de la part de l'animateur Pierre Bruneau,une chance que Pierre ne se trouvait pas entre les deux faces car il aurait pris plusieurs claques dans la face...Sa l'aurait été son premier et son dernier face à face.Alors pour moi ce face à face m'a fait comprendre pourquoiil y a tant d' engorgement dans nos Urgences... En les écoutant je me disais : S'ils utilisent le même dialogue du face à face pour régler les problèmes d'engorgementdans les Urgences, on va tous mourir avant d'avoir un médecin.Comment des hommes et des femmes seront-ils aptes à rétablir sainement un système de santé en santé si leur politique est atteinte d'une maladie causée par le manque de communication professionnelle dans un face à face avec leur public qui devra les départager?Ha comme c'est malheureux d'entendre autant de répliques vides d'écoute! Pourtant chacun veut rendre le monde heureux, mais avec une incapacité olympique d'établir une bonne communication entre soi et les autres. Quand j'allais à l'école, pour le respect de celui ou celle qui parlait, on devait lever la main si on voulait intervenir pour prendre la parole, mais dans le face à face des politiciens(nes) ce respect s'est transformé en irrespect. Dans le prochain face à face à venir,il faudrait installer un arrosoir au-dessus de chaque participant. Dès qu'un participant interviendrait au mauvais moment, il tomberait une douce pluie selon la couleur de son partie qui lui rappellerait qu'il faut écouter l'autre avant d'intervenir. Mais plus sérieusement, je ne peux pas comprendre qu'un(e) politicien(ne) ne soit pas au courant que si deux personnes parlent au même moment, les personnes qui les écoutent vont perdre le sérieux du dialogue.Je termine en disant que j'ai persévéré à écouter le face à face à tous les jours,mais je ne pense pas que j'aurais fait acte de persévérance pendant une semaine,car j'aime le dialogue mais je fuis la discussion...Parfois je me demandais si le face à face ne se terminerait pas comme une expérience de rage au volant. On peut dire que dans la rue avec les étudiants,Mme Marois parlait en clanquant du couvert maladroitement, mais dans son face à face elle parlait à mots découverts,voulant nous faire découvrir l'univers de son référendum.Hum hum... En ce qui me concerne, comme je suis un patient errant depuis trop longtemps, je m'intéressebeaucoup plus au système de santé qu'au référendum.Juste à entendre ce mot ça me donne le vertige...Je ne connais pas tous les problèmes qui existent dans notre système de santé mais depuis que j'ai vu ce fameux face à face je sais qu'il y a un profond problème de communication dans le système politique ; pourtant les outils de communication sont supérieurs à ce que nous avions dans le passé. Ce n'est pas le manque d'outils qui fait problème mais c'est surtout de savoir s'en servir pour communiquer avec respect, pour construire ensemble notre avenir et non se démolir avec des mots qui deviennent des maux.Est-ce un bon exemple pour nos jeunes qui rêvent d'une vie en politique? | |
| | | | Michel blogue avec le Docteur Barette | |
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